La Stagflation

problèmes d'allocation des ressources par le moyen des prix relatifs, alors que la macroéconomie étudiait la production globale et le niveau des prix. Les deux voies des années 1980-1990 Écornée par l'échec des keynésiens à prévoir et à enrayer la stagflation consécutives aux chocs pétroliers, la macroéconomie de la fin du XXe siècle présente un double visage: Raffinement de la modélisation D'une part, on assiste à la construction de modèles de plus en plus complexes et élaborés, construction rendue

les avances de la banque centrale ("planche à billets") Couvert par emprunts au risque d’une hausse des taux d’intérêt (effet d’éviction) Agent supportant le risque d’insolvabilité Banque centrale Epargnant Risque macroéconomique Inflation/stagflation (banque centrale contrainte de refinancer à l’excès) Economie de la bicyclette (croissance pour couvrir les charges financières) De système (bulles et krachs ayant des conséquences sur le comportement des agents par effet de richesse) Conséquence

d’où les entreprises augmentent les prix pour produire le même niveau de production. On se déplace de A à B . On a donc une contraction de l’activité (Y baisse) et une augmentation des prix. Lorsqu’on a ses deux phénomènes combinés, on parle de Stagflation. Comment éviter le chômage ? Face à ce choc d’offre négatif, les pouvoirs peuvent influencer de la demande agrégée en jouant sur l’offre de monnaie M. Ils auront deux choix face à ce choc : Ils laissent la masse monétaire inchangée :

présente des aspects classiques (multiplication des faillites et poussée du chômage et un aspect inédit : non seulement l’inflation n’est pas stoppée mais elle se renforce encore (en France, on passe à une « inflation à deux chiffres ». C’est la stagflation - La reprise s’enclenche à partir de 1976 : dans tous les Etats la panoplie des mesures de relance keynésiennes est mise à contribution (aides sociales + investissements publics) et dans le cadre du GATT, le « Tokyo Round » (1979) aboutit à

absolue du niveau général des prix, un taux d’inflation annuel négatif. La désinflation est un ralentissement du rythme de l’inflation, et elle peut être le fruit d’une politique économique « de déflation » menée par un gouvernement. Le mot « stagflation » est un néologisme qui fut employé pour la première fois par le Chancelier de l’Echiquier (ministre des finances et du trésor) britannique en 1965. Le budget de l’état Le budget d’état peut être défini par l'ensemble des documents

ce qui s'est passé. Par exemple, le PIB/habitant, est largement inférieur que dans la période précédente. En conséquence, il y dans la plupart des pays développés une manifeste explosion du chômage. On remarque aussi l'apparition du phénomène de stagflation, c'est à dire une situation de conjoncture économique associant l'inflation des prix et la stagnation de l'activité économique. Parallèlement, la consommation se ralentie pour la simple raison que la demande en biens durables s'épuise, les foyers

signifie une diminution de la création monétaire, qui induit une baisse de la demande, un ralentissement de l’activité économique et probablement une hausse du chômage. Néanmoins, cette courbe est à contester, d’abord par les phénomènes de ‘stagflation’ (inflation-récession-chômage), mais aussi par les théories de Lucas, qui invalide la courbe en raison des anticipations rationnelles des agents économiques. Par ailleurs, en-dehors de la politique conjoncturelle, l’Etat peut aussi agir par

excès de liquidité peut conduire à la crise Les excès de liquidité conduisaient généralement l’économie sur le chemin de l’inflation mais aussi sur celui du plein-emploi. Or, depuis, le choc le premier choc pétrolier de 1973, et l’apparition de la stagflation (inflation + chômage) cette relation (courbe de philipps) n’est plus si simple. Actuellement, les excès de liquidité mondiale (argent du pétrole et des excédents commerciaux) ne créent plus forcément des tensions inflationnistes mais se concentrent

courbe est ce qu’est devenu la courbe de Phillips. La réalité dit : Chômage et inflation peuvent augmenter en même temps. Stagflation : On a Chômage et Inflation C’est une situation de plein emploi et les prix augmentent. Dans les années 70, on a beaucoup de chômage et des prix augmentent, comme si l’économie tournait à fond. Les Keynésiens sont incapables d’expliquer la Stagflation donc ils n’ont plus de crédibilité pour inspirer les politiques keynésiennes car on a plus de chômage et d’inflation. Friedman

minimum, l’état n’aurait aucune entreprises comme une école, un hôpital…) A l’inverse, Keynes est partisan pour une intervention de l’état forte en temps de crise. L’état n’a pour lui néanmoins pas vocation à intervenir tout le temps. 
 La Stagflation est la grande nouveauté des années 70-80. C’est un phénomène entre stagnation économique (pas de croissance, chômage) et de l’inflation. Globalement, les grandes crises dans l’histoire de l’économie de sont accompagné de déflation (salaire, prix