La Séparation Des Pouvoirs 1793

TD Constitutionnel – Séance 9 – « La séparation des pouvoirs » Commentaire plan détaillé : Montesquieu, « De l’Esprit des Lois » (extrait). L’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 dispose que "Toute société dans laquelle la garantie des droits n’est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n’a point de Constitution". La séparation des pouvoirs apparaît ainsi comme l’élément indispensable de la protection des droits naturels de l’homme

Monarchie absolue de droit divin Roi Puissance souveraine sans partage (Pouvoir législatif – exécutif – judiciaire) Pouvoir reçu de Dieu L’exemple de la France en est une référence. Référence de roi absolu : Louis XIV  Régime autoritaire : - Pas de séparation des pouvoirs i- Pas de souveraineté nationale L’Angleterre (Synthèse des 9 documents) - En 1215 : Publication de la Grande Charte  Limitation du pouvoir du roi  Grand conseil  Parlement bicaméral - Au début du XVIIème siècle

1ère séance : présentation et méthodologie. 1.Définition : Souveraineté : c’est le caractère d’un pouvoir originel et suprême il s’agit d’une notion lié intimement au concept d’Etat puisqu’elle est le fondement de la légitimité du pouvoir c'est-à-dire le droit accordé a son titulaire d’exercé légitimement l’autorité politique. On distingue différents types de souveraineté en fonction du type de pouvoir ; il y a la souveraineté de droit divin qui correspond a la situation dans laquelle la souveraineté

société politique. -La Constitution du 4-5 septembre 1791 a une application de durée courte. Suffrage censitaire parmi les citoyens « actifs ». Institutions : 3 pouvoirs divisés en organes distincts. Ministres non responsables devant l’Assemblée que le roi ne peut dissoudre. Le roi possède un veto non-suspensif. Séparation des pouvoirs trop stricte (aucun pilier n’a de moyen d’action sur l’autre) précipite l’échec de cette constitution -La Convention (1792-1795). Il n’existe pas de constitution

( 1715 – 1774 ) et Louis XVI ( 1774 – 1792 ) vont s'efforcer de perpétuer ce modèle. Le Roi considère qu'il tient son pouvoir de Dieu et qu'il n'a de comptes à rendre qu'à lui. La cérémonie du sacre à Reims qui fait de lui « l'oint du seigneur » assure sa légitimité, en fait le « ministre de Dieu sur terre ». Sa personne est donc sacrée. Il dispose de la totalité des pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire. Il peut faire la paix ou la guerre, anoblir, battre monnaie, lever des impôts. Il peut

années 1793 se met en place un gouvernement révolutionnaire qui a fonctionné en dehors de tout cadre constitutionnel Il y a eut également de très nombreux textes constitutionnels qui n’ont jamais été appliquées comme la Constitution Girondine de 1793, le projet de Constitution de Maréchal Pétain… Appliquée ou pas l’histoire des institutions de la France sont le fruit de ces expériences constitutionnelles. C’est au cours d’elles que s’est peu à peu dessiné l’équilibre des pouvoirs au sein

avec la stabilité de l'Ancien Régime. 1° L'alternance de cycles antagonistes L'histoire constitutionnelle française n'évolue pas de manière linéaire mais selon une alternance de cyles opposés. A des cycles de « séparation des pouvoirs » succèdent des cycles de « confusion des pouvoirs »A des cylces de domination parlementaire viennent succèder des cycles de « revanche de l'exécutif ». Plusieurs théories doctrinales ont cherché à «  rationaliser » le caractère instable de l'histoire constitutionnelle

(Traité de science politique ; t. V : Les régimes politiques, Paris, LGDJ, 2e éd., 1970, p. 385 et 441 et s.), comme représentant du premier point de vue (cf. Francis Hamon, « La théorie des régimes politiques dans l’œuvre de Georges Burdeau », in Le pouvoir et l’État dans l’œuvre de Georges Burdeau, Paris, PUAM, « Droit public positif », Economica, 1993, p. 59 à 71), et Charles Eisenmann comme représentant du second (C. Eisenmann, « Essai de classification théorique des formes politiques », Politique

atomistique qui est proposée ». Exemple d'application : constitution de 1793 . La souverainete populaire se traduit par un regime de democratie directe. qui voit l'exercice de la democratie directe dans l'election du president de la Republique au suffrage universel. La souverainete populaire repose sur le Peuple, c'est-a-dire l'ensemble des citoyens actuels d'un pays. Il peut s'exprimer directement.Nul besoin d'une separation des pouvoirs puisque le Peuple peut, directement, controler ses mandataires

coutumes de l'ancien Régime. Cela peut après tout se justifier car l'expérience révolutionnaire et ²plus encore napoléonienne semble avoir conduit à un échec monstrueux, sanglant. On a proclamé de beaux principes (souveraineté du peuple, séparation des pouvoirs, Suffrage Universel, etc.) mais on n'en a appliqué aucun ; à supposer qu'ils aient été applicables [cf. Cíest la thèse de certains théoriciens favorables à un retour à l'AR tels que Burke en Angleterre, Rheberg en All.]. En réalité, durant