La Tour Eiffel De Apollinaire

pas une unité complète, il s'agit bien d'un poème en prose. On trouve par contre chez Verlaine, des vers animés par une respiration, qui suivent un battement de mesure ce qui installe une forme poétique linéaire, proche de la prose. Et enfin Apollinaire, au XXe siècle, nous expose un poème en vers libres, composés seulement d'assonances et non de rimes, et dont la ponctuation est absente laissant ainsi la liberté au lecteur d'interpréter son texte. La poésie aborde également plusieurs thèmes

à notre vision logique ou routinière une nouvelle optique par des images insolites, des ellipses qui disloquent le réel. « Ma femme au dos d’oiseau qui fuit vertical » (« L’Union libre », André Breton) ; « Bergère, ô tour Eiffel ; Le troupeau des ponts bêle » (« Zone », Apollinaire) ; « La terre est bleue comme une orange » (L’Amour, la poésie, Paul Eluard). • Par l’humour et la fantaisie. Ex. : Prévert (« Pour faire le portrait d’un oiseau ») invente un monde de tous les possibles où un oiseau peut

: Cyrano, parlant de son long nez, s'exclame : « C'est un cap ! » (Edmond Rostand, « Cyrano de Bergerac ») Lorsque la métaphore est reprise par plusieurs termes, on parle de métaphore filée.Exemple : « Bergère, ô tour Eiffel, le troupeau des ponts bêle ce matin. » (Apollinaire)

recueil Quête du poète de se saisir du monde entier Zone = conquête esthétique de la modernité Mêle des thèmes traditionnels (la religion) et des thèmes modernes (architecture parisienne) · L’auteur Guillaume Apollinaire est né en 1880 à Rome d’une mère polonaise et est mort à Paris en 1918 peu de temps après la parution de son œuvre Calligrammes . Qualifie la poésie comme étant « le plus beau des arts » Précurseur du surréalisme

Alcools de Guillaume Apollinaire Alcools est un recueil de poèmes, écrit par Guillaume Apollinaire, condensant 15 ans d’écriture poétique, il fut parut en 1913. Ce recueil peut être considéré comme le point de départ de la poésie du XXe siècle. Prenant place dans un courant d’innovation artistique, Alcools reflète la sensibilité de son écrivain habité par les souvenirs de ses amours défuntes telles que Annie Playden ou Marie Laurencin, celles-ci procurent une véritable mélancolie qui, entre tragique

I. INTRODUCTION Apollinaire, Poète entre deux mondes : Sujet en fuite sans racines ! Pierre Brunel a intitulé : « Apollinaire entre deux mondes » sa précieuse étude (P.U.F, 1997) qu’il consacre à ce poète. C’est en effet entre les 19ième et 20ième siècles, entre l’Ancien et le Nouveau, comme entre « Ordre » et « Aventure », en Avant et Retournement, Intimité et Universalité, Mythologie antique ou médiévale et Modernité que le poète pose sa voix lyrique propre.  Cet entre-deux constitue le poème

ALCOOLS Zone, extrait du recueil Alcools (1913) de Guillaume Apollinaire Introduction : L’extrait est constitué des 41 derniers vers du poème qui ouvre le recueil. poème-bilan sur le plan autobiographique et artistique. Il est placé en tête de l’œuvre comme pour annoncer le parcours dont elle porte la trace (cf. : les deux premiers vers : « A la fin tu es las de ce monde ancien/ Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin). Cet extrait est marqué par le thème de l’errance comme

venait où l’ombre enfin solide Se multipliait en réalisant la diversité formelle de mon amour J’admirerais mon ouvrage » G. Apollinaire, « Les Fiançailles » (extrait), dans : Alcools [1913], in

l'espoir sans souvenirJ'écris ton nomEt par le pouvoir d'un motJe recommence ma vieJe suis né pour te connaîtrePour te nommer Guillaume Apollinaire, Le cheval                      Guillaume Apollinaire, La tour Eiffel           Gérard de Nerval, El Desdichado Je suis le Ténébreux, - le Veuf, - l'Inconsolé, Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Etoile est morte, - et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui

Fête apollinaire : Apollinaire, engagé volontaire en 1915, ne fait pas exception à cette règle, allant jusqu'à s'écrier dans son recueil Calligrammes « Ah Dieu que la guerre est jolie ». Dans ce même recueil un poème qui décrit un bombardement s'intitule bizarrement « Fête ». Il est composé de cinq quatrains d'octosyllabes en rimes croisées, plus ou moins malmenés, dissimulés par la rythmique moderne que le poète tentait de créer en ce début du XXe siècle. Il y décrit une situation de guerre, mais