La Pitié Dangereuse

indifférent ''. Donc, parce qu'ils suscitent notre empathie, nous nous projetons dans les personnages de romans. Le récit de la vie dans les camps de concentration par Philippe Claudel dans son roman Le Rapport de Brodeck nous fait ressentir de la pitié pour le narrateur, Brodeck. Vipère au Poing provoque la sympathie du lecteur envers Jean et Ferdinand victimes de leur mère indigne et cruelle. Nous compatissons de leur souffrance en nous identifiant dans ces deux adolescents. Colin, personnage principal

par amour pour la reine. D’Artagnan tombe dans une embuscade orchestrée par Milady. Il pense être tranquille car il a découvert les traîtres. Il est reconnu comme quelqu’un de courageux et est porté en triomphe pour la réussite de sa mission si dangereuse qu’elle soit. Chapitre 42: D’Artagnan veut faire un festin avec le vin envoyé par ses amis. Ceux-ci arrivent avant le banquet et nient avoir envoyé du vin. Celui-ci était empoisonné. Il doit parler avec Milady. Les autres vont l’aider à sortir

L’EDIFICATION DES LIAISONS DANGEREUSES Un but moral, avec l’inspiration à la pitié : A en croire la préface, la publication des lettres n'est pas sans motif édifiant, le rédacteur insiste sur " l'utilité de l'Ouvrage" . En effet, comme nous l'avons déjà souligné dans l'étude du péritexte, l'ouvrage a un but social ( "rendre un service aux moeurs"), à savoir dénoncer les stratégies corruptrices des personnes immorales qui n'ont d'autre but que de "corrompre" les personnes vertueuses. Il ne s'agit

des préceptes classiques. C'est Rousseau qui portera avec Voltaire les attaques les plus vives contre ces fables : selon lui, elles contribuent à déformer la jeunesse par leur morale dangereuse. Dès lors, pourquoi d'après Rousseau les Fables de La Fontaine ne sont pas destinées aux enfants ? I Une morale dangereuse "Du temps d'Ésope la fable était contée simplement; la moralité séparée, et toujours ensuite", écrit La Fontaine dans sa préface du premier recueil. Il remarque que déjà Phèdre «

comme le corbeau et son fromage ou encore l’âne qui donne au ciel sa propre vie (VII, 1). ------------------------------------------------- Nous pouvons donc constater, avec l’avis de Rousseau, que l’enfant, emporté par le récit, n’a pas tellement pitié de ces victimes. Ce type de lecteur préfère prendre la position du plus fort, et de s’imaginer en tant que telle. Pour lui la victime n’est donc pas le pauvre âne ou le pauvre corbeau. Il est rare que le fabuliste consacre quelques vers à s’apitoyer

: La rencontre au bal, tome I, La Princesse de Clèves, 1678 3. Texte 3 : L’aveu, tome III, La Princesse de Clèves, 1678 B. Le parcours : individu, morale et société. 4. Texte 4 : Lettre 4, Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, 1782 C. Lectures cursives : Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos, 1782 D. Notions de grammaire abordées L’expression de la négation. Lexique. Le verbe : valeurs temporelles, aspectuelles, modales ; concordance des temps. Page � sur �12 17Texte

son destinataire à en rire (cf. Molière et le bourgeois gentilhomme par exemple). -Le registre pathétique : le texte touche le lecteur et l’invite à avoir pitié des personnages ou de la situation évoquée (cf. Zola dans Germinal lorsqu’il évoque la condition du personnage Maheude) -Le registre tragique : Le texte inspire au lecteur « terreur et pitié » (Aristote) en présentant des personnages victimes de la fatalité. La lutte qu’ils mènent est vaine et l’issue fatale (échec ou mort) est programmée (cf

La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont Paris, 20 septembre 17**. Que vos craintes me causent de pitié! Combien elles me prouvent ma supériorité sur vous! et vous voulez m'enseigner, me conduire! Ah! mon pauvre Valmont, quelle distance il y a encore de vous à moi! Non, tout l'orgueil de votre sexe ne suffirait pas pour remplir l'intervalle qui nous sépare. Parce que vous ne pourriez exécuter mes projets, vous les jugez impossibles! Etre orgueilleux et faible, il te sied bien de vouloir

et qui n’aurait en rien leur place dans sa cité idéale. Chasser l’ « hypocrite » de la cité, c’est avant tout se débarrasser de tous les représentants de l’apparence de l’être, de la duperie, en éradiquant toute forme d’incitation à l’illusion, dangereuse pour le bien de la cité, puisqu’au risque de corrompre. Comment l’ « hypocrite », en son origine épistémologique l’acteur, est ainsi devenue hypocrisie, vice condamnable, et pas seulement au sein de la cité idéale platonicienne ? Traditionnellement

l’observation des faits Elle expose les faits l.5-8- 9 « la faim », « le froid », « la misère », « crever de faim », « abri », « trou », « pourritures », Champ lexical de la misère Accumulation Lexique imagé et violent qui invite le lecture à la pitié – registre pathétique l.8 « crever de faim » Expression familière, langage populaire connotation animale Permet de choquer, marquer les esprits, de s’adresser au plus grand nombre montre encore la position d’infériorité de la femme dans