La Pensée De Beccaria

sévérité de la répression alors en usage. En France les philosophes Rousseau, Voltaire, Montesquieu ont participé à ce mouvement philosophico-politique. Mais ce sont surtout deux auteurs l’un, Italien Beccaria (1738-1794), l’autre anglais Bentham qui ont marqué cette évolution du droit pénal. Beccaria Professeur d’Economie Politique à Milan qui publie en 1764 son traité de délit et des peines. Il part de l’idée que l’homme en toute circonstance est guidé par ses intérêts et par ses passions. Il appartient

constituent une critique de la société française d’alors. Etude de texte : Le commerce Malgré les encouragements officiels dont les plus connus furent au 17ème siècle les ordonnances de Colbert, malgré la montée progressive mais diffuse de la pensée mercantiliste, l’idéologie dominante voulait en France que le commerce fut frappé de discrédit ; l’église catholique le considérait avec suspicion et les aristocrates ne pouvaient s’y livrer sans se déshonorer. Exilé a Londres, Voltaire y retrouvera

et qui s’opposent à la science et à la diffusion des idées nouvelles et progressistes ; à l’image d’Emmanuel Kant (philosophe allemand) qui scande en 1784 : « Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! ». En outre, la pensée des Lumières est issue d’un contexte spécifique de maturation des idées héritées principalement de la Renaissance et de la Réforme. D’une part, la Renaissance a été un puissant élan intellectuel qui s’est étendu à toute l’Europe et où des savants

aux valeurs, à l'idéologie de la société qu'il régit. Le droit est conçu comme le moyen, pour une classe sociale, d'asseoir son pouvoir global sur la société en le dissimulant derrière un écran idéologique, donc certains nombres de conséquences. Pensée libérale entend assurer liberté du sujet et voit dans le droit l'un des garants essentiels de celle-ci. Triomphe du libéralisme au XIXe siècle = aussi celui du contrat (manif juridique du principe d'autonomie de la volonté) et de la loi (règle générale

Avant d’étudier les nouvelles menaces liées à la prolifération nucléaire, il est nécessaire de faire un point sur les menaces dites « traditionnelles ». Elles concernent principalement la Russie et la Chine qui, bien que se rapprochant du système de pensée occidental, divergent cependant encore. Leur système politique et économique respectif actuel est encore relativement instable, ce qui n’élimine pas entièrement le risque de mettre fin à la dissuasion nucléaire par un emploi effectif de l’arme pour

ECJS : PEINE DE MORT La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble. I) La peine de mort en général. 1) Définition peine capitale, application légale de la peine de mort, qui constitue le châtiment physique sous sa forme la plus sévère. Capitale vient du latin caput, la «tête». 2) Historique      La peine de mort est appliquée, depuis bien longtemps dans le monde. Dans les anciennes sociétés, il était de coutume

par une formule restée célèbre "préservez nous de l'équité du parlement...". C'est par cette dénonciation de l'arbitraire et par cette pensée philosophique entre l'état et le droit que le principe de la légalité tel que nous le connaissons aujourd'hui a pu naître. A l'origine, Montesquieu est le premier à en jeter les bases. Puis, le principe est repris par Beccaria qui le développe en 1761. Le principe comporte alors des conséquences puisque seule la loi, expression de la volonté générale, plus précisément

nom qui domine, c’est le père du principe de la légalité => BECCARIA. C’est un juriste italien, disciple de Rousseau, né en 1738 et mort en 1794, a publié en 1764 un ouvrage sous forme de pamphlet qui avait pour titre le traité des délits et des peines. Il a eu un succès et un rayonnement dans toute l’Europe et on peut dire qu’il a constitué la base idéologique du droit pénal contemporain, de notre droit pénal. L’idée majeure de Beccaria est que le droit d’exercer des pression punitives, de la répression

l’Homme. Ceux qui ne respectent pas l’interdit subissent une peine : cela attire et à la fois fait peur. Cette peine est un sujet de passion et suscite beaucoup de discussion. La torture a aussi longtemps été pratiqué comme peine. On a longtemps pensé que c’est grâce à la cruauté du châtiment que certains respectaient la loi. => Pour les non-juristes, le droit pénal est le droit de la peine, de l’interdit et des passions. C’est en D pénal qu’on peut se forger la vision de l’Homme, de la société

années 1880 I) L’école utilitariste : * Les représentants de l’école César Beccaria est un italien qui a écrit un ouvrage en 1764 à Milan qui s’appelle « traité des délits et des peines ». Il y critique le droit pénal de l‘Ancien Régime de manière à le reconstruire. Le droit pénal est trop rigoureux et donc inefficace, il rend les hommes insensibles. Pour Beccaria, il faut que les peines soient assurées, quitte à être moins sévères, plutôt que des peines très rigoureuses