La Satire Des Vices Le Misanthrope

à la table des matières Les drames d'amour ne sont pas les drames du désir ; ce sont bien plutôt les drames de l'orgueil. Du côté du désir il n'y a rien à trouver qui vaille la peine, si ce n'est peut-être cette aride pensée qui est que les vices rendent les hommes sociables et accommodants. Au contraire l'orgueil ne peut transiger ni s'accommoder. Par le désir le voilà aussitôt lié et aussitôt en révolte. Il ne peut en être autrement que si l'âme reconnue de l'autre est vraiment une âme sœur

a plus de honte maintenant à cela : l'hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus. Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer aujourd'hui, et la profession d'hypocrite a de merveilleux avantages. C'est un art de qui l'imposture est toujours respectée; et quoiqu'on la découvre, on n'ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des hommes sont exposés à la censure, et chacun a la liberté de les attaquer hautement;

câble qui tient et comprime l’humanité est formé de deux cordes ; l’une ne peut céder sans que l’autre vienne à se rompre. » (Diderot, lettre du 3 avril 1771 à la princesse Dashkof, éd.cit. p. 1016-1017) La critique de l’Eglise n’est pas nouvelle : satire des mœurs des ecclésiastiques dès le Moyen Age, critique au XVIe siècle de l’organisation hiérarchique de l’Eglise et de la tradition qu’elle a ajoutée aux textes sacrés. Au XVIIIe siècle, les textes sacrés eux-mêmes sont remis en question et l’autorité

Retour à la table des matières Les drames d'amour ne sont pas les drames du désir ; ce sont bien plutôt les drames de l'orgueil. Du côté du désir il n'y a rien à trouver qui vaille la peine, si ce n'est peut-être cette aride pensée qui est que les vices rendent les hommes sociables et accommodants. Au contraire l'orgueil ne peut transiger ni s'accommoder. Par le désir le voilà aussitôt lié et aussitôt en révolte. Il ne peut en être autrement que si l'âme reconnue de l'autre est vraiment une âme sœur

ces lectures vous invitent à des références qui développeront votre culture générale et citoyenne. Liste de lecture non exhaustive Théâtre : Corneille, Le Cid, L’Illusion comique Racine, Phèdre, Bérénice Molière, Dom Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu Ionesco, Le roi se meurt, Rhinocéros

sont chantés en langue romane, tandis que le latin sert pour l’expression écrite de la litterature. Les vers sont adoptés comme forme d’expression par: ▪ L’Epopée ▪ Le Roman ▪ les Chroniques ▪ les Fabliaux ▪ les Satires ▪ le Drame primitif Ce sont les Jongleurs qui colportent la poésie sous la forme des vers chantés. L’épopée vêt au Moyen Age la forme des chansons de geste qui sont de longs poèmes composés de milliers de vers dans le but de glorifier des

„Le masque était devenu la visage même“ (Raz de marée). Ce n’est pas en accusateur intransigeant, mais avec une ironie bienveillante que Maurois dépeint les travers et faiblesses de ses personnages. „J’ai toujours cru la charité plus vraie que la satire“, dit-il. Bien souvent la vie (ou bien l’auteur) place les personnages dans une situation qui, vue du dehors, apparaît quelque peu ridicule, paradoxale et piquante, mais à laquelle ils ont été amenés peu à peu, de façon naturelle, et dont, partant

fragment est de mise : Pensée, maximes : réflexions des moralistes liée à cette époque.; netteté et clarté dans la mise en forme de la pensée. Vision de la cour par La Bruyère dans son chapitre De la cour et des Grands. I) Lieu de tous les vices et des artifices (et de la dissimulation). A ) Masque social et hypocrisie. Remarque 2. Métaphore de l’acteur qui compose ses gestes et son apparences. Remarque 48 page 30 : Ménophile « masque toute l‘année«  en empruntant sa profession

femmes galantes ? un joueur effréné, sans l'envelopper de fripons, s'il ne l'est pas déjà lui-même ? Tous ces gens-là sont loin d'être vertueux ; l'auteur ne les donne pas pour tels : il n'est le patron d'aucun d'eux, il est le peintre de leurs vices. Et parce que le lion est féroce, le loup vorace et glouton, le renard rusé, cauteleux, la fable est-elle sans moralité ? Quand l'auteur la dirige contre un sot que sa louange enivre, il fait choir du bec du corbeau le fromage dans la gueule du

l'envelopperdefripons, s'il nel'est pasdéjà lui-même ? Tous ces gens-là sont loin d'être vertueux ; l'auteur ne les donne pas pour tels : il n'est le patron d'aucun d'eux, il est le peintre de leurs vices. Et parce que le lion est féroce, le loup vorace et glouton, le renard rusé, cauteleux, la fable est-elle sans moralité ? Quand l'auteur la dirige contre un sot que sa louange enivre,