La Tragedie Dans L Avare

Condition humaine est le plus célèbre des romans de Malraux. Sans doute le plus beau, à coup sûr le mieux composé, avec des personnages vivants et symboliques à la fois, une alternance d’action et de pensée, un film et une méditation, mais aussi une tragédie. Pour ces sentiments exceptionnels un style nerveux, cahotique, jaillissant. Mais cette langue de la lucide analyse a aussi les qualités de la prose française la plus classique, la clarté et la précision approfondies par l’intelligence, et relevées

et protège. Ce personnage va aussi évoluer de manière soudaine pendant le film, sa véritable personnalité va s'avérer différente que celle qu'elle veut montrer. * Mamy jouée par Danielle Darrieux est la mère de Gaby et d'Augustine. Elle est veuve, avare, alcoolique et mythomane. Ses filles et ses petites filles sont sans cesse à ses petits soins et celle-ci en profite amplement. Le personnage de Mamy est symbolisé par une pensée qui représente le souvenir et la méditation. Par ses différents aveux

l’argent. En littérature, on le sait, les grands genres représentent fort peu l’argent. Selon la hiérarchie classique des genres, la valeur est inversement proportionnelle à l’abondance de ses représentations. Ecus et pistoles ne sonnent pas dans la tragédie. L’épopée n’est pas monétaire. La poésie lyrique fait fi des ducats et des traites. Tout au contraire, la comédie, même grande, met en scène cassettes, pistoles, et héritages. L’Avare, Tartuffe, Le Malade imaginaire montrent maintes scènes d’argent

déterminées qui sont à leur tour l'expression officielle de la société civile. (La société civile est régie par des lois, qui sont déterminées par la politique française). THEATRE Texte 1 : Molière, l’Avare, ACTE III scène 5 et 6, 1668 Le vieil, avare Harpagon fait sa cour à Mariane qu’il se destine pour femme ; mais la jeune femme est amoureuse de Cléante, le fils d’Harpagon. SCENE V. HARPAGON, FROSINE, MARIANE. HARPAGON: Ne vous offensez pas, ma belle, si je viens à vous avec des lunettes

de L’Avare n’eut pas d’abord tout le succès qu’elle méritait parce qu’elle était écrite en prose. On croyait à cette époque qu’une bonne comédie ne pouvait s’écrire qu’on vers.   Rousseau a taxé L’Avare d’immoralité : « C’est un grand vice assurément d’être avare et de prêter à usure, mais n’en est-ce pas un plus grand encore à un fils de voler son père, de lui manquer de respect, de lui faire les plus insultants reproches, et quand ce père irrité lui donne sa malédiction, de répondre d’un air goguenard, qu’il

souffre. Cette souffrance peut parfois s’apparenter aux personnages de la comédie (du fait que dans la comédie, les personnages sont régulièrement amener à souffrir, physiquement ou moralement). Celle-ci se définit dès l'Antiquité, par opposition à la tragédie, comme un genre de divertissement, souvent porteur d'une satire sociale, plutôt tournée vers la bourgeoisie. Elle acquiert ses lettres de noblesse au XVIIe siècle, avec la grande comédie en alexandrins. Cette même comédie, qui donc parfois utilise

Père Ubu : lâche, traître, naïf, bête, gros, goinfre et méchant, il incarne tous les vices les plus primaires, avec une cruauté enfantine. C’est le symbole de la cupidité des hiérarchies politiques, l’absurdité de vouloir toujours tout. Il est très avare et facilement manipulable par la Mère Ubu. Il est comme un enfant et a besoin de satisfaire ses besoins tout de suite. N'a pas de dimension affective. Le seul sentiment qu'il connaît est la peur. Mère Ubu : incarne dans tout le cycle la perfide manipulatrice

d'oeuvres d'époques et de genres variés : une comédie de Molière, La Critique de l'École des femmes (1663), deux drames de registre et de style différents – Cyrano de Bergerac (1897) d'Edmond Rostand et Le Soulier de satin (1929) de Paul Claudel – et une tragédie de Jean Anouilh, Antigone, jouée pendant la guerre. Dans tous ces textes, les auteurs s'interrogent sur le rôle du public dans la représentation théâtrale. Les personnages des textes A et B sont des spectateurs qui, chez Molière, ont assisté à une

image 1. Le théâtre met en scène des situations, des sentiments qui ont une dimension universelle L'amour, par exemple, qui est bien sûr le plus souvent contrarié puisque l'action dramatique repose essentiellement sur le conflit. C'est la cause de tragédies, comme celle de Racine qui peint en Phèdre une amoureuse incandescente qui se consume d'un amour impossible pour son beau-fils Hippolyte et connaît les affres de la jalousie quand elle apprend qu'elle a une rivale en la jeune Aricie ; ou comme celle

des lettres. A force, par la suite, de faire rire tout paris aux | | |dépends de Philippe, il doit s’exiler à Sully-sur-Loire, puis goûter un an le séjour de la Bastille. Toutefois, la véritable entrée | | |sur scène se fera par une tragédie, Œdipe (1718), où il prend alors le nom de Voltaire. Par la suite choyé, invité de la société, il | | |voyage en Hollande, pays de la liberté, et entend bien faire ses preuves. | |