La Tyrannie De Caligula

Rousseau s’oppose à la théorie de Grotius et de Hobbes qui pensent que le droit est là pour garantir l’autorité de l’État “le pouvoir humain soit établi en faveur de ceux qui sont gouvernés”, Rousseau compare leurs pensées au raisonnement de l’empereur Caligula “les rois étaient des dieux ou que les peuples étaient des bêtes”. Ainsi, le chef est supérieur à son peuple “l’espèce humaine divisée en troupeaux de bétail, dont chacun à son chef, qui le garde pour le dévorer”. Avant eux, Aristote avait déclaré

ce type de guerre de guérilla. Il y a aussi le problème du ravitaillement qui dans les régions difficiles à du mal à arrivée. Autre danger lié à un empereur « le don de mauvais avènement ». Claude pour garantir sa sécurité après le meurtre de Caligula va faire des dons à l’armée. Sauf que cela « le donativum » va devenir obligatoire et va aller en augmentant. Ce don va donner à l’armée l’impression qu’elle peut imposer ses désirs. 20 ans de service pour les légionnaires et 25 pour les auxiliaires

IPPOLITO Lettres Modernes ALBERT CAMUS: "UN CAS INTERESSANT" - Littérature générale et comparée - Mémoire de maîtrise Année 1998 Directeur de recherche: Monsieur Yves-Michel ERGAL “On ne comprend pas le destin (...)” Albert Camus, Caligula, III, 2. * “(...) nous mourrons tous (...). C’est là une de ces vérités que les dramaturges et les poètes redécouvrent sans se lasser et dont leurs spectateurs, leurs lecteurs (...) leur demandent sans cesse l’affimation. Nous exigeons seulement

privilèges du peuple pour abaisser le Sénat [6] ; mais le peuple, devenu d’abord plus hardi, renversa l’une et l’autre monarchie. Le portrait de Tarquin n’a point été flatté ; son nom n’a échappé à aucun des orateurs qui ont eu à parler contre la tyrannie. Mais sa conduite avant son malheur, que l’on voit qu’il prévoyait, sa douceur pour les peuples vaincus, sa libéralité envers les soldats, cet art qu’il eut d’intéresser tant de gens à sa conservation, ses ouvrages publics, son courage à la guerre

contemporaines entretiennent avec le modèle premier, celui d’Athènes et combien ce modèle politique est fragile. La typologie des régimes politiques, démocratie, aristocratie, ploutocratie, oligarchie, démagogie, tyrannie viennent du monde grec. La fameuse division tripartite, monarchie/tyrannie, aristocratie/oligarchie ; démocratie/démagogie vient de Pindare. On la retrouve chez Hérodote avec son Débat des constitutions, et elle fonde toutes les divisions ultérieures des typologies politiques de Platon

(magistrature suprême du consulat) 33: questeur 37: édile 41: Il songeait a la preture, avant le consulat, mais l'empereur Claude l'exila en Corse pendant 7 ans sous le prétexte qu'il aurait eu des relations adultères avec une sœur de Caligula, Julia Livilla (fille de Germanicus et soeur d'Agrippine). 48: il est rappelé a Rome. 48: mort de Messaline, première épouse de Claude. Agrippine, après son mariage avec l'empereur Claude, le fit rappeler d'exil et lui confia l'éducation

le silence, Et le farouche aspect de ses fiers ravisseurs Relevaient de ses yeux les timides douceurs. (…) J’aimais jusqu’à ses pleurs que je faisais couler… » 1 Tel est l’un des critères de la tyrannie : le tyran est inapte à gouverner les autres parce qu’il ne sait pas se gouverner lui-même. Page 4  EduKlub S.A. Tous droits de l’auteur des œuvres réservés. Sauf autorisation, la reproduction ainsi que toute utilisation des œuvres autre que

dramaturges se servent du théâtre pour donner leur lecture politique et philosophique des événements. Un très grand nombre de pièces sont ainsi créées à cette époque : Sartre écrit Les Mouches en 1943 et Huis Clos en 1944, Camus, Le Malentendu en 1944 et Caligula en1945. c. Au lendemain de la guerre Face aux atrocités de la guerre, le besoin de s’engager demeure très présent. La notion de littérature engagée est théorisée par Sartre qui rappelle dans Qu’est-ce que la littérature, que l’écrivain est en situation et

c’est la présence universelle d’un universel Tibère », ou encore : « l’amour-propre en souffrance a fait de grands révolutionnaires ». On ne trouve pas pour autant le moyen d’endiguer les révolutions, ni d’enrayer l’éternelle réapparition de la tyrannie sous toutes ses formes, ni même de détourner ceux qui souffrent dans leur amour-propre de devenir de grands révolutionnaires. Marx enfin énonce lui aussi quelques grandes maximes, qui sont tout aussi inefficientes : « La volonté générale de la nation

soldat athénien (Stèle funéraire d’Aristion, vers 510 av. J.-C., musée national d’Athènes.) 1 46 Qui est citoyen à Athènes et dans l'Empire romain ? La déesse Démocratie couronnant le peuple (Stèle de marbre portant le décret contre la tyrannie 336 av. J.-C., musée de l'Agora, Athènes.) L’empereur et ses sujets (Haut-relief, musée des Conservateurs, Rome.) 2 Quel rôle la démocratie athénienne et le principat romain donnent-ils au citoyen ? Chapitre 2 • L’invention de la citoyenneté