La Nouvelle Atlantide

de ce que pourrait être l’Angleterre, si elle était mieux gouvernée. Utopia est une île inconnue de l’hémisphère sud, mais, pour fictive qu’elle soit, elle n’est pas située dans un autre temps ou un autre monde; elle se distingue en cela de l’ Atlantide platonicienne, cité mythique du passé, ou de la Cité de Dieu augustinienne, modèle politique d’une république chrétienne dont la réalisation est à venir. Utopia est située dans le monde réel; son conquérant-fondateur, Utopus en a fait une île

définit par l'acquisition d'aptitudes, l'accès à de nouvelles connaissances, la permission de comprendre de nouvelles techniques ou encore le monde qui nous entoure. Grâce à la science, le chercheur à pu faire des découvertes remarquables, destinées à faire évoluer et à moderniser le monde des hommes. Mais toute découverte ne lui est pas forcément bénéfique. C'est pour cela qu'on peut se demander quelles différences y a-t-il entre l'acquisition de nouvelles connaissances qui déterminent le bien qu'elles

pouvoir. L’utopie de Thomas More nous laisse imaginer un monde idyllique par une organisation sociale, juridique, économique optimale mais l’utopie qu’il définit est un monde inaccessible ou en perpétuelle évolution. Il en va de même pour la Nouvelle Atlantide de Bacon : le monde imaginaire qu’il décrit nous semble inaccessible du fait des avancées technologiques futuristes et reste dès lors dans le domaine de l’imaginaire. Ensuite, cette déformation du réel par l’imaginaire peut se voir à travers

les bases d'une recherche scientifique institutionnalisée, encadrée par une politique scientifique participant à l’organisation des travaux des savants pour mieux servir le progrès économique et militaire de la nation. Dans son utopie de la Nouvelle Atlantide, Bacon imagine en particulier une « Maison de Salomon », institution préfigurant nos modernes établissements scientifiques, où sont rassemblés tous les moyens d'une exploration scientifique du monde1. Cette Maison de Salomon inspirera la création

curiosité que nous n'avons de capacité. Nous embrassons tout, mais n'étreignons que du vent. Platon introduit Solon racontant avoir appris des prêtres de la ville de Saïs, en Egypte, que, jadis et avant le déluge, il y avait une grande île, nommée Atlantide, droit à la bouche du détroit de Gibraltar, qui tenait plus de pays que l'Afrique et l'Asie toutes deux ensemble, et que les rois de cette contrée-là, qui ne possédaient pas seulement cette île, mais s'étaient étendus dans la terre ferme si avant

de Youssef Ibn Tachfine dans son voyage de retour jusqu’à Marrakech où il fut emprisonné seul, enchaîné, dans le village d’Aghmat, à trente kilomètres de Marrakech en direction des montagnes de l’Atlas (route de l’Ourika). Commençait alors la nouvelle vie d’Al Mouâtamid empreinte de solitude, de privation, de souffrance et de déchéance jusqu'à son décès en captivité en 1095. C’est là qu’il allait composer ses vers les plus déchirants sur la vie, sa vie où tout lui paraissait désormais futile et

qui consiste à pren1 *N. B. : Les mots avec astérisques* sont des titres d’articles consultables dans le “Livre-CD” de l’association et correspondent à un deuxième volume de notre étude sur Les Origines de l’Arbre de Mai comme étant issu d’une Atlantide boréenne pré cataclysmique. Les articles de ce 2° tome “Les Sources” sont chargés progressivement (mais provisoirement) sur le site. Visitez-nous donc régulièrement puisque : “Il y a toujours du nouveau” sur < racines.traditions.free.fr > ! 2 Ailleurs

en question ses propres coutumes. De meme, il peut prendre conscience de la vanité de l’homme dans les Lettres de mon moulin, recueil de nouvelles fantastiques de Alphonse Daudet, en lisant la Légende de l’homme à la cervelle d’or. Pour satisfaire les besoins matériels de son épouse, l’homme consume l’or de son cerveau et finit par mourir. La nouvelle Atlantide de Francis Bacon est un autre exemple qui introduit le lecteur dans un monde irréel. En effet, des marins échouent sur une ile, Bensalem

en question ses propres coutumes. De meme, il peut prendre conscience de la vanité de l’homme dans les Lettres de mon moulin, recueil de nouvelles fantastiques de Alphonse Daudet, en lisant la Légende de l’homme à la cervelle d’or. Pour satisfaire les besoins matériels de son épouse, l’homme consume l’or de son cerveau et finit par mourir. La nouvelle Atlantide de Francis Bacon est un autre exemple qui introduit le lecteur dans un monde irréel. En effet, des marins échouent sur une ile, Bensalem

de l'ombre ultramarine, elle releva la tête, abandonnant son ouvrage, le regard perdu dans le lointain brumeux de la plaine. N'osant pas rompre son silence, nous lui jetions de temps en temps des coups d'oeil furtifs: allait-elle nous livrer une nouvelle confidence, encore plus secrête, ou bien, comme si de rien n'était, nous lire, en apportant sa lampe à l'abat-jour turquoise, quelques pages de Daudet ou de Jules Verne qui accompagnaient souvent nos longues soirées d'été? Sans nous l'avouer, nous