La Terre vaine

Mère des arts et des heureux travaux, Jusqu'alors les Romains s'étaient contentés de Nous apporter, de sa source féconde, pratiquer la vertu; tout fut perdu quand ils Et besoins et des plaisirs nouveaux. commencèrent à l'étudier. L'or de la terre et les trésors de l'onde, leurs habitants et les peuples de l'air, Tout sert au luxe, aux plaisirs de ce monde. O Fabricius ! qu'eût pensé votre grande âme, si O le bon temps que ce siècle de fer ! pour votre malheur rappelé à la vie, vous eussiez

concert de l'humanité, qui, en somme, est la plus haute réalité idéale que nous atteignions. Isolées, elles ont leurs parties faibles. Je me dis souvent qu'un individu qui aurait les défauts tenus chez les nations pour des qualités, qui se nourrirait de vaine gloire ; qui serait à ce point jaloux, égoïste, querelleur ; qui ne pourrait rien supporter sans dégainer, serait le plus insupportable des hommes. Mais toutes ces dissonances de détail disparaissent dans l'ensemble. Pauvre humanité, que tu as souffert

DESBORDES-VALMORE (1786-1859)(Recueil : Romances)Le premier amourVous souvient-il de cette jeune amie,Au regard tendre, au maintien sage et doux ?À peine, hélas ! Au printemps de sa vie,Son coeur sentit qu'il était fait pour vous.Point de serment, point de vaine promesse :Si jeune encore, on ne les connaît pas ;Son âme pure aimait avec ivresseEt se livrait sans honte et sans combats.Elle a perdu son idole chérie :Bonheur si doux a duré moins qu'un jour !Elle n'est plus au printemps de sa vie,Elle est encore

| | |Ch.5 |Embarquement pour le Portugal; tempête où Jacques est noyé; tremblement de|Portugal: Lisbonne |Le fanatisme, la religion | | |terre; arrestations par l'Inquisition de Candide et Pangloss. | | | |Ch.6 |Auto-da-fé; pendaison de Pangloss et Candide flagellé. |Lisbonne

nos jours Le mérite de nos amis de nos aïeux est suffisant pour nous assurer une vie agréable. Deux chiens de garde qui étaient au chômage, cherchaient partout à se recaser professionnellement. L’un était un ancien légionnaire et avait parcouru la terre. Il avait même été cabot officiel d’ernesto Guevara. Ce travail était pour lui un moyen de couler une retraite paisible sous des cieux pacifiques. L’autre n’avait connu que l’école de saint cyr pour tout champ de bataille. A part les batailles d’os

A QUOI BON SE CONNAITRE SOI MEME ? INTRODUCTION 1-A quoi bon ? 1)Connaissance de soi même devient le moyen en vue d’une fin dont il faut déterminer la nature 2)Connaissance de soi serait en elle même vaine indépendaemment de toute recherche 2-connaître 1)S’oppose à ce qui est faux – nécéssairement vrai  • adéquation à la réalité = égalité entre le sujet connaissant et l’objet connu 2)On la considère de façon statique : comme le terme d’un processus recherche • soit médiate

sur le Lion, devenu sans défense. | intervention directe du narrateurconstruit en octosyllabes | « Le Pot de terre et le Pot de fer » | deux pots | II du livre 5 | explicite : « Ne nous associons qu’avec que nos égaux.Ou bien il nous faudra craindreLe destin d’un de ces Pots. » | Un Pot de fer demanda à un Pot de terre de partir en voyage avec celui-ci. Le Pot de terre était plutôt réticent, du fait qu’il était de nature assez fragile. Mais le Pot de fer réussit quand même à la convaincre

les rétablir dans toute leur pureté, les débarrant des gloses des commentateurs. (Rabelais, plus imagé que moi, pour parler de ces textes envahis de commentaires, évoque « une belle robe toute brodée de merde ».) Il ne s’agit pas cependant ici de vaine érudition. La philologie pour lui, ce n’est pas seulement l’amour des belles lettres et du savoir, c’est aussi un instrument idéal pour éduquer l’homme moderne : les humaniores litterae, les études humaines s’opposent en effet à l’époque aux diviniores

variations sur la formule évangéliqueMemento mori, présente en particulier dans la liturgie du mercredi des Cendres : nés de la poussière, nous retournerons en poussière. Aussi, à quoi bon s’inquiéter de notre corps, cette vaine guenille qui bienôt sera ensevelié sous six pieds de terre ? → la mort → réflexions mélancoliques sur la mort, vanité de l'homme, vanité de la vie sens de l'existence La Mélancolie et la Mort Intro présenter et situer les 3 documents en les rattachant à la problématique

ce que nous pensons, puis voir cette même presse s’exprimer en toute liberté sans être contrainte ou inquiétée car c’est pour cela que mes ancêtres ont donné de leur sang et de leur intelligence. Dans cette perspective leur mort ne sera nullement vaine. Mais il y a de ces morts qui ne sont que l’horizon dernier de la vieillesse. C’est la mort d’un vieillard, ta propre mort au terme de ta tache d’homme, ce n’est nullement une malédiction. Mais chaque être doit penser à glorifier sa mort à temps car