La Règle De Bienséance

l'écriture fera l'admiration de nombreux auteurs du xxe siècle tels que Valéry, Gide, Camus, ou Ponge. Or pour donner l'impression de naturel, il importe avant tout de ne pas choquer le lecteur. C'est pourquoi les règles de vraisemblance et de bienséance jouent un rôle majeur au xviie siècle.La vraisemblance correspond à ce qui peut paraître vrai. L'objectif n'est pas de représenter la vérité mais de respecter les cadres de ce que le public de l'époque considère comme possible. Boileau a pu dire

déroulement d’une histoire réelle). d. La règle de bienséance Dans un souci de bienséance, le spectacle ne doit pas choquer les spectateurs. C’est pourquoi violence et intimités physiques sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportées aux spectateurs sous forme de récits. Quelques exceptions comme la mort de Phèdre chez Racine ou celle de Don Juan chez Molière sont restées célèbres.   e. La règle des trois unités • L’unité de temps

De plus, la question porte sur les conventions théâtrales, ce qui suppose qu’elles ont été définies dans l’introduction. Eléments pour l’introduction : Rappeler les origines du théâtre en précisant qu’il s’agit d’un genre codifié (règle des 3 unités, bienséance, vraisemblance…) dès l’Antiquité par Aristote. Evoquer rapidement son évolution (classicisme, drame romantique qui tend à abolir la frontière entre le comique et le tragique, théâtre moderne marqué par l’absurde, par la réécriture d’œuvres

lettres de noblesse et de plaire à un public plus exigeant. Les Sosies de Jean de Rotrou, publié en 1636, constitue un excellent exemple d’une pièce à mi-chemin entre le théâtre irrégulier et romanesque de la tragi-comédie baroque et l’esthétique réglé de la comédie classique. Dans Les Sosies, on assiste à la reprise du mythe d’Amphitryon mis en scène par Plaute dans l’Antiquité et adapté à maintes reprises par la suite, notamment par Molière qui en fera une pièce célèbre. Rotrou, tout en suivant

registres de langue, au nom de la sacro-sainte règle de la bienséance (voir plus bas). - L’établissement de règles et de contraintes, et ce dans tous les genres littéraires. Citons pour le théâtre la règle des trois unités (unité de lieu, de temps et d’action) édictée par Boileau dans son Art poétique : « Qu’en un lieu, en un jour, un seul fait accompli/ Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli .» La règle de la bienséance est également établie, au nom de la vraisemblance

du romantisme a) la liberté : Les romantiques voulaient un 14 juillet des lettres (révolution littéraire) La liberté par la forme et le contenu Règles imposées par le classicisme (racine, bienséance (pas de scène choquante), Règle des 3 unités Refus de la règle de bienséance (mort) Refus de la règle des 3 unités Refus de la vraisemblance On peut rire et pleurer (mélange de tous et de genre (Shakespeare)) Met de coté les formes fixes (vers, sonnet) et on a un style plus libre La mort

de l’imagination et dans le style. Cette exubérance éclaire notamment les tragi-comédies de Corneille telles que Clitandre, Médée ou Le Cid. Cependant ce style ne plait pas à tous les spectateurs et lecteurs et en réponse on créé les règles de la bienséance pour redonner de l’ordre et de la finesse sur scène. Le théâtre baroque correspond à une méditation sur le monde, la mort et l’apparence. Les pensées sont sombres, morbides, et pessimistes. Sur scène, les décors sont surchargés, et colorés de même

t-il ? On peut faire un parallèle entre l'existence des êtres humains et les règles de droit. La naissance d'une règle est plus ou moins aisée selon le régime politique. Elle passe parfois de façon indolore, mais aussi parfois dans la douleur. Ensuite, vient l'âge adulte, où la règle de droit est à son apogée. Et enfin, pour finir, la vieillesse voit la disparition de la règle de droit, remplacée par une autre. Le droit doit correspondre aux besoins de la société et est donc en perpétuelle

classicisme => côté violent,extrême est dominé par la lucidité ( source de désespoir, souffrance de Phèdre) 2. plan dramatique • l’expression reste très sobre à cause de la règle de bienséance => des personnage irrésistiblement attirés par l’autre mais pas de contact physique (famille royale et règle de bienséance) Phèdre se fait des fantasme car ne peut pas touché hippolyte ( Acte II, 5, première tirade) Elle ne peut pas établir de contact physique « yeux »(v.691) même pas avec le regard

des espaces réservés pour le chœur, les acteurs, l’arrivée des dieux, etc. Argument : Au fil des siècles les conventions se modifient mais elles continuent d’exister.  Exemple : le théâtre classique français et la règle des trois unités (lieu, temps, action) + règle de bienséance (ne pas choquer les spectateurs) et de vraisemblance. 2) Ces conventions sont liées à la nature même du théâtre dont la finalité est la représentation Argument : La représentation dans un espace clos rend inévitable