La Pitié Dangereuse

de se tenir à l’écart des personnes dangereuses, ces conseils se ramènent a quelques phrases simples sous formes proverbiales. Exemples: Rien ne sert de courir il faut partir à point (il faut être prévoyant, partir au bon moment, pour ne pas courir). 3) Combattons nos défauts: Il faut vaincre nos propre défauts et pour cela il faut nous observez a juste mesure 4) Les bons sentiments: Ils encouragent les sentiments les plus nobles (amour du travail, la pitié, l’amitié, …). IV. Critique de la

dispositions; puis, au bout de huit jours, il en demanda quinze autres; puis il se dit malade; ensuite il fit un voyage(273)». Emma, aveugle envers la réalité, ne cesse pas de le presser. Rodolphe lui écrit enfin une lettre hypocrite sans vraiment avoir pitié d’elle. b) son intelligence Grâce à son intelligence Rodolphe est capable de trouver la bonne stratégie pour séduire Emma qui le croit intelligent: «cet homme enfin qui possédait tant d’expérience dans la raison (261).» Rodolphe se décide jamais trop

Lettre 161, Les Liaisons Dangereuses, Laclos. I. Une lettre d’adieu, destinée à différents destinataires La lettre 161, la dernière du recueil à être envoyée par la Présidente de Tourvel, se distingue des autres textes en raison de son originalité formelle : dans cette page, Laclos contourne, en partie, les codes traditionnels de l’écriture épistolaire. a) Le brouillage de l’émetteur Dans cette page, l’identité de l’émetteur peut sembler, à première lecture, inhabituellement flou. Comme

les autres. - Décalage entre la souffrance d'un personnage et l'aspect spectateur qui l'observe. - Décalage entre le sens des mots et leurs emplois - Comique de répétition. Pathétique : qui fait pitié / qui donne envi de pleurer. douleur physique/morale. Le lecteur doit éprouver de la pitié, de la compassion, souvent provoqué par la douleur,, l’horreur, la terreur, la tristesse. Vocabulaire : destiné à apitoyer le récepteur, le registre pathétique utilise le lexique de la compassion : termes

théâtre, ont stimulé les créations. Comme nous le verrons également, les combats menés par les dramaturges ont été nécessaires au développement du théâtre. En quoi la liberté, constituant souvent la négation des contraintes, peut-elle donc être dangereuse ? Pourtant, la liberté ne peut-elle pas dans une certaine mesure être nécessaire au théâtre ? Tout dramaturge écrit sous la contrainte puisque certaines contraintes sont inhérentes à l’art et tout particulièrement au théâtre. Nous pouvons entendre

nous allons voir que le théâtre n’est pas le seul genre littéraire à représenter les thèmes de la séduction et du libertinage. En effet, il y a également un roman épistolaire abordant ces thèmes qui a connu un grand succès, c’est Les Liaisons dangereuses de Laclos. Le sous-genre épistolaire est idéal pour ces thèmes, nous allons voir ces avantages et nous allons, pour finir, montrer que ce roman détient une dimension théâtrale. Plan Plan : I- Le théâtre de la séduction et du libertinage

comme une sorte de folie « elle se leva avec transport pour venir m’embrasser. » (p124). Cette idée serait soutenue par la crainte et la pitié ressentie soit par des Grieux, soit par le lecteur. En effet, le chevalier est terrifié quand il rencontre de nouveau Manon « J’en étais épouvanté. Je frémissais, (…) » (p.124) quand au lecteur, il est amené à prendre pitié de ces deux amants qui pleurent tour à tour… Nous pourrions dire que l’abbé Prévost joue avec le pathos amoureux… « elle mit la main devant

chants] que pour être finalement apaisée, comme si elle avait trouvé «une médication»3». Le «soulagement» serait donc accompagné de «plaisir». De plus, selon plusieurs, «en se familiarisant avec des spectacles qui le remplissent de crainte et de pitié, le spectateur s'exerce, s'affermit, et ainsi s'immunise, pour la vie réelle, contre ces défaillances de l'âme». Jean Starobinski écrit, lui, que «participer intensément à une passion représentée, c'est dépenser les énergies qui correspondent à cette

une indépendance intellectuelle, morale et spirituelle. Le libertinage s'épanouit dans ce XVIIIème. siècle, revendiquant une liberté par rapport aux bonnes mœurs et à la religion. Choderlos de Laclos, à travers son œuvre épistolaire, Les Liaisons Dangereuses, publié en 1782, met en scène et dénonce les principes du libertinage, par le biais de deux personnages, le Vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, deux libertins aux mœurs légères qui séduisent et perdent leurs victimes. Le Vicomte de

; C’est un réquisitoire. · La torture est inhumaine (barbare) : Montaigne se démarque en ce domaine des modèles antiques. Les civilisés sont les vrais barbares. La torture n’est pas digne des Grecs et des Romains. · La torture est inefficace et dangereuse pour obtenir la vérité. · La torture est injuste : aspect souligné par la reprise en forme de chiasme (celuy que le juge a gehenné pour ne le faire mourir innocent, il le face mourir et innocent et gehenné) ; anecdote finale et jeu de mot de la