La Musique Avant Toute Chose Verlaine

autant pour la musique, il est donc le symbole d’un lien ancien et profond entre poésie et musique. Le terme de môusike en grec ancien rassemblait en fait tous les arts des muses, il n’y avait pas de distinction nette entre poésie et musique. Les systèmes linguistiques et musicaux étaient très proches l’un de l’autre et le système musical était basé sur le registre de la voix humaine. Cette origine commune est conservée dans le terme de « lyrisme », venant de la Lyra, instrument de musique accompagné

 " Franz KAFKA (XX°)  Et tant mieux, dirait MONTAIGNE, si en plus quelque lecteur peut y trouver quelque chose...  II) Ecrire pour agir, parce qu’on veut dire " Moi, j'écris pour agir. " VOLTAIRE (XVIII°) " Criez, et qu'on crie. " VOLTAIRE " On ne peut plus dormir tranquille quand on a une fois ouvert les yeux. " Pierre REVERDY (XX°) " Et tout le reste n'est que littérature. " VERLAINE [pic] RÔLE DE L'ÉCRIVAIN ET DU LIVRE I) Refus de l’engagement " L'œuvre d'art ne doit servir à aucune

philosophes qui utilisent parfois leur propre dictionnaire avec lequel il faut donc se familiariser avant de lire leurs travaux (je pense notamment à Pascal et « le cœur a ses raisons que la raison ignore », citation devenue porte-étendard du sentiment amoureux, alors que Pascal n’a jamais associé cœur et sentiment romantique, pour lui la cœur désignait la Foi religieuse), pour analyser un texte littéraire (ou toute œuvre d’art), il faut connaître la poétique de l’auteur, afin donc de ne pas faire de faux

lecture de la définition que J. Bousquet, poète du XXème siècle, fait de la poésie, il est aisé de se remémorer ce que P. Verlaine écrit dans son Art Poétique : en poésie il faut « de la musique avant toute chose ». Toutefois, Joë Bousquet, ne se contente pas d’une approche purement sonore de la poésie quand il écrit le texte dont notre citation est extraite. Il y voit quelque chose de plus complexe : « l’homme pourrait donc dire de la poésie qu’il vocalise en elle son essence. Mais j’insiste surtout

liaison possible de l’ « intimité » et de l’ « universalité », propre au registre poétique - ce « registre » est grammaticalement correct, la poésie ne constitue-t-elle pas toutefois, non pas un genre littéraire proprement dit, mais effectivement une toute nouvelle façon de penser, de s’exprimer, de se mouvoir, d’agir : d’écrire, aboutissement de l’existence. Nous connaitrions de facto un monde au sein duquel tout est poésie, au sein duquel celle-ci outrepasse de surcroît la stricte production littéraire

Commentaire de « Monsieur Prudhomme » Verlaine, Poèmes saturniens, « Caprices », V. TEXTE : Monsieur Prudhomme Il est grave : il est maire et père de famille. Son faux col engloutit son oreille. Ses yeux Dans un rêve sans fin flottent, insoucieux, Et le printemps en fleurs sur ses pantoufles brille. 5 Que lui fait l'astre d'or, que lui fait la charmille Où l'oiseau chante à l'ombre, et que lui font les cieux, Et les prés verts et les gazons

subjective car je retrouve dans le poème des phrases comme « une grâce insolente », « il était moqueur » « plein d'orgueil ». Nous trouvons dans le rapport au monde un champ lexical des sentiments : « impatience », « léger comme l'oiseau qui siffle avant d'aimer », « par bien des pleurs », « joyeux », « en colère », « quand vous rirez », et bien d’autres. Ce qui me permet d'arriver à la conclusion que le registre est un registre lyrique. Marceline, dans ce poème, se retrouve dans un profond chagrin

genres, dans lequel est regroupé plusieurs états d'âme : solitude, joie, peur, mélancolie, euphorie … Il existe différents manières de mettre en scène ces sentiments : sonnet, prose, rondeau, ballade, vers libres … D'après Verlaine il s'agit « de la musique avant toute chose » . Nous exploiterons ce point de vue pour affirmer ou infirmer si la poésie doit être ou non nécessairement musicale. Dès la fin du XI e siècle, les chansons de gestes, longs poèmes narratifs destinées à la récitation

n’y a, en poésie, ni bons ni mauvais sujets, mais de bons et de mauvais poètes. » « Tout est sujet, tout relève de l’art ; tout a droit de cité en poésie. » « Je nommais le cochon par son nom ; pourquoi pas ? » Diderot : « La poésie veut quelque chose d’énorme, de barbare et de sauvage. » Stéphane Mallarmé : « Un poème est un mystère dont le lecteur doit chercher la clef.» Jules Renard : « Mallarmé, intraduisible, même en français. » Paul Valéry : « Mes vers ont le sens qu’on leur prête. » Alfred

du plaisir des sensations (champ lexical du flou). Tout est fugace (éphémère). La mélodie des poèmes est d'une très grande importance ("De la musique avant toute chose et pour cela préfère l'impair" Verlaine). Les symbolistes s'intéressent aussi beaucoup à l'inconscient (avec Freud et Schopenhauer). Importance du vers libre. Symboliste : Mallarmé, Verlaine, Baudelaire. 4/Baudelaire, très influencé par le romantisme et le Parnasse s'est imposé comme le chef de l'école symboliste, reconnu par Rimbaud