La Philosophie Nous Detache Telle Du Monde

ce qu´engage la problématique qui est en train de s´élaborer, c´est donc le destin même de la raison : s´il devait apparaître qu´il lui faut, à certains égards et sous certaines formes, conférer au moins une part de vérité à l´idée de hasard, une telle constatation inviterait-elle à relativiser la valeur de la raison ou plutôt à procéder à une transformation de l´idée même de la raison ? De cette transformation de la raison, il faudrait alors expliciter la teneur et la portée, aussi bien pour ce

« idée délirante » de courte durée. En effet, comme dans les états psychotiques, le rêve va nous permettre de nous retirer momentanément du monde extérieur mais avec pour but de protéger notre sommeil. Or pour les psychoses, cette distance avec le monde extérieur n’a pas la même genèse. Le Moi se détache de la réalité extérieure. Il tombe sous l’influence du monde intérieur soit parce que «  Le refoulé inconscient devient trop fort » Soit «  la réalité est devenue intolérablement douloureuse »

finit même par en douter mais cela ne dure pas longtemps. Il va ponctuer le conte de ses affirmations optimistes, toujours démenties par l'événement. Pour Voltaire, Pangloss est un pantin mécanique qui fait des raisonnements absurdes. Il incarne la philosophie optimiste de Leibniz en vertu de laquelle l'univers, régi par une bienveillance générale, est construit selon une harmonie préétablie. Dans cette perspective tout malheur est relatif et pris dans une chaine d'effets et de causes qui le transforme

se découvre surtout comme faisant partie intégrante de ce monde. Meursault est prêt, lucide et calme, si proche de la nature et si loin des hommes. C’est à travers la révolte, la colère, la violence que l’homme découvre l’absurdité de la condition humaine. « Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. De l'éprouver si pareil à moi, si fraternel enfin, j'ai senti

introduit dans l'histoire de la pensée et qui le promeut au rang du petit nombre des très grands philosophes de tous les temps, c'est peut-être celle à laquelle il songea lui-même pour qualifier le changement de méthode dont il faisait l'essai en philosophie : celle de la révolution opérée par Copernic en astronomie lorsqu'il supposa que le centre immobile privilégié pour l'observateur pourrait ne plus être la Terre mais le Soleil. Car dans les deux cas on peut bien dire que la modeste hypothèse d'un

poèmes sa philosophie, qui permettra au gens d’ouvrir leur esprit et leurs pensées de la vie. Premièrement, le 4 septembre 1843 à Villequier, Léopoldine Hugo se noie dans la Seine. A ce moment précis, la vie de Victor Hugo bascule et depuis chaque jour, chaque heure, chaque minute de sa vie, il pensera à elle, sa fille. Quelle chose plus horrible que des parents qui apprennent la mort de leur fille ? Cette tristesse qu’Hugo aura en permanence, beaucoup d’autres personnes dans ce monde l’on aussi

pourtant l'objet d'une intuition évidente.[2] Il en est de même pour le bien. Pour s'en convaincre, il suffit d'observer l'usage que chacun fait du concept de meilleur. Tout le monde s'y réfère constamment, dans le langage ou l'action, et sa signification est évidente pour tous : il n'est pas besoin d'avoir approfondi la philosophie pour comprendre, par exemple, que la santé est meilleure que la maladie. L’idée de meilleur est une structure  de la pensée. Or elle implique nécessairement une référence au

HISTOIRE DES IDEES POLITIQUES L’histoire des idées politiques signifie la philosophie politique. On dit l’histoire des idées car on part du principe que la philosophie politique va évoluer de l’antiquité à nos jours. On réalise que seul l’individu a des idées (conceptualiser quelque chose) et on remarque qu’il y a une suite logique dans les idées. Tocqueville : « les idées sont reliée entre elle ». La philosophie (de façon générale) s’est occupée du bonheur (savoir comment vivre dans le bonheur)

individualité la plus profonde et reconnaît sa personnalité comme étant différentes des autres. Par contre, avant d’arriver à ce stade il est primordial d’acquérir l’autonomie psychique. Pour acquérir ce genre d’autonomie, il est nécessaire de se détacher de l’importance qu’on accorde aux regards des autres, c’est-à-dire qu’il faut avoir le courage de nos opinions, même si cela revêt de grandes craintes sur le plan affectif, car l’homme a peur du rejet et du jugement des autres. En surmontant ces

refléter le réel en le reproduisant ? Le discours qu’il porte ne nous permet-il pas d’accéder à la réalité, à l’effectivité des choses et du monde, sous une certaine forme ? Ou bien au contraire, l’art n’est-il là pour nous en éloigner et nous jeter en plein cœur d’un monde imaginaire? Nous exposerons d’abord l’idée que l’art nous détourne de la réalité, du monde dans lequel nous vivons, mais que l’art par sous son aspect technique et historique peut être conforme à celui-ci et qu’ainsi sa fonction