La Nation Et L Utopie

monde rural, la terre des paysans. Cette politique, plutôt nationaliste, est aussi, politiquement, une sorte de préparation de la grande guerre. Le paysage rural apparait tout au plus comme un accessoire nécessaire au langage des signes et à la nation. Cette nouvelle politique tendre a se raciner dans la société rurale, qui est un symbole aussi de fidelité à l’Etat ainsi que s’il y a une identité paysanne et locale forte,l’Etat devient ancore plus fort. A coté du role identitaire de la campagne

qui bouscule notamment la France fondamentalement réticente de par son passé jacobin post révolutionnaire. Or la France est particulièrement concernée par la régionalisation, ce qu’elle n’admet pas, dans sa logique nationaliste mythologique (une Nation homogène indivisible). a) Le régionalisme poussé par l’Europe L’autonomie régionale est encouragée en Europe par les instances du Conseil de l’Europe. Celui-ci cherche à faire ratifier par les Etats membres un certain nombre de chartres favorables

Ce n’est qu’à partir des crises politiques de la fin du XVIIIème siècle que la bourgeoisie sort du cadre municipal pour s’associer à des décisions concernant la vie des Nations. Les Etats généraux du royaume en France ou la naissance du régime parlementaire en Grande-Bretagne permettent de poursuivre l’évolution de la Nation vers la démocratie. L’impulsion décisive du mouvement démocratique date alors véritablement des révolutions des XVIII° et XIX° siècles. La philosophie du XVIIIème siècle

message fort, présence et équilibre entre le logos, l’ethos et le pathos. Et de l’espoir.   Une structure cohérente : King commence par le récit de l’enfer vécu par les Noirs que beaucoup  Blancs ignorent. Il l’oppose aux engagements des Pères de la Nation, il justifie le mouvement des droits civiques et termine avec l'espoir qui donne envie de se lever et d’applaudir à tout rompre (un gospel) :    "Tous les enfants de Dieu, Noirs, Blancs, Juifs, Protestants, Catholiques, seront capables de se tenir

la Proclamation d’émancipation. Ainsi Martin Luther King rejoint sa cause pour la liberté des esclaves noir américains. Au lieu de dénoncer violemment la ségrégation, il rappelle simplement les réalités contemporaines et préfère donner à voir une utopie où règneront liberté, égalité et fraternité. Il illustre clairement le désir de voir dans le futur les Noirs et les Blancs coexister harmonieusement et vivre égaux. Ce discours, message d’espoir, est un appel à l’action commune qui puise sa force

sait ce pouvoir vide : le vrai pouvoir est ailleurs, au-dessus, dans d'inaccessibles processus économiques et transnationaux, en-dessous, dans les très pragmatiques préoccupations et structures locales. C'est donc l'échec et la faillite de l'État-nation qu'il faudra bien un jour avoir le courage d'acter et d'entériner. Le second regard indique que quels que soient les résultats électoraux, les politiques demeurent identiques, enfermées dans les très étroits couloirs des contraintes économiques

encore, mais qui nous attire, qui éveille en chacun de nous une réelle excitation. Il s’agit bien plus que d’une envie, ou l’un de ses rêves préfabriqués, inventé pour l’industrie que représentent les consommateurs. Il ne s’agit pas non plus d’une utopie, dans laquelle rêvé serait assimiler à une simple volonté, qui a première vue ne serait pas réalisable car ils ne dépendent pas de nous mais d’une volonté commune comme par exemple le rêve de construire un monde dans lequel la violence n’existerais

exigeant soumission, foi, culte et nouvelles liturgies. Toutes les activités humaines doivent s’y accommoder et si une activité veut se développer elle doit être à la fois planétaire, permanente, immédiate et immatérielle (PPII). Les Etats nations, les gouvernements, les partis politiques, les syndicats et même les intellectuels sont dépassés par les événements et perdent leurs repères traditionnels. Les responsables politiques sont affaiblis devant la puissance des marchés financiers et donnent

réglée par le Droit, qui permet l'existence de la société. Il se dit alors qu'une chose semblable pourrait arriver pour les États, qu'ils se rassemblent, après la période de conflit et de tâtonnement, en une société, qu'il nomme la « société des nations ». Cette idée ci, il l'empreinte à Francisco Suarez, qui avait formulé le Droit à la libre circulation des gens, qui implique alors que les peuples ne sont pas liés à un État à proprement dit, et donc il permet de lier la sphère nationale et internationale

philosophique et politique. Thomas More fonde le genre en écrivant L’Utopie (1516). Du XVIe au XVIIIe siècle, les utopies tendent à démontrer qu’il peut exister une organisation sociale autre, bénéfique à l’homme et dont il serait bon de s’inspirer pour réformer notre propre monde (Rabelais, Montesquieu, Voltaire…). Au XXe siècle, des auteurs comme Orwell et Huxley écrivent des contre-utopies. Les caractéristiques narratives sont les mêmes que dans l’utopie, mais le monde représenté est un monde totalitaire