La Poésie Dans Une Oeuvre C Est Ce Qui Fait Apparaìtre L Invisible

exister (la salle est plongée dans le noir, le public garde le silence) et de ne pas intervenir dans l’action qui va être représentée (il oublie donc son identité). Il décide d’y « croire », tout en sachant que la pièce n’est que fiction ; voilà ce qui fait qu’il se laisse émouvoir, rit, pleure, compatit, … On notera que les applaudissements (ou les sifflets) marquent en quelque sorte une rupture de cette convention : le spectateur reprend son identité et juge l’acteur et non plus le personnage. Les

figuratifs . Au-delà de l’esthétique, elles sont créées, perçues, critiquées, …· Point de liaison visible/invisible (lien avec l’au-delà) = comment les objets matériels sont pensés et perçus pour accéder à une réalité supérieure ? Les hommes tentent d’expliquer leur rapport au monde. En effet, il s’agit d’un monde chrétien au sein duquel se fait un rapprochement avec l'au-delà par l'intermédiaire de représentations du visible et de l’invisible au travers d'images. · Il y a

Diderot), la langue aussi se diffuse : en 1714, le traité de Radstadt, avec l'Empereur d'Autriche n'est rédigé qu'en français, signe d'une langue des élites. C'est Maupertuis, un savant et philosophe français qui préside l'académie de Berlin. Les oeuvres du 18è sont donc écrites pour un public international, et pourtant, elles restent le produit d'un microcosme. Beaucoup d'oeuvres, et même parmi les plus grandes, tirent une bonne partie de leur intérêt aux yeux des contemporains des allusions ou des

commandement : il fait référence à l’art militaire et politique. La culture générale instruit au pouvoir. L’homme politique est un homme politique car il a des caractéristiques charismatiques. Le charisme fait partie des trois grandes formes de légitimation du pouvoir que distingue Max Weber : la légitimation charismatique, traditionnelle et procédurale. La légitimation traditionnelle c’est ce qui se fait, le conformisme à la tradition. La légitimation charismatique c’est le fait pour un individu

n'évoque aucune forme connue, elle est composée d’éléments disparates, répugnants et inédits. Face à cette créature l'observateur peine à croire ce qu’il voit et s'imagine en présence d’une créature cauchemardesque, qui contredit la réalité ce qui lui fait tenir du fantastique naturel, c’est l’inconnu ici qui amène le spectateur à douter. Pour d’autres raisons le Fulgor porte-lanterne (annexe 2) est un animal qui entre dans la catégorie de ce que l’on pourrait qualifier de fantastique naturel. Le Fulgor

Avant le XVIIIe, l'Art est intimement lié au divin. L'artiste est un intercesseur entre deux mondes: l'au-delà et le réel terrifiant. Il est au service d'une vérité qui le dépasse. La notion d'auteur n'existe pas. Les artistes ne signent pas les oeuvres. Le monde ne "consomme" pas l'art. L'art a une fonction rituelle, voire magique. L'émergence du mot "artiste" apparait à la Renaissance, quand advient avec lui la notion de "spectateur". L'art est alors délivré de sa fonction utile et pratique

beaucoup plus noble : elle s’encadre et se fait admirer dans les intérieurs privés comme sur les cimaises d’un musée. Joseph Nicéphore Niépce, passionné de recherche fondamentale, tente de mettre au point une technique qui permette d'obtenir une image dérivant du réel puis de la fixer. Les recherches menées avec l'aide de son frère Claude puis avec Daguerre, un peintre créateur de décors illusionnistes, permettent la naissance de la photographie. Il s'agit en fait de la première photographie jamais réalisée

son aide précieuse. On a peu étudié les manuscrits des recueils de Hugo antérieurs à l’exil. René Journet et Guy Robert ont pourtant fait une transcription extrêmement rigoureuse et très précieuse de quatre recueils, Les Feuilles d’automne, Les Chants du crépuscule, Les Voix intérieures et Les Rayons et les ombres. Cependant, ils insistent eux-mêmes sur le fait que les corrections visibles dans ces manuscrits n’apportent que des informations partielles sur la méthode créatrice de Hugo : « Les 4

lisibilité » des œuvres, c’est-à-dire le repérage des significations ou interprétations qui les entourent. L’architecture d’un musée obéit à des consignes et des contraintes tracées dans un programme[1] défini conjointement par le maître d’ouvrage, commanditaire du bâtiment (souvent une instance politique) et le conservateur du musée. Les maîtres d’œuvre (les architectes) de musée obéissent ainsi à des exigences diverses, et c’est bien sûr la raison d’être du musée, conserver des œuvres d’art ou présenter

des mythes qui fondent leur humanité. « La fonction des mythes cosmogoniques n’est pas d’expliquer scientifiquement le monde. Elle est de constater que le monde tel que les hommes le connaissent repose sur un ordre des choses ; c’est un constat que fait le mythe. » Et l’ordre des choses est que ce qui a été commencé continue. Certains penseurs chinois, contemporains ou non, estiment que la Chine n’a pas de mythologie au sens propre, mais plutôt des légendes. Le mythe se situe dans un autre temps