La Tradition Scolastique

l’humanisme se développe durant cette période : humanitas désigne en latin la culture qui s'oppose à l’enseignement sclérosé des Universités médiévales. La méthode d’autorité, le latin d’école, la logique formelle, la prédominance des commentaires, la scolastique, tout participe à la routine de la formation intellectuelle. Une conviction nouvelle voit le jour, s’inspirant à la fois de l’Antiquité gréco-latine et des valeurs chrétiennes : la dignité de l’homme réside dans ses capacités à cultiver la raison

Le mot libéralisme fait son apparition au début du xixe siècle. Les racines du libéralisme sont plus anciennes. L'opposition à l'absolutisme du souverain s'est développée dans l’Europe des Lumières (xviiie siècle), mais aussi auparavant par la scolastique de l'École de Salamanque (xvie siècle) faisant obligation morale au souverain de respecter les droits fondamentaux de chaque être humain au motif de sa nature de créature de Dieu, ou plus anciennement par les chartes médiévales (telles la Magna

recevoir un fondement, il y aurait encore un Dieu de Dieu. Donc le fondement est toujours pour les êtres conditionnés ; un être absolu comme Dieu doit être sans fondement. Le fondement est pour la manifestation. Émergence d’une exigence qi dépasse la tradition métaphysique du Principe de Raison: Dieu n’est pas Causa Sui mais celui qui se libère même de l’exigence de la cause. = On retrouve chez Schopenhauer que la Volonté est sans raison ( absence de fondement = en terme de lutte contre la raison alors

la Théorie des sentiments moraux (1759), ouvrage qui traite de questions philosophiques et non économiques (étude des passions humaines comme l'orgueil, la jalousie ou l'amour). L'origine Intellectuelle de l'analyse de Smith se trouve chez les scolastiques, chez son maître le philosophe 'cossais Francis Hutcheson (1694-1746) et chez les philosophes du droit naturel (Grotius, Pufendorf). II a été également influencé par les écrits de Hume, Quesnay et Turgot. Au centre de l'analyse de Smith se trouve

d'Aristote dans les universités. Les grecs étant polythéistes, et ayant un modèle de vie différent de l'Eglise, basé sur l'apprentissage et la réflexion. Pourtant dans les universités, on voit apparaître un courant d'idée, la scolastique qui cherche un juste milieu entre l'école de tradition grecs et l'Eglise. Il s'agit d'une vrai philosophie, une conception générale du monde, qui vise a réconcilier la philosophie antique avec la théologie chrétienne. En terme de méthodes, elle utilise l'étude et le commentaire

dispositions, parfois même ils remontent aux ouvrages de Justinien. L’Eglise en tant que personne juridique est régie par le droit romain « ecclesia sub lege Romana vivit » : L’église vit sous la loi romaine, les papes sont les gardiens de cette tradition. Paragraphe 2 - La confusion entre la législation conciliaire et la législation séculière A) L’immixtion des rois francs Les carolingiens multiplient la convocation des conciles car ils gouvernent politiquement en réunissant périodiquement leurs

connaissances qui l'accompagne. L'histoire des sciences n'est pas la chronique d'une série de découvertes scientifiques. C'est l'histoire de l'évolution d'une pensée, mais aussi d'institutions qui offrent à cette pensée les moyens de se déployer, et de traditions qui viennent l'enrichir. L'histoire des sciences n'est pas l'histoire des techniques. Les unes et les autres sont bien sûr liées, mais ne peuvent être identifiées. Lorsque l'homme maîtrise le feu, taille des silex ou invente l'agriculture, il ne

importantes de ses œuvres , considérées épiques malgré leur caractère bouffons .Il y exprima satiriquement ses idées politiques , en s’attaquant surtout au théologiens intolérants de la Sorbonne , et aux gens de justice , et critiqua l’éducation scolastique bornée à des théories abstraites de la théologie. La pléiade Dans le climat général de l’inspiration antique, naît un groupe de sept rénovateurs, partageants un amour ardent pour la langue française. Ils forment une école qu’on nomma La Pléiade

sur le plan social, ne sont pas du tout encouragés, car, en se voulant libéré des liens de ce monde, le Croyant, devenu ascète, risque aussi de se faire anachorète, se retranchant ainsi de la collectivité : c’est ce que ne veut pas l’Islam. Une tradition prophétique (hadith) rapporte, à ce sujet, que le geste du riche caravanier qui s’arrête dans le désert pour donner de ses provisions à un ascète retiré dans une grotte, est plus agréable à Dieu que la prière de cet anachorète, car ce dernier ne

(Roussel/Durozoi, Philosophie, Nathan, p. 568 "Dans la structure généralement complexe de la religion, on observe, d'une part, un message spécifiquement religieux [des croyances (= ce que l'on tient pour vrai, absolument) transmises oralement par la tradition du groupe, les tabous chez les peuples dits primitifs, les mythes chez les Grecs, vérités révélées dans des textes sacrés, Bible, Ancien et Nouveau Testament, Évangiles, Coran, portant sur la création de l'univers et l'origine de l'homme, des dogmes