La Monstruosité Dans La Littérature

et III) Thierry DELAMOTTE CPD / Chargé de Mission Cinéma Inspection académique de l’Orne Dossier pédagogique « La Belle et la Bête » - Thierry DELAMOTTE – Mission Cinéma – Nov. 2003 Extrait du document d’application des programmes Littérature Cycle III (Scéren / CNDP pp. 30 à 31 La Belle et la Bête LEPRINCE DE BEAUMONT Jeanne-Marie ‹Difficulté de lecture: niveau 3 • La Belle et la Bête - LEPRINCE DE BEAUMONT Jeanne-Marie – ill. CLASAUER Willy-Massin Laure Gallimard Jeunesse -

« Je suis né en effet à Fort-de-France le 5 novembre 1887, que je sois né ici ou là n'a d'ailleurs, pour moi, qu'uneimportance relative. L'essentiel est de vivre et d'essayer de laisser une œuvre après soi. Le reste dirait Verlaine, n'est que littérature. » René Maran1 1Ces quelques mots pourraient suffire à résumer quelle fut la perspective intellectuelle de René Maran, si sa propre trajectoire individuelle ne l’avait pas contraint à réfléchir aux assignations identitaires auxquelles il était lui-même

son emploi. Enfin, en septembre 1871, il rencontra Rimbaud. La police nota qu’il entretenait une relation avec « un gamin, Raimbaud (sic), originaire de Charleville » : « Comme moral et talent, ce Raimbaud (resic), âgé de 15 à 16 ans, était une monstruosité. Il a la mécanique des vers comme personne, seulement ses oeuvres sont absolument inintelligibles et repoussantes. » Le 30 octobre 1871, alors que Mathilde attendait un enfant, rentrant d’une beuvrie d’absinthe avec Rimbaud, il ne supporta pas

écoles spécialisée professeure des écoles spécialisée Dossier coordonné par Estelle Neurohr et Catherine Farahi, conseillères pédagogiques ASH Public Adolescents (12/16 ans) non-lecteurs ou petits lecteurs Description du livre Roman de littérature jeunesse de 323 pages, traduit de l’anglais et illustré par Claude Lapointe Adaptation filmique Sa Majesté des Mouches. Peter Brook 1963 Résumé de l’histoire Après un accident d’avion, un groupe d’enfants se retrouve seul, sans adultes

le dénouement est souvent tragique. Parmi les plus connus : Narcisse, Œdipe, Perséphone ou Médée. Ce dernier a inspiré de nombreux artistes de différents courants, de différentes époques, notamment, entre le XVII° et le XX° siècle, Corneille en littérature, Delacroix et Klagmann en peinture, ou Cherubini dans l'art des opéras. Ce mythe relate l'histoire d'une héroïne tragique, mais pas celle des contes de fées. Le caractère dangereux de Médée est une conséquence directe de la quête de Jason et

cette liberté de création de l’auteur est compromise fortement par l’influence conjuguée et pesante des critiques. L’œuvre peut être conditionnée dans son ensemble par ces critiques, appelés « docteurs », qui essaient d’imposer leur vision de la littérature à l’écrivain par le biais de chantages, de faux-semblants odieux, souvent réducteurs. Pour ce faire, ils bafouent l’étude de l’œuvre, laquelle se trouve soumise à un examen rudimentaire, impropre à appréhender ses nuances, ses finesses. Par des

apparaît dans la littérature grecque dès le VIIIe siècle avant Jésus-Christ et se développe surtout dans trois grandes tragédies du Ve siècle avant Jésus-Christ. L’histoire d’Electre, c”est d’abord une affaire de famille, celle des Atrides, qui doit son nom à Atrée, père d’Agamemnon, tragiquement célèbre parce que sa haine pour son frère Thyeste a fait basculer tous les membres de cette famille et leur descendance dans un univers particulièrement sombre, où se conjuguent cruauté, monstruosité et démesure

mathématicien Diderot qui, dans son ouvrage intitulé Lettre sur les aveugles, montrait comment la Nature (ou Dieu) considérée comme le grand horloger n'est pas absolument parfaite. Il y a ds les espèces animales des traces d'imperfections, de monstruosités, qui sont la preuve des limites aussi bien de l'Homme que de la Nature. Si l'on dit que la Nature est parfaite, comme son créateur l'a voulu, alors comment expliquer les aveugles nés, les sourds-muets et les handicapés? D'autre part, quel que soit

L'Introduction des Caractères. Bernard ROUKHOMOVSKY, dans L'Esthétique de La Bruyère parle pour sa part d'une « poétique de la difformité » glosant une galerie de personnages monstrueux dignes de l'univers forain selon une transposition de leur monstruosité morale. Et de fait, si cette remarque commence par des « vieillards » « galants, polis et civils », ce sont bien là les seuls à bénéficier d'une vision plutôt clémente. On pourra être sensible à la locution « au contraire » marquant la rupture

comme un phénomène pathologique mais comme le résultat normal de l’affrontement des instincts et des intérêts particuliers. Pour limiter ce phénomène, l’auteur propose que les citoyens étudient les langues car « celui qui connait la langue et la littérature d’un peuple ne pas être tout à fait son ennemi. » Pour terminer, on peut considérer que la guerre n’est pas forcément due à une défaillance du pouvoir politique dans sa mission pacificatrice, mais qu’elle est plutôt un instrument politique essentiel