La Vassalité L Hommage Et Serment De Fidélité

Le sacre se fait avec une onction, une huile qu’on enduit sur tout le corps du roi, à la cathédrale de Reims. Cette huile fait que les dynasties qui se succéderont auront la même légitimité. Lors de cette cérémonie, le roi prête un serment sur sa vie de roi, serment qui se complexifiera au fil des siècles, et qui va permettre de faire en quelque sorte un programme. L’Eglise fait exprimer à son roi quel va être son rôle. Elle lui fait prendre conscience de sa valeur. b. L’idéologie On pourrait

l’autorité qu’ils exercent dans leur domaine. Apparition de l’immunité, le propriétaire du domaine va exercer une partie des attributions des puissances publiques. Le roi a donné des terres qui appartiennent à l’Eglise à ses fidèles. * B. La vassalité Dès l’époque mérovingienne. Recommandation : un homme devient dépendant d’un autre homme libre plus puissant. Un homme libre s’engage envers un autre et devient vassale. Son protecteur va l’aider matériellement (le nourrir, lui confier une terre)

fief.........................................................................................................................37 ¤ 2 Les dérèglements du système................................................................................38 A) Les vassalités multiples..............................................................................................39 B) La patrimonialisation du fief......................................................................................39 Partie 2 : La naissance

de la vie familiale. – II. La structure du lignage. — III. Liens du sang et féodalité. Livre deuxième : La vassalité et le fief. CHAPITRE PREMIER — L’hom mage vassalique : I. L’homme d’un autre homme. — II. L’hommage à l’ère féodale. — III. La genèse des relations de dépendance personnelle. – IV. Les guerriers domestiques. — V. La vassalité carolingienne. — VI. L’élaboration de la vassalité classique. CHAPITRE II. — Le fief : I. « Bienfait » et fief : la tenure-salaire. — II. Le « chasement » des

porter à la fois la barbe et les cheveux longs ; d’ailleurs le dernier roi mérovingien sera tondu rajoute notre enseignante comme pour nous pointer la véracité de l’importance capillaire. Le pouvoir du roi mérovingien se fonde sur des liens de fidélités personnels. Par ailleurs, le commandement exprimé par le roi a un caractère oral et ceci le différencie de l’empereur romain chez qui tout commandement s’édicte par écrit. Plusieurs mécanismes germaniques tendent à montrer que le pouvoir est désormais

les compilations Justiniennes : *Le Code Justinien (589) qui reprend le code Théodosien et ajout un siècle supplémentaire de constitutions impériales. Il est rédigé de façon très rapide et il est complété en 534. Il est divisé en 12 livres en hommage à la loi des 12 tables. *Le Digeste (ou pandectes en grec) promulgué en 533 est un recueil de la jurisprudence romaine. Les auteurs les plus cités sont Gayus, Paul Papinien et Ulpien. *Les institutes promulgués aussi en 533 et sont un manuel

traditions Paragraphe 1 – Le pouvoir mérovingien A- La tradition germanique 1- Un pouvoir personnel Une royauté militaire fondé sur le prestige du chef, sur des liens de fidélités personnels qui vont unir les rois à ses guerriers ( leudes ). Le roi dirige une suite, tous les guerriers lui prêtant un serment de fidélité. Les guerriers sont contraints à un dévouement complet du roi EX : le pillage de guerre. Le roi n’est roi que parce que c’est un vainqueur. 2- Un pouvoir patrimonial Le

Gaule  sous l'autorité du royaume Franc. Il a établit un pouvoir d'une nature  particulière, mélange des traditions romaines, chrétiennes et germaines. Ce  pouvoir mérovingien s'appuie sur 4 éléments : La puissance militaire, la  pratique du serment, la patrimonialité du pouvoir et la chrétienté du roi. 1) La puissance miliaire La puissance militaire est le premier fondement de la royauté mérovingienne.  La légitimité de Clovis est avant tout celle d'un chef militaire. Ces soldats  reconnaissent sa supériorité au combat

les Francs, le roi se faisait appeler le roi des Francs. Il apparaît dans ces royaumes que les personnes manifeste une soumission personnelle à l'égard du roi. Exemple : chez les Francs, il est avéré que tous les hommes libres doivent prêter serment à leur roi. À cette époque, l'on peut dire que cette caractéristique du pouvoir royal, c'est une nouveauté. Durant l'Antiquité, le pouvoir monarchique était avant tout considéré comme un pouvoir territorial. Les barbares sont des populations qui

central c.à.d. que le pouvoir est réparti entre de nombreux titulaires, entre les mains du seigneur qui exerce les prérogatives de la puissance publique Le développement de toute la société sur le fondement des rapports d’hommes à hommes, de la vassalité Cette société n’est pas organisée par rapport à un pouvoir central d’où un bilan négatif. C’est le lègue négatif carolingien. Mais cela ne donne qu’une vision partielle de la réalité car d’une part, le cadre territorial qu’est la seigneurie