La Nuit Elie Wiesel

textes Lectures analytiques : Chapitre I en entier : l’incipit Quelles sont les caractéristiques de cet incipit ? Lecture cursive : une œuvre au choix de l’élève : ( Primo Levi, Si c’est un homme, 1958 ( Elie Wiesel, La nuit, 1958 ( Benoite et Flora Groult, Journal à quatre mains, 1962 ( Sylvie Germain, Magnus, 2005 – Prix Goncourt des Lycéens 2005 ( Philippe Claudel, La petite fille de M. Linh, 2005 ( Hélène Berr, Journal d’Hélène Berr, 2008

les lois de Nuremberg qui tendent à exclure socialement, culturellement et économiquement les juifs de la société, elles sont adoptés dès le 15 septembre 1935.Les persécutions contre les juifs s'intensifient comme lors de la «kristallnacht» dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938 qui fut un pogrom particulièrement violent à l'égard des juifs berlinois. Parallèlement à la persécution intérieure, une politique agressive et des coups de forces sont menés contre l'Autriche et les Sudètes. Le premier septembre

1946 Pour aller plus loin … Paroles de la Shoah, Patrice Kleff, Garnier – Flammarion, 2002 (anthologie) La Nuit, Elie Wiesel, Editions de Minuit, 1958 (témoignage) Shoah, Claude Lanzmann, 1985 (documentaire) Nuit et Brouillard, Alain Resnais, 1955 (documentaire) La liste de Schindler, Steven Spielberg (film) Mauss, un survivant raconte, Art Spiegelman, 1987 (bande dessinée) Nuit et brouillard, Jean Ferrat, 1963 (chanson) Auschwitz, Pascal Croci, Editions Emmanuel Proust, 2000 (bande dessinée)

trouve « privé de toute référence [...] Ce qui frappe c'est [...] l'absence de matrice littéraire, due d'ailleurs à l'étrangeté d'un phénomène, celui du camp de concentration, totalement extérieur à la culture politique et littéraire française »[5]. Elie Wiesel affirme : « Auschwitz nie toute littérature, comme il nie tous les systèmes, toutes les doctrines ; l'enfermer dans une philosophie, c'est le restreindre, le remplacer par des mots, n'importe lesquels, c'est le dénaturer. La littérature de l'Holocauste 

nuancée Roger Martin du Gard Les Thibaut Jules Romains Les Hommes de bonne volonté 5. Littérature engagée -> Expression du désespoir < guerre -> Expriment leur posit° & réflexions s/ guerre Céline Voyage au bout de la nuit Vercors Le silence de la mer 6. Le roman en quête de spirituel -> Inquiétude spirituel < guerre -> Individus : confrontés au mal & en quête de salut -> Perso inquiétants & leurs âmes sont troubles Georges Bernanos Le journal d’un

nazi. Toutes ces personnes ont été découvertes par les troupes américaines au camp de Buchenwald le 11 mai 1945. Ces rescapés sont originaires pour la plupart de Pologne, Roumanie, Hongrie ou Tchécoslovaquie. Parmi ceux-ci, se trouvaient notamment Elie Wiesel, qui a reçu 1986 le prix Nobel de la paix. Pour la plupart des enfants qui sont revenus, au début, la réadaptation à la vie est difficile. Sur l'image ci-contre nous pouvons voir une famille qui retrouvent un des leur (probablement

morts et il s’agit de le faire avec une authenticité sans faille. Dans le cas contraire, la littérature des survivants perdrait tout son sens. Les survivants souffrent d’une culpabilité, celle d’être en vie, alors que d’autres n’ont pas survécu. Elie Wiesel, écrivain américain rescapé de la Shoah, se prononce à ce sujet : « Je vis donc je suis coupable ; si je suis encore là, c'est parce qu'un ami, un camarade, un inconnu est mort à ma place [...] le système de Selekzion dans les camps ne tendait

Couverture du livre québécois Je me souviens, cahier photos, p. 4. – Dossier : « Vers l’écriture personnelle : fiche méthode et entraînement », p. 186. 13 Évaluation no 3 (4 heures) 14 – Jean-Marie Lustiger, « La Mémoire de la Shoah », p. 138. – Elie Wiesel, La Nuit, p. 135. – Christian Boltanski, Personnes, cahier photos, p. 7. – Dossier : « Sujets d’exposés », p. 182. – Le Corbusier, La Charte d’Athènes, p. 120. – Didier Daeninckx, Robin des Cités, in Histoires de ceux qui oublient… ou pas. – Cahier

camps ( œuvre littéraire, musicale, picturale, cinématographique..) Exemples possibles : -Le Journal, d'Anne Franck - Maus, de Art Spiegelman - La Vie est belle, de Roberto Benigni - Sobibor, de Jean Molla - Un secret, de Philippe Grimbert - La Nuit, de Elie Wiesel Vous pourrez notamment trouver des idées sur le scoop-it du CDI et grâce au site internet du Mémorial de la Shoah : http://www.scoop.it/t/histoire-des-arts-revel http://www.memorialdelashoah.org/index.php/fr/ 

formes extérieures de l’Homme sans substance. Aussi, la violence déshumanise puisque l’ennemi n’est plus une personne en chair et en os mais « un objectif sans visage sur une carte, ou une lumière au bout d’une arme à une fenêtre, une ombre dans la nuit ». Les bourreaux sont inhumains de par leurs atrocités commises sans le moindre remord. En effet, comme nous le fait observer Hannah Arendt dans Eichmann à Jérusalem, Eichmann semble être un personnage dénué de pensée, un être superficiel qui se plaît