La Poésie Un Miroir Brouillé De La Société

est-ce que toutes les autobiographies sont des récits ? Est-ce que tous les récits sont rétrospectifs ? Ne peut-on pas concevoir des écritures de soi par des formes scripturaires autres que le récit en prose ? Ne peut-on pas raconter sa vie par la poésie, le roman photographique, la bande dessinée, le montage photographique comme l’ont fait beaucoup d’écrivains ? (Jean-Paul Sartre, Marguerite Duras, Roland 1 Delon, Michel « Entretien avec Philippe Lejeune : Une pratique d’avant-garde », in Les

sont des caricatures de médecins dépassant le ton de la plaisanterie malicieuse pure et simple. Sans abandonner tout esprit satirique, l’oeuvre célèbre avec gaieté une certaine Angleterre où les conventions sociales les plus absurdes engendrent une poésie inattendue. Il en ressort l’image idéalisée et nostalgique d’une Angleterre excentrique et cordiale, originale et riche d’une humanité bigarrée. Comme il se doit dans tout bon roman victorien, le livre s'achève par des mariages. Les quatre premiers

pour détailler mieux le tableau de cette époque on a appelé à une description sommaire des arts décoratifs, le domaine desquels est considéré le préféré du style rocaille. Le troisième chapitre expose une étude approfondie de la société de l’époque rococo. C’est la société qui donne naissance aux phénomènes culturels, donc on ne peut pas comprendre bien le phénomène si on ne connait son cadre social. On examine de près le caractère ludique du rococo et on trace des concordances avec l’atmosphère joyeuse

............................................................................................................. 123 L'espace dans la littérature .................................................................................. 127 L’espace dans la poésie....................................................................................... 128 L’espace dans le théâtre ...................................................................................... 130 L’espace dans le roman ................

pensez-vous… C’est Clairville. C’est mon ami. C’est votre amant. » (l. 47 et 48). Les conflits majeurs ne sont plus entre la patrie et l’amour privé, entre l’honneur et l’amour mais entre des sentiments qui lient les hommes en société proche, l’amitié et l’amour. Les liens qui tissent la société civile, les contrats tacites, sont mis à mal et font la tragédie bourgeoise. C’est d’un point de vue moral, celui de la loyauté, que le dilemme est pathétique, voire tragique. Les ruptures de la phrase, conformes au

implications logistiques d’un souci de respect d’une tradition ou au contraire d’une recherche d’inédit, de surprise, comme autant de facteurs qui conditionnent le plaisir du spectateur, du lecteur, ou son déplaisir ; et d’analyser comment l’image qu’une société, à telle époque, veut donner d’elle-même, se mue en enjeu symbolique et esthétique. Histoires de la modernité ? Hans Robert Jauss, théoricien de la pratique de la réception, a dressé un panorama historique du devenir de la notion de modernité4. Hans-Robert

Chapitre 1 > Le texte théâtral A B ......................................................................................................... 9 Les caractéristiques du texte théâtral L’action et les personnages Chapitre 2 > Le théâtre, miroir du monde : Petite histoire du théâtre à partir de quelques scènes d’exposition A B C D E .........................................................................................................................................................

du mythe S’il se refuse à exhiber sur la scène la sanglante dépouille d’Hippolyte, Racine se souvient néanmoins de la force de telles images. Dans le récit de Théramène (acte V, scène 6), il a soin de donner libre champ au sombre envoûtement d’une poésie morbide, tout en canalisant l’expression de cette incommensurable violence dans les bornes du carcan classique. En cherchant à concilier les contraintes de la rigueur classique et le désordre primitif de la nature, Racine crée une tension dramatique

perfection ; on a une Bible ouverte sur sa cheminée, un crucifix et du buis bénit à son lit ; l’on ne jure plus, l’on fume peu, et l’on chique à peine. – Alors on est chrétien, l’on parle de la sainteté de l’art, de la haute mission de l’artiste, de la poésie du catholicisme, de M. de Lamennais, des peintres de l’école angélique, du concile de Trente, de l’humanité progressive et de mille autres belles choses. – Quelques-uns font infuser dans leur religion un peu de républicanisme ; ce ne sont pas les

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