La Mort De Manon Lescaut

Introduction [Amorce] La fin d’un roman coïncide souvent avec la mort du protagoniste, qui donne son sens à l’œuvre : par exemple, Manon Lescaut à la fin du roman de l’abbé Prévost. [Présentation du texte] Au xixe siècle, Victor Hugo clôt LesMisérables par le récit de l’agonie de l’ancien forçat racheté, Jean Valjean, qui adresse ses dernières paroles à Cosette, sa fille adoptive, et à son mari. [Annonce des axes] Cette scène d’adieu est chargée d’émotions et de grandeur [I]. Derrière le portrait

-Le rapprochement entre les personnages se fait de façon très succincte telle une rencontre amicale. =>Le narrateur critique Marthe au lieu de l’admirer et d’être « ébloui par sa beauté ». « vous avez tort de vous coiffer de la sorte » ≠ Manon Lescaut lorsque Chevalier Des Grieux « fut tellement surpris de sa beauté ». II Un portrait la psychologie des personnages A) Un portrait d’une Marthe révoltée -Marthe est un personnage « rebelle » qui refuse les conventions sociales notamment les

différentes façons par le lecteur. C’est dans cette optique, que l’utilisation du « je » influe beaucoup sur l’impression faite au lecteur. En effet, le narrateur adopte un jugement sur un personnage, mélioratif ou péjoratif qui dirige le lecteur. Dans Manon Lescaut de l’Abbé Prevost, les deux protagonistes ont commis des vices, et trompé la loi, cependant le lecteur prend parti pour les deux personnages en même temps que le marquis de Renoncourt les lui fait découvrir : « je découvris dans ses yeux, dans

Rougon-Macquart, est caractérisée par son âpreté aux gains, son envie de pouvoir. L'image de cette petite femme manipulatrice est très marquante => héroïne.                  * Passions absolues : on pense à la passion que voue Des Grieux à Manon Lescaut dans l'oeuvre de Prévost => il se fâche avec son père, part en Amérique avec la jeune femme qui, pourtant, l'a plusieurs fois trompé.              C- La nécessité de l'exemplarité * Le romancier a besoin que ses histoires soient lues.=>

aventures de son personnage, de l’esclavage au chap. XIX…). Bien sûr, certains romans, quelle qu’en soit l’époque, portent aussi une argumentation indirecte et incite le lecteur à réfléchir (voir l’ « Avis de l’auteur » du roman de l’Abbé Prévost, Manon Lescaut : « Il [le lecteur] verra dans l’exemple de M. des Grieux un exemple terrible de la force des passions », le roman Bug-Jargal de Victor Hugo… ). Cependant, le roman met en avant la psychologie, l’épaisseur humaine et l’évolution intérieure des

Introduction[Amorce] La fin d’un roman coïncide souvent avec la mort du protagoniste, qui donne son sens à l’œuvre : par exemple, Manon Lescaut à la fin du roman de l’abbé Prévost. [Présentation du texte] Au xixe siècle, Victor Hugo clôt Les Misérables par le récit de l’agonie de l’ancien forçat racheté, Jean Valjean, qui adresse ses dernières paroles à Cosette, sa fille adoptive, et à son mari. [Annonce des axes] Cette scène d’adieu est chargée d’émotions et de grandeur [I]. Derrière le portrait

pulsions et passe tour à tour de l’exaltation à la tristesse, de la fébrilité à la passivité. Parfois, le personnage nous déroute en raison de ses choix et de ses positions. C’est le cas de Meursault dans L’Etranger de Camus, dont l’indifférence face à la mort nous dérange. Le personnage peut également être en construction, c’est le cas des romans d’apprentissage tels que L’éducation sentimentale de Flaubert. Il arrive que l’auteur ne puisse quitter son personnage à la fin du roman et qu’il lui accorde une

à l’autre." La Belle et la Bête de Nicolas Saulais "Il y a bien des hommes qui sont plus monstres que vous, dit la Belle, et je vous aime mieux avec votre figure, que ceux qui, avec la figure d'homme, cachent un coeur faux, corrompu et ingrat." La Mort à Venise de Thomas Mann "Mais au même instant il sentit ce banal souhait de bienvenue s’effondrer dans le silence devant la révélation sincère de son cœur, il sentit le feu de ses veines, la joie et la souffrance de son âme et comprit que c’était Tadzio

protagonistes par la focalisation interne. Ainsi, L’abbé Prévost dans son roman Manon Lescaut choisit comme narrateur le Chevalier des Grieux, jeune homme meurtri, qui fait le récit de ses amours tumultueuses et qui au fil de ce récit explore à nouveau ses sentiments et se découvre lui-même. A l’issue du roman, Prévost nous fait entendre la détresse du chevalier qui prend des accents lyriques pour raconter la mort de sa bien-aimée Manon, épuisée par sa longue marche, la nuit, dans le désert. La détresse de

que Manon Lescaut dans le roman du même nom. D'autres plus sage dans leurs décisions et dans leur actes résistent à cette tentation, tel que la princesse de Clèves dans le roman de madame de Lafayette. Cette princesse fait preuve d'héroïsme en ne cédant pas à ces émotions. Ces personnages principaux, appartiennent à des romans moralistes. En effet, ceux faisant preuve de bravoure et de morale sont récompensé contrairement à d'autre s'abandonnant à leur passion qui trouvent généralement la mort. De