La Tragedie Selon Aristote

(attente, crainte, enthousiasme…). Le texte est écrit selon un rythme particulier qui amplifie la tension et mène à l’apothéose finale du héros. 2. Tragique : cet adjectif vient de la « tragédie », un genre théâtral de l’Antiquité grecque. Une tragédie est une pièce de théâtre qui met en scène des personnages de rang noble (rois, reines, ducs, comtes…) qui deviennent des héros parce qu’ils luttent avec leur destin ou les dieux. L’issue de la tragédie est généralement fatale, funeste, c’est-à-dire

dès l’Antiquité avec pour origine le culte voué à Dionysos (dieu du vin). Aristote (II siècle avant JC) définissait ce genre théâtral comme « un poème dramatique d’intrigue qui met en scène des personnages de basse condition dans des actions tirées de la vie quotidienne. » Au commencement du XVIIe siècle en France, les trois genres dramatiques reflétaient les strictes divisions des classes sociales à cette époque : la tragédie était associée à la noblesse, la comédie à la bourgeoisie et la farce au

parle de création artistique, parce qu'il y a une oeuvre. Qu'est ce qu'une oeuvre ? En un sens nous pourrions dire que c'est un travail fini qui, comme le dira Aristote, dans la poétique, à propos de la tragédie, forme une unité comme celle du vivant. Un travail est fini, lorsqu'il est achevé dans ses moindres détails nous rappelle Aristote. Mais il est aussi fini lorsqu'il porte en lui sa fin. Lorsqu'il l'exprime parfaitement. Or on peut dire, en un sens, qu'il n'y a aucune création et donc de commencement

rouge » = martyr qui va mourir. Balzac définissant son œuvre comme : une effroyable tragédie parisienne » . les ressorts de la tragédie furent définis par Aristote comme l'horreur et la pitié. → On retrouve cette idée « il faisait horreur […] il faisait pitié » → Goriot = bouc émissaire de la pension → La cruauté des jeunes le transforment en cobaye = « atteint de crétinisme » Théorie de la physionomie selon laquelle on ressemble à ce que l'on est à l'intérieur Or à l'intérieur goriot est sublime

 La tragédie grecque : une célébration publique  Les tragédies grecques prennent ainsi leur essence dans un contexte de célébration publique. Elles étaient représentées dans le cadre de concours dramatiques en l’honneur de Dionysos, reconnu par les Grecs comme le dieu du théâtre : à l’origine, le mot tragédie désigne le " chant du bouc " que l’on sacrifiait au dieu. Trois grandes fêtes étaient organisées : les Lénéennes, les Dionysies rurales et les Dionysies urbaines ou " Grandes Dionysies "

gloire en tant qu`auteur dramatique sera pleinement confirmée. La tragédie française est née vers 1550 du rencontre de plusieurs influences : le théâtre scolaire néo-latin des Muret et des Buchanan, la redécouverte des œuvres et des thèmes de l'Antiquité, soit à travers Sénèque (dont l'influence restera prépondérante jusqu'en plein XVIIe siècle), soit grâce aux adaptations humanistes, en latin ou en français, de quelques tragédies de Sophocle et d'Euripide. Si pendant le XVIe siècle, le théâtre

assister à des tragédies au théâtre, mais un femmes respectables n'allait pas au théâtre quand on y jouait des comédies. A tout moment, l'homme pouvait répudier son épouse, néanmoins pas sans raison et sous certaines conditions. Tout en étant marié, ils pouvaient entretenir, une ou plusieurs concubines, se distraire avec des courtisanes ouvertement et sans avoir de comptes a rendre à personne. Seules quelques voix à cette époque prêchaient une moralité égalitaire entre les époux, comme Aristote ; Isocrate

tient lieu de «fatum» tragique, les points communs avec la tragédie sont nombreux. Dès la première phrase, le mot «dénouement», plusieurs fois employé dans les passages précédents, invite à un rapprochement avec un dénouement théâtral. On notait également plus haut les termes «horreur et pitié», employés dans la phrase qui précède immédiatement le passage étudié ; or la terreur et la pitié sont les ressorts de la tragédie selon Aristote. Le «fatum», le destin, est l'une des caractéristiques du

déprend d'elles, nous devons développer en nous les passions positives d'activité et de joie. La vertu se définit chez Descartes comme une estime morale de soi (au sens de la grandeur d'âme dans les tragédies de Corneille ) méritée par la force de la volonté pour suivre le bien. Aristote, concevant la passion comme pathologie, ne lui accorde aucune valeur morale, qu’elle soit positive ou négative. Mais déjà chez Platon et les stoïciens, la passion devient une menace pour la raison, elle

de l'esthétique, le spectateur vient également à la recherche de plaisirs intellectuels. En effet, la représentation de certaines pièces classiques vont l'enrichir et mieux encore lui permettre de voir et d'observer différentes facettes d'une pièce selon les choix du metteur en scène. Prenons l'exemple des différentes représentations de Phèdre de Racine. Entre la pièce très solaire de Barrault, la pièce très dépouillée de Chéreau et les pièces engagées de Vitez et Delbée, le spectateur a loisir à