La Tête contre les murs

père, la mère, et une bambine de sept à huit ans. Le père avait un air anguleux, la tête plantée de travers entre deux épaules pointues. Son visage osseux était jaune, avec de gros yeux noirs enfoncés sous d’épais sourcils. Cet homme, dans sa mine lugubre, gardait un bon sourire timide; on eût dit un grand enfant de cinquante ans, se troublant, rougissant comme une fille. Il cherchait l’ombre, filait le long des murs avec l’humilité d’un forçat gracié. Quelques saluts échangés m’en avaient fait un

traînées » (v.9). deux figures de style qui l’exprime (« un jour noir » (oxymore) et « lancent vers le ciel un affreux hurlement » (personnification). Ce paysage humide et étouffant donne une image d’enfermement (c.l "Couvercle" v.1, "Cachots" v.5, "Murs" v.7, "Plafond"8, "Prison" v.10, "Barreaux" v.10, "ses filets" v.12) Baudelaire fait donc une correspondance entre son état mental et un paysage extérieur ce qui nous permet de comprendre les caractéristiques du Spleen Baudelairien. 2. Dans «Spleen»

Où l'Espérance, comme une chauve-souris , S'en va battant les murs de son aile timideEt se cognant la tête à des plafonds pourris ; Quand la pluie étalant ses immenses traînéesD'une vaste prison imite les barreaux,Et qu'

premier roman, 'Vipère au poing', en 1948, qu'il atteint une véritable notoriété artistique. Ce fut la grande révélation de l'année et Bazin manqua de peu le Goncourt. Son talent est confirmé dès l'année suivante avec un deuxième roman, 'La tête contre les murs'. Il devient membre en 1950 de l'Académie Goncourt, et en devient président en 1972. Hervé Bazin est aussi célèbre pour ses critiques littéraires et ses nombreuses participations à 'L' Information'. Auteur désormais classique, il a été

siècle. Les curés (du latin « cura » car ils prennent soin des âmes) sont à la tête d’une paroisse et forment la plus grande partie des prêtres. Ces prêtres ont pour mission de transmettre la foi, ils célèbrent les messes et procèdent aux sacrements. Ils sont sous l’autorité d’un évêque à la tête d’un diocèse qui regroupe plusieurs paroisses. Certains évêques sont nommés cardinaux et élisent le Pape qui est à la tête de la chrétienté (document 1). Le clergé régulier représente les moines qui vivent

Détail mosaïque Sainte-Agnès-hors-les-murs, VII° siècle, Pape Symmaque, www.rome-roma.net/basilique-santagnesefuorilemura Détail mosaïque Sainte-Agnès-hors-les-murs, VII° siècle, Pape Honorius, www.rome-roma.net/basilique-santagnesefuorilemura Abside Sainte-Agnès-hors-les-murs, VII° siècle, Rome, http://www.rome-roma.net/basilique-santagnesefuorilemura.php Mosaïque de l'Abside de Sainte-Agnès-hors-les-murs, VII° siècle. Basilique d'Honorius, VII° siècle, www.rome-roma.net/basilique-santagnesefuorilemura

nappe musicale (cordes et harmonica de verre) baisse de niveau quand il ferme la porte puis se coupe. | 6 | La caméra devient subjective, on voit des graffitis sur les murs, puis des hieroglyphes. Dans le même plan elle cesse d 'être subjective, on voit Trelkowsky regarder les hieroglyphes, puis il tourne la tête et regarde dans son appartement. Il y voit lui-même, en train de s'espionner avec des jumelles. | | Le son d'écoulement d'eau toujours réverbéré. | Deux flutes contrebasses

I/ La croisade devant Constantinople Le rôle des chefs dans l’itinéraire de la croisade. Geoffroy de Villehardouin évoque plusieurs protagonistes sur lequel il convient ici de s’arrêter. En effet, ils font tous partis des seigneurs à la tête de la croisade et y jouent donc un rôle de premier plan. « Le duc de Venise » (l.70) est probablement le premier d’entre ces « grands », il tire un grand profit de la croisade. Lors des accords préalables au départ, la République propose d’ajouter

dans le monde qui est le sien. Beaucoup de poètes de son époque ressentent la même inadaptation (voir Musset). La modernité de Baudelaire réside dans le remède qu’il trouve à sa mélancolie : la violence. Seule la violence exercée contre autrui, contre lui-même et contre le langage, la poésie classique, lui permettent provisoirement de mieux vivre son spleen. Caractéristiques du spleen : le noir et tous les éléments nocturnes ; la sensation d’étouffement, d’enfermement ; le sentiment d’extrême

de la prison, liant pluie et enfermement, Spleen et enfermement et par association, pluie et enfermement.  L’enfermement L’enfermement, ce serait aussi ce sentiment que le Spleen gagne les habitations, les refuges possibles, puisqu’il touche aux « murs » (v 7), aux « plafonds » (v 8). Nous avons relevé le champ lexical de la prison au vers 5, mais celui-ci s’étend à la strophe suivante où nous relevons la métaphore « d’une vaste prison imite les barreaux » (v 10), avec enjambement sur les vers 9