La Vertu Aimable Montaigne

s’installa à la maison. Livré à lui-même, Jean-Jacques put puiser sans discernement dans les romans d'amours laissés par sa mère, et ‘’L’astrée’’ éveilla de bonne heure son esprit romanesque. Mais il lut aussi Plutarque (qui lui donna le goût de la vertu), Ovide, Bossuet, La Bruyère, Fontenelle. En 1721, son frère aîné, voué au vagabondage, disparut. En 1722, le père, obligé de s’expatrier à la suite d’une rixe, le mit en pension chez le pasteur Jean-Jacques Lambercier, à la campagne, à Bossey. Lui

....................................................3 Freud.........................................................................................2 Macédoine.................................................................................6 Montaigne..................................................................................3 Nietzsche...................................................................................5 Platon............................................................

frontières? Lectures analytiques : œuvres intégrales et groupements de textes Lectures cursives : textes et documents complémentaires Activités complémentaires Groupement de textes : L'Homme et ses frontières : tentatives de définition de l'Humanité − Montaigne, Essais, II, 30 « D'un enfant monstrueux » : « Je vis avant-hier un enfant... que la nouveauté nous apporte. » (cf. doc. joint) − Carrière, La Controverse de Valladolid, 1992 : « Oui, Eminence,... restez silencieux. » (cf. doc. Joint) − Condorcet

frontières? Lectures analytiques : œuvres intégrales et groupements de textes Lectures cursives : textes et documents complémentaires Activités complémentaires Groupement de textes : L'Homme et ses frontières : tentatives de définition de l'Humanité − Montaigne, Essais, II, 30 « D'un enfant monstrueux » : « Je vis avant-hier un enfant... que la nouveauté nous apporte. » (cf. doc. joint) − Carrière, La Controverse de Valladolid, 1992 : « Oui, Eminence,... restez silencieux. » (cf. doc. Joint) − Condorcet

l'anglais, l'espagnol ou le français. François Ier n'eût pas suffi à promouvoir cette mutation culturelle sans les poètes qui le célèbrent (Du Bellay, Ronsard). En trahissant son cher latin, son languedocien familial, ses admirations gasconnes, Montaigne a fait plus que célébrer la prose française : après Rabelais, que son génie rend inimitable, après Ronsard, Du Bellay, le latin a desserré son emprise, qui était celle de l'Église et du savoir institué. Alors que se déployait ce mouvement si puissant

enfin l’Etre des êtres et le dispensateur des choses: avec quelle universelle admiration, avec quel applaudissement unanime n’eût point été reçu ce nouveau système, si grand, si consolant, si sublime, si propre à élever l’âme, à donner une base à la vertu, et en même temps si frappant, si lumineux, si simple, et, ce me semble, offran moins de choses incompréhensibles à l’esprit humain qu’il n’en trouve d’absurdes en tout autre système! Je me disais: Les objections insolubles sont communes à tous, parce

des ‘’Charmettes’’, Rousseau s’exalte : « Ici commence le court bonheur de ma vie ; ici viennent les paisibles, mais rapides moments qui m’ont donné le droit de dire que j’ai vécu. Moments précieux et si regrettés ! ah ! recommencez pour moi votre aimable cours, coulez plus lentement dans mon souvenir, s’il est possible, que vous ne fîtes réellement dans votre fugitive succession. […] Je me levais avec le soleil, et j’étais heureux ; je me promenais, et j’étais heureux ; je voyais Maman, et j’étais

ce ne soit que dans un esprit pratique pour former des filles chrétiennes, des épouses dociles et résignées, des mères fructueuses : catéchisme, budget familial, couture, écriture, arithmétique, lectures édifiantes. On leur enseignait l’amour de la vertu, des bonnes moeurs, la civilité et les bienséances, pour former des filles dociles et résignées, des épouses et des mères chrétiennes. On était hostiles à celles qui étaient désireuses de briller dans les arts. Mais des femmes, qu’on peut considérer

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 ÉVALUATION Tester ses connaissances sur l’humanisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104 VERS LE BAC Question sur un corpus : Las Casas, Montaigne, De Léry . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 Commentaire • Dissertation • Écriture d’invention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108-111 Les réécritures, du XVIIe siècle à nos jours Première L 31 32 33 34 © Hachette Livre 2013, Cahier

.............. 392 II. Jugements recueillis par Mme de Sablé ............................. 393 27. Lettre de Mme de Maure à Mme de Sablé. 3 mars 1661. ... 393 28. Lettre de Mme de Maure à Mme de Sablé. Même époque. 394 29. Lettre de Mlle de Vertus à Mme de Sablé. Printemps 1663.395 30. Lettre de Mme de Schonberg à Mme de Sablé. 1663..........395 31. Lettre, d’auteur inconnu, à Mme de Schonberg, transmise par elle à Mme de Sablé. 1663......................................................