La Soumission Librement Consenti

magazine Sciences humaines, dans son mensuel de mars 2010, nous propose d’étudier un dossier spécial consacré à la soumission sous toutes ses formes. Le dossier anatomie de la soumission sous la coordination de Jean-François Dortier et auteur de l‘article «salariés sont-ils des victimes consentantes ?», soulève de nombreuses questions concernant la servitude volontaire ainsi que la soumission à l’autorité. Serions-nous tous devenus des victimes parce que nous voulons le bien de notre propre asservissement

amener les gens a faire LIBREMENT ce qu'on souhaite qu'ils fassent ? Comment manipuler ? L'intervention que nous vous exposons a eu lieu lors de la conférence "Sommes nous manipulés ?" du professeur Robert-Vincent Joule, directeur de laboratoire de psychologie sociale de l'université de Provence. Le nom donné à cette conférence est toutefois modifiée par le professeur. Pour lui, les différentes question à se poser sont : Comment amener les gens à faire librement ce qu'on souhaite qu'ils

persuasives. Alors comment peut –on amener autrui à modifier librement ses idées et ses comportements ? Mme O va ainsi en faire les frais, par la technique de « l’amorçage » lors de l’achat d’un canapé. D’une première proposition s’avérant être un leurre, Mme O, sans contrainte va faire aboutir la seconde proposition du vendeur. Les auteurs s’appuient sur le principe que pose Kurt Lewin selon lequel, les actes librement consenties sont ceux qui ne subissent pas de contraintes telles que l'autorité

datant pour cet ouvrage entre 1972 et 1985), les auteurs tentent donc, avec humour, de vulgariser les principes de manipulation afin qu’ils soient compris et décelés par tous. Ces messieurs ont également coécrit un deuxième volet : La soumission librement consentie, publié en 1998. Nous verrons donc, dans un premier temps les éléments favorisants la manipulation, puis quelques grandes techniques de manipulation et enfin les usages qui en sont faits au quotidien. ① Eléments favorisants la manipulation

véritable convention. D’ailleurs, ce serait là encore contradictoire. L’esclavage est l’aliénation de sa liberté. Or, pour ceux qui la passent, une convention n’a de sens et n’est contraignante qu’en tant qu’elle est un acte de liberté. Je ne peux librement me déposséder de ma liberté. Ce même raisonnement vaut pour le peuple donc la liberté, appelée souveraineté, est, comme le précisera Rousseau dans la suite du texte, inaliénable. L’hypothèse est même encore plus absurde dans le cas d’un peuple qui

Chapitre 3 : L’influence sociale Les bases de l’influence sociale Les processus de l’influence sociale La production des normes Influence sociale et dissonance cognitive Les formes de l’influence sociale La conformité La soumission La soumission librement consentie La soumission à l’autorité L’impact de l’influence sociale Resistance, anomie, déviance L’influence des minorités La psychologie sociale s’est préoccupée de l’influence comme un mécanisme fondamental. Elle montre l’emprise que le social

Obéir est-ce renoncer à sa liberté ? Obéir consiste à faire ce que veut, ce que commande un autre. L'obéissance suppose un état de contrainte, parfois de soumission. Renoncer, c'est abandonner quelque chose, ou la prétention à quelque chose. Dans son acception courante, le mot liberté désigne le pouvoir de faire ce que l'on veut. Est libre la personne qui dispose d'elle-même comme elle l'entend, sans contrainte ni entrave. Quand on obéit à un parent, à un professeur ou à un patron, on

psychologie sociale, Gustav Nicolas Fischer, propose une définition intéressante de la Soumission Librement Consentie. Il s’agit selon lui d’un “type d’influence qui consiste à amener quelqu’un à se comporter de façon différente qu’à son habitude, en le manipulant, de telle sorte qu’il a le sentiment de faire librement ce qu’on lui demande”. La théorie de l’engagement explique  « la soumission librement consentie ». Comment faire pour changer les mentalités et les comportements des individus ? Cette

sens de rationalisation. Dans ce deuxième cas, des expérimentations passionnantes ont été réalisées. Citons celle de KIESLER, en 1977 : des étudiants, naturellement favorables à un principe de cogestion étudiants-enseignants devaient rédiger librement un texte prônant les avantages d'une telle cogestion, avec dans un premier groupe une faible rémunération et dans un deuxième groupe une rémunération plus importante. Ensuite, tous devaient lire un texte opposé à cette même idée de cogestion, puis

clairement pourquoi le mot me gène, et pourquoi je me sens réfractaire à cette notion, depuis toujours, sauf que…on verra plus loin dans cette planche. Mais à ce stade, ce à quoi renvoie cette notion en matière lexical, est lié à des concepts de soumission et de manipulation et me paraît antinomique au regard des valeurs de libre arbitre véhiculées par la F.°. M.°. en général et les préceptes rencontrés un peu plus loin dans le rituel d’élévation au quatrième degré. - Vous déciderez vous-même