La Pitié Dangereuse

Rousseau, la nature permet à l'Homme de se comprendre, de se recentrer sur lui même et de tirer le meilleur de lui-même (ses forces et ses faiblesses). Par ailleurs, le comportement naturel des animaux relève une bonté similaire à celle des Hommes. La pitié, par exemple, une des qualités naturelles de l'Homme, existe chez les animaux. Rousseau cite le cas du cheval qui s'écarte pour ne pas piétiner un animal blessé. La conscience est critère de la bonté de l'homme. L'existence même de la voix de la

romans qui connaissent l’amour sont de parfaits exemples qui offrent au lecteur l’accès à la connaissance du cœur humain. Il est intéressant de se focaliser sur l’intériorité des personnages de romans lorsqu’ils sont confrontés à une situation dangereuse. Tout comme l’amour, la mort –entre autres- décortique la personnalité du personnage jusqu'à arriver à la verite enfouie dans le cœur de ce dernier. Nous allons à présent revenir sur le cas du roman policier abordé précédemment. Mis à part les détectives

désespoir de sa sœur et de sa femme. Après avoir tué tous les Curiaces, il revient chez lui victorieux et désireux que personne ne les plaigne. Camille, désespérée d'avoir perdue son amant, maudit Rome devant le héros. Pensant que Camille est devenue dangereuse pour son pays, il la tue de sang froid. Il justifie son crime par "un acte de justice" (V.1323). Son acte suscite l'incompréhension de tout le monde comme son père qui lui rappelle que ce n'est pas à lui de donner la justice mais à dieu ou au Roi

allant de 54 à 68 après J-C. Cette pièce raconte le meurtre de Britannicus. Ce dernier sera tué par Néron à cause de l’amour de Britannicus pour Junie, que Néron aime également. Néron craint également que son demi-frère Britannicus en attisant la pitié générale ne prenne sa place d’Empereur à sa place. Agrippine, la mère de Néron fait tout pour que son fils ne sombre pas dans ces crimes familiaux, car elle sent également sa fin proche. Le tout se terminera pas la mort de Britannicus et le suicide

désespéré. Mais la suite va plus loin. Il parle de lui aussi comme d’un être immoral, sans pitié « un scélérat » - to prove a villain- 28) qui aime jouer les « trouble-fête » donc faire le mal à ceux qui sont heureux. Il est jaloux, le portrait de son frère est à l’opposé du sien, il compte sur les qualités de celui-ci pour gagner, paradoxalement. Il fomente un complot à base de mensonges (« inductions dangereuse, prophéties, calomnies, rêves d’homme ivre »). Il semble qu’il joue les êtres inspirés,

en uniforme : c’est un membre des Einsatzgruppen (« groupes d’intervention » en allemand). Ces unités mobiles suivaient les troupes de l’envahisseur. Ce n’étaient pas des combattants, mais des tueurs chargés de liquider des populations jugées dangereuses et nuisibles par les autorités allemandes : cadres de la nation polonaise, prisonniers politiques et militaires soviétiques, Tziganes. Et, surtout, les Juifs, qui étaient voués à l’extermination totale. 5 La Shoah par balles/Dossier pédagogique

|CHODERLOS DE LACLOS | |LES LIAISONS DANGEREUSES |   [pic]    Pour cette étude du roman de Laclos (1741-1803), Les Liaisons dangereuses (1782), nous vous proposons une séquence qui sera fidèle à la progression de la narration. Il nous a semblé devoir en effet tenir compte de ce que le roman s'inscrit dans le genre, très à la mode à l'époque, du roman épistolaire : l'absence du narrateur laisse

est bon à Octave pour rire. Ainsi chacun infléchit-il la conversation selon son tempérament. Le dialogue s'élargit cependant : Octave, puis Coelio vont se définir dans deux tirades, l'une fantaisiste, l'autre douloureuse. Octave évoque sa vie dangereuse et solitaire parmi l'agitation du monde ; il a conscience des menaces qui pèsent sur lui, mais il ne s'attarde pas à y songer : que lui importent les conseils de la morale ? Cette lucidité, d'ailleurs, révèle un arrière-fond de tristesse et d'inquiétude ;

inquiétant -> prend conscience qu’il est celui «À qui Rome a commis l’empire des humains» (vers 582). MAIS inhibitions et les liens troubles qui l’unissent à sa mère freinent encore ses penchants. => => Narcisse : âme damnée, s’attache à accélérer sa dangereuse émancipation = expérimente sur le couple Junie-Britannicus son goût pour le stratagème et son penchant sadique. => ces «amants» apparaissent comme victimes désignées du processus tragique ; -Britannicus, spolié de son pouvoir politique par Agrippine

finit par disparaître, le temps de parcourir quelques pages. Un texte court peut suffire à nous faire nous évader : le poème le « Bateau ivre » de Rimbaud nous fera ainsi voguer au grès des courants, sur une mer imaginaire, à la fois grandiose et dangereuse, où l’on croise les « léopards à peu d’homme » et, même si l’on en revient à l’ « Europe aux anciens parapets », c’est bien notre monde que l’on a laissé derrière nous pour parcourir l’imaginaire, celui du poète étant en l’occurrence bien plus riche