La Rafle Film

l’absurdité de la cause pour laquelle ils sont là. 2) Analyse de la représentation de la guerre dans le film « Ce film n’est pas sorti, il s’est échappé ». Voilà une des premières choses que déclare Robert Altman quand on l’interroge sur son film au festival de Cannes en 1970, alors qu’il est en compétition officielle. En effet, M*A*S*H est certes un film de guerre, mais un film du genre qui tranche très clairement avec ce qui prédomine alors à Hollywood au moment de sa sortie en janvier

n'ont pas tous été résistants, loin de là. Exemple très célèbre à connaître: le film Le| |chagrin et la pitié, de Marcel Ophuls, 1971 (docs 1-2 p 274). Après la guerre, il est allé s'entretenir avec des Français de tous bords (et notamment avec un | |homme qui s'était engagé dans la SS). Son film montre des Français lâches, égoïstes, très loin du mythe du résistant près à se sacrifier. Elément important: ce | |film a été interdit en salle, ce qui montre bien que l'Etat voulait contrôler la mémoire

Nagasaki. Le bilan de la guerre, guerre totale – toutes les ressources sont mobilisées pour l'effort de guerre, la production d'armement ; la science est mise à contribution (arme atomique, avions V1 et V2 en Allemagne) ; des millions de personnes sont raflées pour travailler en Allemagne – – – humain : 50 millions de morts, conflit le plus meurtrier de l'Histoire, civils compris (bombardements, génocide, la Pologne perd 15% de sa population en 1945 par rapport à 1939) ; brutalisation et mépris

comédies banalisent l’Occupation (« La traversée de Paris » en 1956 – « La grande Vadrouille » en 1966) 
 C. Des mémoires occultées par la mémoire officielle qui s’impose La question difficile de la déportation 
 1956, Nuit et Brouillard film d’Alain Resnais : présence d’un képi de gendarme français 
devant le camp d’internement de Drancy censurée 
 Question des déportés raciaux dérange : non reconnaissance du rôle de l’Etat (RATP, 
SNCF, police!) dans la déportation 
 Reconnaître

Etant plus jeune, le narrateur se construit un premier récit de la vie et de la rencontre de ses parents avant lui, grâce à des confidences et informations obtenus de leur part. Puis un jour, alors qu’il a quinze ans, il visionne avec sa classe un film sur les camps de concentration. Assis à côté d’un des ses camarades qui commence à faire des blagues sur les juifs, le narrateur commence à rigoler, mais au fond de lui une grande rage se réveille et il se jette sur le garçon pour le battre. Rentré

du STO, de la "politique des otages"...) - le traumatisme lié à la politique de collaboration menée par le régime de Vichy - le traumatisme lié à la SHoah et à la participation des autorités françaises (police, RATP, SNCF) au génocide des juifs (rafle du Vel' d'Hiv") - un traumatisme si puissant qu'il empêche l'émergence d'une mémoire objective, qu'il rend difficile le travail des historiens - un traumatisme qui empêche les Français de regarder dans les yeux leur passé - jusqu'aux années 1970, une

population ? Comment soumettent-ils la population ? (idéologie et moyens) Comment et par quels moyens les régimes totalitaires sont-ils nés et se sont-ils développés ? I/ Aux origines des régimes totalitaires a) Les éléments intemporels Cf. « La Vague » (film) Totalitarisme = autocratie Un groupe d’individu ou un individu prennent le pouvoir L’idée qu’il faut s’intégrer à un groupe, faire partie du groupe Pour qu’un régime totalitaire se mette en place, il doit y avoir un leader après un vote Ce n’est

Pétain qui reconnaît la défaite de la France). L'aide active de l’administration française (police) est passée sous silence, notamment celle qui à aider à la déportation. Le pouvoir politique contrôle la censure : Nuit et Brouillard, d'Alain Resnais (Film) est censuré (un trait masque le képi d'un gendarme français qui garde un camp de transition à Pithiviers.) 2.Des sociétés peu réceptives. Les survivants ont beaucoup de mal à évoquer leur histoire et la société est peu réceptive : *Simone Veil est

1914. Le réseau Manouchian était constitué de 23 résistants communistes, dont 20 étrangers, des Espagnols rescapés de Franco, enfermés dans les camps français des Pyrénées, des Italiens résistant au fascisme, Arméniens, Juifs surtout échappés à la rafle du Vel'd'Hiv de juillet 1942 et dirigé par un Arménien, Missak Manouchian. Il faisait partie des Francs-tireurs et partisans - Main-d'œuvre immigrée. Ils sont arrêtés en novembre 1943 et jugés en février 1944, condamnés à mort le 21. Les 22 hommes

Petit à petit, l’image de la France sous l’Occupation nazie est moins glorieuse. Un autre mythe remplace donc la « Légende dorée » : celui de la « Légende noire », dans lequel tous les Français étaient considérés comme des collaborateurs. Un autre film témoigne de ce changement : « Lacombe Lucien », de Louis Malle (1974), dont le héros fait partie de la Milice (police française chargée de l’arrestation des juifs entre 1943 et 1944). Par ailleurs, les historiens commencent à avoir accès aux archives