La Religion Est Elle Contre Nature

2 SCOTT ATRAN, In Gods We Trust. The Evolutionary Landscape of Religion, Oxford, Oxford University Press, 2002 (version française à paraître chez Odile Jacob). PASCAL BOYER, Et l’homme créa les dieux. Comment expliquer les religions, Paris, Robert Laffont, 2001. Depuis que XIXe siècle annonça sa mort avec fracas, Dieu se porte mieux que jamais. Ni le capitalisme (en 1990, on estimait que seul 0.7% de la population américaine était agnostique)1, ni le communisme (à en juger par la vigueur contemporaine

Henri BERGSON (1932) Les deux sources de la morale et de la religion Un document produit en version numérique par Gemma Paquet, bénévole, professeure à la retraite du Cégep de Chicoutimi Courriel: mgpaquet@videotron.ca dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" fondée dirigée par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée

elle contient des principes moraux, n'a pas le moindre caractère universel puisque n'étant pas supérieure aux dispositions légales de chaque état. De ce fait, certains pays ne l'ont pas confirmée considérant qu'elle n'avait pas vocation à s'appliquer contre leurs règles locales. La déclaration de droits de l'enfant de 1989 s'est heurtée aux même écueils dans certains pays pratiquant le mariage des mineures, en interdisant aux femmes l'accès à l'éducation, en faisant travailler des enfants ou en les transformant

faciliter la pensée qu’il n’y a pas de liens entre ces deux derniers. Ces deux conceptions nous permettent de voir que le droit et la religion n’entretiennent pas des relations biens précises, il n’est pas toujours aisé de bien cadrer les relations du droit et de la religion. Tout d’abord il faut se poser la question : qu’est-ce que le droit, qu’est-ce que la religion ? Le droit est un ordre social de contrainte, un ensemble de règles destiné à organiser la vie en communauté et en soumettant les hommes

méfier. TEXTE 2 = CALLICLES (Sophiste, contre Platon) Dit que la philo ne sert à rien, et est même dangereuse. Autre conception de la philosophie. • 1ère partie : contradiction entre Nature et Loi La loi du plus fort dans la Nature, le bien est imposé par le plus fort (loi naturelle, loi des animaux). La Loi créée par les Hommes inverse cela = ce qui est mauvais est souvent la loi du plus fort qui contraint les autres : Nature et Loi se contredisent. - Les faibles

mais la relation entre le bourreau et la victime. Cela nous fait revenir sur la loi de la nature. La violence et la cruauté que décrit Sade ne sont pas tellement en fonction du sexe des victimes mais plutôt sur la relation entre forts et faibles. Voilà comment Sade reste fidèle aux matérialistes et au concept de l’existence de l’animalité dans les êtres humains. Il insiste sur la notion de l’état de nature et rappelle à ses lecteurs l’irrépressible cri de l’instinct qui est présent en nous tous

philosophique. Dans ce texte David Hume s’attache à la religion et plus particulièrement à la religion comme une échappatoire de la misère, caractéristique première de l’Homme. De plus il donne à la religion la force de faire disparaitre ou du moins affaiblir nos craintes face à l’inconnu et à la nature. Hume semble vouloir chercher l’origine du sentiment religieux dans l’expérience de l’Homme et à travers cet extrait poser le problème de cet encrage dans la religion ; c'est-à-dire le fait qu’il y aurait un danger

M. Laville Classes terminales LE FAIT RELIGIEUX I Définitions : . Parler de « fait religieux », c’est se placer en dehors d’une religion particulière, et tenter de situer ce qui est commun à toutes, et même au-delà, jusque dans des formes apparentées, telles que les sectes et certains mouvements sociaux politiques. . Il ne sera pas ici question de Dieu (dont on sait depuis Kant qu’il ne peut être prouvé par l’exercice

brimades physique…).la violence est donc un moyen de dégradation de l’homme. II) LES ARGUMENT POUR SOUTENIR LA VIOLENCE � Argument 1 :l’homme étant un homme d’instincts, il est naturellement violent. � Explication : la violence est inhérente à la nature humaine. � Citation : « l’homme n’est point un être débonnaire, mais quelqu’un qui doit porter en son compte une bonne somme d’agressivité » Freud, Métapsychologie � Explication : la violence est innée en l’homme. � Argument 2 : l’homme a cette

TEXTE 1 : Épicure, vainqueur de la religion Lucrèce, De la Nature, 1, v. 62-83 Alors qu'aux yeux de tous l'humanité traînait sur terre une vie abjecte, écrasée sous le poids d'une religion dont le visage, se montrant du haut des régions célestes, menaçait les mortels de son aspect horrible, le premier, un Grec, un homme, osa lever ses yeux mortels contre elle, et contre elle se dresser. Loin de l'arrêter, les fables divines, la foudre, les grondements menaçants du ciel ne firent qu'exciter davantage