La Morale De Andromaque

purgation des âmes et de la catharsis revendiquée par Aristote et observée par les classiques  : « Quelle libération est-ce là puisqu’à la fin de toutes ces pièces, qui ne sont heureuses que pour l’esprit du temps (l’opportune providence - l’ordre moral) nous vivons l’exécution onirique qui punit les exaltations comme les débauches ? ». Pour Brecht le théâtre est d’abord et avant tout une source de divertissement. Peu importe de quels attributs il se masque, le jeu dramatique doit demeurer plaisant

Test Théâtre Textes étudiés : Lysistrata, Aristophanes -411 Le Misanthrope, Molière 1666 Le Bourru, Méandre -316 Médée, Sénèque 1er siècle Andromaque, Racine 1667 L'Avare, Molière 1668 L'Aululaire, Plaute Phèdre, Racine 1677 Aristophanes : -445 / -386 Poète grec considéré comme poète comique 1ères pièces inspirées de la guerre du Péloponnèse Il aurait écrit une 40aine d'oeuvres, mais il en resterait une 12aine Résumé : Affrontement des 2 perso principaux, ponctué par les interventions du coeur

multiples clous, on peut supposer que c’est autant de clous que de blessures d'un amour non mérité. Elle apparaît crucifiée, tout comme le Christ de Grünewald au 15eme siècle.  Ses larmes coulent silencieusement. Malgré ses souffrances physiques et morales, Frida, sacrifiée, reste digne, la tête droite, le regard fier. Soutenue par son corset elle traverse dignement cet immense moment de solitude et d'abandon, imagé par le désert à l'arrière plan, dont les failles expriment lui aussi les blessures de

l'esthétique classique. Conformément au respect de la vraisemblance, de la morale, l'acteur ne doit pas choquer le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme le suicide de Phèdre, ou la folie d'Oreste dans Andromaque, chez Racine ou celle de Dom Juan chez Molière sont restées célèbres

(toujours maladroitement) à la noblesse de sang. Ce sont aussi les valets et servantes qui réussissent à prendre le pouvoir sur leurs maîtres, opérant ainsi un renversement des valeurs. Tandis que pour la tragédie les personnages sont plutôt : Phèdre, Andromaque, Œdipe, Bérénice, les personnages de la tragédie sont souvent issus de la mythologie et des légendes gréco-romaines. Ce sont des héros (demi-dieux au sens étymologique du terme).Le registre de langue de la tragédie est soutenu, les tragédies classiques

à cet égard de nombreux problèmes puisque, notamment, il ne respecte pas du tout la règle de bienséance, bien au contraire, c'est un théâtre très violent. "Andromaque, dans Euripide, craint pour la vie de Molossus, qui est un fils qu'elle a eu de Pyrrhus.[…] ici il ne s'agit point de Molossus. Andromaque ne connaît point d'autre mari qu'Hector ni d'autre fils qu'Astyanax. J'ai cru en cela me conformer à l'idée que nous avons maintenant de cette princesse." Racine Le

retrouve la violence des sentiments, des passions comme la jalousie de Phèdre où la violence de la passion d’Hermione est présente dans Phèdre de Racine. La violence physique est aussi présente comme le souligne la fin d’Andromaque dans la tragédie Andromaque de Racine où la folie et la mort l’emportent. En outre, de véritables scènes de combats peuvent être présentes lors de la mise en scène de la pièce de théâtre ou dans les didascalies ; c’est le cas pour Phèdre qui entraîne à la mort Hippolyte puis

retournements, quiproquos, etc.) Le comique de mots : l’effet comique est produit par les paroles (jeux de mots, calembours, niveaux de langue, répétitions, etc.) Le comique de caractère : l’effet comique est produit par la peinture des caractères (traits moraux propres à une classe). Le comique de mœurs : l’effet comique est produit par les usages d’une classe d’hommes ou d’une époque. C’est la satire d’un comportement social. Le registre tragique : La notion de tragique désigne la manifestation par

qui commentait en chantant l’action qui se déroulait sur la scène. Auteurs principaux : Eschyle, Sophocle, Euripide... - La comédie, qui représente surtout les conflits familiaux. Auteurs principaux : Aristophane, Plaute... Le théâtre a un enjeu moral. A la fin de la pièce, le conflit est réglé, le spectateur peut tirer une leçon de la pièce qu’il vient de voir. Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis : il faut que les personnages soient une imitation

compréhensible. Le théâtre était considéré non seulement comme un divertissement mais aussi comme un moyen d’éduction morale au service des citoyens. Comment la comédie et la tragédie accomplissent ces deux caractères ? Nous allons dans un premier temps expliquer en quoi ces deux genres sont un divertissement, puis dans un second, montrer qu’ils sont un moyen d’éducation morale. Le divertissement est l’action de détourner en général, par extension, à ce qui détourne quelqu’un de l’essentielle.