La Veuve Vauquer

mais elles ont honte de la façon dont s’est enrichi leur père. Elles ne se refusent cependant pas à accepter ses aides lorsque les y forcent leurs problèmes financiers. Rastignac vit à la pension Vauquer, sur la rue Neuve-Sainte-Geneviève qui appartient à une vieille femme, veuve prénommé madame Vauquer. Jacques Collin également pensionnaire à la pension est un forçat évadé du Bagne de Toulon, condamné pour un crime commis par un autre. Depuis 1815, se cache à Paris sous le nom de Vautrin. Ce dernier

du quartier Latin est celui où la pension Vauquer est situé. C’est un quartier des débuts dans la vie. Au contraire, le faubourg Saint-Germain et la Chaussé-d’Antin sont des quartiers élégants. Le premier celui de l’aristocratie distinguée où règne madame de Bauséant et le second celui de la nouvelle bourgeoisie où on trouve l’hôtel de Restaud et la maison du banquier Nucingen. L’auteur décrit la misère des pensionnaires installés chez madame Vauquer, ainsi que la splendeur des résidences et

elle n’a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer précède sa maîtresse ; saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d’assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis, elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte

inaugure le roman apparait comme un coup de force, et utilise la technique du dévoilement progressif. Premier chapitre : « Une pension bourgeoise » A la fin de novembre 1819, au quartier Latin, plusieurs personnes vivent dans la sordide pension de Mme Vauquer, rue Neuve-Sainte-Geniève, qui nous est longuement présentée. On y trouve Melle Michonneau et M. Poiret, Victorine Taillefer, jeune fille déshéritée par son père ; Eugène de Rastignac, étudiant noble, mais pauvre, venu faire son droit et chercher

dans la première partie du roman, il prend place logique dans le cadre de la présentation très complète des lieux et des personnages. Après avoir décrit la pension, le narrateur nous promène dans une véritable galerie où figurent la propriétaire Mme Vauquer, qui deux séries de figures groupées, la vieille demoiselle Michonneau avec Poiret, qui se ressemblent, et Victorine avec madame Couture sa gouvernante. Voici à son tour Vautrin. Puis sera évoquée la biographie de Goriot. L’enjeu du texte

si elle n'a ni trous ni haillons, elle va tomber en pourriture. Cette pièce est dans tout son lustre au moment où, vers sept heures du matin, le chat de madame Vauquer précède sa maîtresse, saute sur les buffets, y flaire le lait que contiennent plusieurs jattes couvertes d'assiettes, et fait entendre son rourou matinal. Bientôt la veuve se montre, attifée8 de son bonnet de tulle sous lequel pend un tour de faux cheveux mal mis; elle marche en traînassant ses pantoufles grimacées. Sa face vieillotte

des entrepreneurs, des commerçants dynamiques. Ce double mouvement se trouve dépeint dans toute la production balzacienne.    RESUME DE L’OEUVRE Le roman s'ouvre avec la description de la Maison Vauquer, une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage nommé Vautrin et un ancien fabriquant de vermicelles retraité surnommé le Père Goriot.

des anges, et nécessairement au-dessus de lui, le pauvre homme ! Il aimait jusqu’au mal qu’elles lui faisaient. (« Le Livre de poche », p. 146–147) Le roman s'ouvre avec la description de la "Maison Vauquer", une pension parisienne située dans la rue Neuve-Sainte-Geneviève, appartenant à la veuve Vauquer. Plusieurs résidents s'y côtoient, dont Eugène de Rastignac jeune étudiant en droit, un mystérieux personnage nommé Vautrin et un ancien fabriquant de vermicelles retraité surnommé le Père Goriot.

Le père Goriot Goriot a donné son nom à l’œuvre, et son patronyme a été accolé à l’appellation de père. Cette dénomination a deux origines. La première est peu flatteuse. Elle est due à la minable jalousie de Madame Vauquer, à sa vengeance mesquine, à sa sournoise cruauté : elle entend faire endosser à un innocent la responsabilité des déboires financiers qui ont fait suite aux impayés de la comtesse de l’Ambermesnil. Cette dénomination familière traduit la baisse de considération, puis le

connaissaient la société dans ces moindres détails, et ont consacrés des œuvres entières à cette idée. Nous pourrions premièrement illustrer le fait que le cadre joue sur l’individu, tout comme l’individu joue sur le cadre, par la pension de madame Vauquer et sa gérante du même nom, qui jouent tous deux un rôle capital dans ‘Le Père Goriot’, de Balzac. La personnalité d’un individu a une influence sur son milieu de vie, et c’est cette personnalité qui fera que son environnement sera plus ou moins agréable