La Saignée Henry Céard Henry Céard

doit d'ailleurs l'idée du roman «miroir du monde»: miroir révélant sans pitié, mais sur le mode souriant, la vérité des êtres et des sentiments, mais aussi miroir révélant les travers et les petitesses de la société (le Rouge et le Noir, 1830; Vie de Henry Brulard, 1834-1836, édition posthume en 1890; la Chartreuse de Parme, 1839). Balzac: Le «réalisme» d'Honoré de Balzac est tout différent de celui de Stendhal. Ses écrits ont pourtant, eux aussi, quelques traits qui tiennent du romantisme: intérêt pour

Pourtant, à partir de 1701, le maître et l’élève entament une correspondance qui va trouver son aboutissement lorsqu’en 1711, le Grand Dauphin meurt de la variole. Fénelon prépare son ancien élève à régner mais, le 19 février 1712, la rougeole et les saignées des médecins emportent le petit-fils de Louis XIV ! Fénelon en ressent un tel chagrin qu’il va demeurer plusieurs jours sans bouger, sans parler, comme s’il avait perdu la raison. Il meurt à Cambrai, ville dont il était l’archevêque depuis vingt

Pourtant, à partir de 1701, le maître et l’élève entament une correspondance qui va trouver son aboutissement lorsqu’en 1711, le Grand Dauphin meurt de la variole. Fénelon prépare son ancien élève à régner mais, le 19 février 1712, la rougeole et les saignées des médecins emportent le petit-fils de Louis XIV ! Fénelon en ressent un tel chagrin qu’il va demeurer plusieurs jours sans bouger, sans parler, comme s’il avait perdu la raison. Il meurt à Cambrai, ville dont il était l’archevêque depuis vingt

migraine. Mme Hamard est malade, Caroline demande à son frère d’aller voir son fils Émile. Retour de Flaubert à Rouen pour quelques jours, et deuxième crise nerveuse. Mort de Madame Hamard, ce qui donne lieu à « des scènes horribles ». Après trois saignées, Flaubert est au lit avec un séton dans le cou, soigné à coups de pilules, de tisanes, et mis au régime par son père qui veut le « garder longtemps ». Mais « le moral est bon parce que je ne sais pas ce que c’est que d’être troublé ». Motte, l’oncle