La Recherche Du Bonheur Est Elle Nécessairement Immorale

fait que la vérité ou la réalité peuvent constituer des obstacles à notre désir d’être aimé, admiré, estimé, reconnu par les autres, d’atteindre des buts que nous nous sommes fixés, en somme d’être heureux en fonction de notre propre définition du bonheur. Nous ne pouvons pas changer le réel, mais nous pouvons modifier la perception qu’autrui a de celui-ci, en lui présentant l’illusion comme la réalité. Rousseau dit : « Si c'est la raison qui fait l'homme, c'est le sentiment qui le conduit ». Le mensonge

s'abandonner. On voudrait tourner le vouloir, la volonté d'un but, le risque que l'on pourrait courir en se donnant un but à soi-même; on voudrait se décharger de la responsabilité ( - on accepterait le fatalisme). Enfin: le bonheur, et, avec un peu de tartuferie, le bonheur du plus grand nombre. On se dit: 1) un but déterminé n'est pas du tout nécessaire; 2) il n'est pas possible de prévoir ce but. Maintenant que la volonté serait nécessaire dans son expression la plus forte, elle est justement

ensemble de règles ? On considère souvent la morale comme un ensemble de devoirs, ou de règles qu'il faut suivre dans la conduite de sa vie. Les Anciens au contraire, sans nier l'existence des devoirs, voyaient dans la morale essentiellement la recherche d'un perfectionnement personnel caractérise par les vertus. C'est, comme on le verra, la grande crise de la théologie chrétienne à la fin du Moyen Age qui est à l'origine de ce changement de point de vue dont il faudra examiner le bien fondé.

l’homme lui même. Il peut réussir dorénavant à « humaniser la nature » au service de ses propres intérêts. Tout cela grâce à des connaissances solides et la maîtrise des techniques qui proviennent de grands travaux. On peut guérir un homme grâce aux recherches des scientifiques et des laboratoires. Descartes montre, par exemple, que la médecine est un grand bien pour l’homme en affirmant dans Le Discours sur la méthode (1637) que « Ce qui n’est pas seulement à désirer pour l’invention d’une infinité d’artifices

multiples satisfactions surtout lorsqu’on choisit son métier par vocation. On l’exerce avec amour, il nous rend heureux et satisfait des résultats de nos efforts. Il en est même pour le travail exercé bénévolement, qui constitue une source de bonheur et un exemple de solidarité sociale. En conclusion, je crois que si tous les citoyens accordaient un peu plus de considération au travail rigoureux, méthodique et organisé, le travail tout court, nous ne connaitrons pas la situation que nous vivons

thèse II. 1. Une morale des conséquences. Le bonheur comme critère de la morale. (= La morale comporte beaucoup de conséquences mais le bonheur est le critère de la morale. ) Si les morales de l’autorité ne sont pas fondées, il n’y a pas de bien en soi et si la vie sociale nous rend égoïste et non plus altruiste, de nouveau, on peut se demander : « selon quel(s) critère agir ? ». La doctrine utilitariste soutient que le bonheur est désirable et que c’est la seule chose désirable

ici brièvement sur l'opposition Kant / Rousseau que nous avions présentée dans le cours sur vérité et morale. Chez Kant, la raison seule peut nous indiquer, par le "test d'universalisation" imposé par la "Loi morale", ce qu'est l'action morale ou immorale. La Loi morale s'énonce : "Agis toujours de telle sorte que la maxime de ton action puisse être établie en loi universelle". Pour savoir ce que je dois faire, je n'ai pas besoin de consulter un "sentiment" intérieur, je dois établir si la règle que

pas attendre de les étudier toutes pour en faire une synthèse avant de délibérer d’un parti à prendre. La loi elle-même n’est qu’une aide bien vague. Elle ne couvre pas toutes les situations de la vie. Il arrive aussi que la loi soit jugée comme immorale. Dans ce cas, il est évident que l’on ne peut pas s’appuyer sur la loi pour en dénoncer le mal. Où est le critère qui jugera alors la loi ? De quel point de vue juger ? B. Le bien comme utilité sociale     On peut toujours dire que c’est la société

pas attendre de les étudier toutes pour en faire une synthèse avant de délibérer d’un parti à prendre. La loi elle-même n’est qu’une aide bien vague. Elle ne couvre pas toutes les situations de la vie. Il arrive aussi que la loi soit jugée comme immorale. Dans ce cas, il est évident que l’on ne peut pas s’appuyer sur la loi pour en dénoncer le mal. Où est alors le critère qui jugera la loi ? De quel point de vue juger ? B. Le bien comme utilité sociale     On peut toujours dire que c’est la

pas attendre de les étudier toutes pour en faire une synthèse avant de délibérer d’un parti à prendre. La loi elle-même n’est qu’une aide bien vague. Elle ne couvre pas toutes les situations de la vie. Il arrive aussi que la loi soit jugée comme immorale. Dans ce cas, il est évident que l’on ne peut pas s’appuyer sur la loi pour en dénoncer le mal. Où est alors le critère qui jugera la loi ? De quel point de vue juger ? On peut toujours dire que c’est la société qui fournit la morale. La