La Renaissance Mécénat

importante de la puissance publique sur la culture proprement dite. Ainsi, de nombreuses grandes entreprises ont des collections d’œuvres d'art telles qu’elles ouvrent des musées privés. Des hommes d'affaires et milliardaires n'hésitent pas à réaliser du mécénat et par leur philanthropie alimentent de grandes fondations (qui portent d'ailleurs souvent leur nom) et qui ont développé des actions dans le secteur de la culture, des arts et de l'enseignement artistique (des grands musées comme le Metropolitan

depuis le vaste château de Versailles, modèle architectural de nombreux palais européens et dont il a dirigé la construction. Une cour soumet la noblesse, étroitement surveillée, à une étiquette très élaborée. Le prestige culturel s'y affirme grâce au mécénat royal en faveur d'artistes tels que Molière, Racine, Boileau, LLully, Le et Le Nôtre, ce qui favorise l'apogée du classicisme français, qualifié, dès son vivant, de « Grand Siècle » . L'Histoire de France au xviie siècle est marquée par l'apogée

orgues du facteur romantique Aristide Cavaillé-Coll. L'église Saint-Maclou est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Elle possède un portail à cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées datant de la Renaissance. Tout proche, l’aître Saint-Maclou est un lieu étrange et exceptionnel. Son histoire remonte à la Grande Peste noire de 1348 qui tua une grande partie de la population. L’aître servit d’ossuaire. Aujourd’hui, l’ensemble abrite l’École régionale

étoiles ». En 1556, elle est le nom donné au groupe de 7 grands poètes français de la Renaissance (Baïf, Ronsard, Du Bellay, Peletier, Belleau, Jodelle, Pontus de Tyard). Le genre dominant est la poésie. La doctrine de la Pléiade est résumée dans le livre Défense et illustration de la langue française, écrit par Du Bellay. Ecrivains représentatifs Ronsard Les Amours, Du Bellay Les Regrets Contexte historique : le mécénat amène de nombreux écrivains à faire l’éloge de la politique en place : nationalisme

Phèdre de Racine et le XVIIe siècle Faits historiques et courants littéraires A cette époque, le régime politique est autoritaire et autocratique. La monarchie sous Louis XIV est forte. La création est alors sous sa puissance et le mécénat aide les artistes à vivre puisque les droits d’auteurs n’existent pas encore. Peu à peu, tout se centralise autour de Louis XIV qui devient le « Grand Mécène ». C’est aussi le triomphe du catholicisme. C’est le retour à la religion forte, la religion

Lucina. 2. Rome : foyer artistique majeure : Rome est, au XVII siècle, la capitale de l’art. Le prestige, la grandeur des monuments et des œuvres de l’Antiquité comme de la Renaissance, la vie pittoresque et colorée des bords du Tibre, le charme de la campagne aux ruines éparses y attirent les artistes tout autant que le mécénat de l’Eglise, des familles princières et de l’aristocratie. Les transformations apportées par les papes dans l’architecture et l’urbanisme sur les règne le Bernin, les constructions

s'épanouit à Londres à partir des années 1570, déploie ses sanglants récits historiques à ciel ouvert, dans les arènes d'édifices nouveaux. Grâce à Shakespeare, son principal représentant, qui a exploré tous les genres, il ne cesse d'enflammer les renaissances de l'art théâtral : une esthétique très libre, qui est parfois qualifiée de « baroque », par opposition à l'esthétique classique – soumise à de strictes règles –, va s'imposer au XVIIe s. L'espace théâtralAvant la fin du XVIe s., il n'existait

antérieures tout en montrant comment les améliorer. L’innovation n’émerge pas du jour au lendemain ; elle est le fruit d’une ou plusieurs expériences, de discussions ou souvent d’une circulation entre différents acteurs de l’innovation. A partir de la Renaissance, la science désigne l’ensemble des connaissances et des savoirs. Elle est définie par le Dictionnaire de l’Académie, en 1694, comme « connoissance certaine et évidente des choses par leurs causes ». Les sciences sont donc l’ensemble des connaissances

l’aristocratie germanique reçoivent l’éducation barbare traditionnelle (histoire des héros, maniement des armes) → indifférence du destin de la culture classique → l’école n’est pas maintenue par les barbares. Exceptions : Afrique du Nord fin Ve « la renaissance vandale » ou Théodoric, Roi ostrogoth en Italie malgré les guerres incessantes. Mais fin de l’école ne signifie pas fin de la culture classique, l’aristocratie qui y est attachée trouve les moyens de donner à ses enfants une éducation traditionnelle

De la renaissance aux lumières, on voit se développer en Europe des collections privées appelées Cabinets de curiosité ou Chambres des merveilles. Assemblage hétérogène d’objets insolites, rares, lointains ou merveilleux, il est de prime abord difficile d’en saisir la logique. Comment définir cet objet qui se caractérise aussi par sa disparité. Doit-on alors considérer qu’il existe « des » cabinets, différents selon des critères géographiques, temporels, sociaux ? Quant au contenu des collections