La Science Peut Elle Satisfaire Notre Desir De Verite

produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, bénévole, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection développée en collaboration avec la Bibliothèque Paul-Émile-Boulet de l'Université du Québec à Chicoutimi Site web: http://bibliotheque

Les créateurs avaient écrit beaucoup de « discours », « préfaces » pour expliquer ou justifier leur choix. Par contre, les théoriciens cherchent établir des lois, des normes pour expliquer et pour imposer la doctrine classique qui triomphe. On peut dire que cette génération a consacré le classicisme pour les générations suivantes, futures. Dans tous les théoriciens, la finalité de l’art est de plaire mais pour éviter la critique religieuse, ils ajoutent toujours qu’il faut apprendre aussi

raison. Les recherches effectuées dans les différents domaines du savoir vont ainsi décisivement contribuer à modifier la vision que l’on se faisait de l’être humain. Dans certains domaines, on peut prendre toute la mesure de la nécessité de recourir à l’observation et à l’expérimentation pour fonder une science digne de ce nom. Le courant positiviste mettait très fortement l’accent sur l’observation, la mesure, l’examen minutieux des faits. Pour Auguste Comte, l’esprit humain, après les phases métaphysique

pathétique ? C’est également dans ces termes que le philosophe Pascal, au moment où la science naissante rappelait à l’homme sa petitesse, formulait une angoisse nouvelle : Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie[2] Par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point, par la pensée, je le comprends. [3] La première citation exprime le désarroi de l’homme moderne face à ce que sa science vient de découvrir : le monde n’est pas clos et ordonné, comme on le pensait depuis

donc être prisonnier de ses illusions, prisonnier de sa dureté de cœur, et de son péché au point de ne plus se rendre compte de ce qui est mal, d’avoir en somme tellement l’habitude du mensonge, aux autres et à soi-même, qu’on ne reconnaît plus la vérité. Et si je ne sais pas ce que je fais, si je pèche par ignorance, alors je ne suis pas responsable, et je suis excusable. A l’inconscience de mes actes et à l’opacité de leurs motivations, répondrait donc le pardon, qui serait une façon de laver la

tous ses problèmes. Ainsi l’humanité progresse sur le chemin de la science et des avancées technologiques, visant toujours plus loin, avec toujours plus d’ambitions ; parfois la conquête de l’espace, d’autres le contrôle de la vie, tout est prétexte à progresser, à avancer sur cette route infinie du Progrès pour accéder au bonheur, accéder à l’inaccessible ; d’une certaine façon, faire de l’Homme un dieu vivant pour le satisfaire pleinement. Mais si ce Progrès est la source de l’accomplissement de

. La question de la vérité chez Hegel Clément Bertot Mémoire de maîtrise, année 2004-2005. Université de la Sorbonne, Paris IV PhiloSophie © avril 2007 Table des matières Remerciements ......................................................................... 5 Introduction .............................................................................. 6 Section 1 : La critique hégélienne des doctrines non spéculatives de la vérité .................................................

martinistes qu'en 1781. Quelques-unes de ses magnifiques œuvres ultérieures, dont par exemple la continuation des Mille et une nuits (1788) témoignent de cette expérience par leurs élans mystiques et ésotériques et leur thématique gothique. À ce propos, on peut remarquer que Cazotte appartenait à l'École de Lyon et qu'il a toujours eu un regard critique sur son siècle, et particulièrement sur l'esprit des Lumières et les philosophes. Voici un extrait de sa correspondance qui en témoigne : « N'appelez pas

théorique la science et ds le domaine pratique la liberté > les 2 autorités universellement reconnus ds nos sociétés ! certains reconnaissent aussi l'Église ou une autre loi religieuse > la double autorité de la science et de la liberté donne le ton à nos sociétés ! laisse de coté la question de leur bon sens « nos sociétés sont organisées pr la science et pr la liberté . C'est là un fait majeur de notre situation présente «  peut on parler de LA science ? : on oppose les sciences de la

............................................................. 25 Fonction du rêve : le rêve est le gardien du sommeil............................................................26 Sens du rêve : il est la réalisation (plus ou moins déguisée) d’un désir refoulé................... 26 L’élaboration du rêve........................................................................................................ 27 Le travail du rêve : condensation ; déplacement ; figuration ; élaboration secondaire...