La Vie Des Poilus Dans Les Tranchées

DESCRIPTION I. Les éléments iconiques (ce qui est représenté) Panneau de gauche : des soldats en armes portant sac au dos (il est possible d'identifier là les armes et l'uniforme portés par les poilus) tournent le dos au spectateur et marchent dans la brume, ainsi ils forment une armée humaine sans visage et sans identité, masse aveugle avançant d'un même pas vers le front et ses atrocités. Panneau central : Alors qu'aucun décor n'est représenté dans le panneau de gauche, l'arrière plan

On a choisit de vous présenter l’ouvrage « Paroles de poilus » ; nous allons dans un premier temps vous en parler plus en détail et dans un second temps vous expliquez pourquoi on estime qu’il a sa place dans cette table de présentation et avec quels autres ouvrages le mettre en relation. Donc « Paroles de poilus » est un recueil de lettres qui ont été envoyé par des soldats lorsqu’ils étaient sur le front à leurs amis et familles. (français comme allemands) Pour commémorer le 80ème anniversaire

adressée à son frère le 15 février 1915 est  un exemple de cette extraordinaire correspondance pleine de vie et d’émotion. Pour les historiens, ce document « privé » est une source précieuse et un  témoignage  incontestable de l’expérience combattante d’un soldat français, nous permettant les conditions de vie des poilus et leurs points de vue. Nous sommes ici dans le cadre de la guerre des tranchées  qui se déroule sur le front Ouest de la fin de l’année 1914 au printemps 1918, plus précisément  au

combattra en France et en Russie. Au cours de cette guerre mondiale, pendant qu’il sert en première ligne et vit dans les tranchées, il réalisera des croquis de paysages désolés et ravagés. L'horreur de la guerre le marquera énormément et deviendra alors la base de ses œuvres. De retour de la guerre, il s’attache à représenter dans ses œuvres les soldats et leur vie, dans les tranchées et en dehors. Après la guerre, Dix étudie à l’Académie des arts de Dresde. Entre 1925 et 1927, Dix habite et travaille

le sujet en vous posant des questions sur les limites du sujet, en vous demandant ce qu’on attend de vous, de quoi vous devez parler, en faisant attention à tous les mots : par exemple le sujet sur La vie des Français pendant la Première Guerre mondiale n’est pas le même que La vie des « Poilus » pendant la Première Guerre mondiale. 2/ Vous essayez de noter toutes les idées qui vous semblent convenir. 3/ Vous sélectionnez celles qui vous permettent de répondre au sujet en éliminant celles qui

d’affirmer que la scène se déroule dans une tranchée : “sur notre fosse obscure” (l.12), “on dirait que la tranchée geint” (l.16-17), “dans le boyau” (l.23-24). On comprend qu’il s’agit de soldats français durant la Première Guerre Mondiale : “il faut ramener (…) un bout de fil de fer boche” (l. 8-9), “cette veille d’attaque (…) la France entière danse” (l.26-28). 2 - Le pronom personnel "on" : “quand on sort du gourbi” (l.1) renvoie à la fois aux poilus et au narrateur. Ce pronom personnel permet

de Craonne Paroles Quand au bout d'huit jours, le r'pos terminé,
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez,
Personn' ne veut plus marcher,
Et le cœur bien gros, comm' dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette,
On s'en va là haut en baissant la tête. Refrain Adieu la vie, adieu l'amour,
Adieu toutes les femmes.
C'est bien fini, c'est pour toujours,
De cette guerre infâme

vécurent 4ans d’enfer. En effet, la vie dans les tranchées était terrible. On y redoutait le froid, la faim, l’humidité, les « rats », la boue, le « vacarme » (document 1a). Le ravitaillement étant difficile, la nourriture, les vêtements ou encore les produits d’hygiène y manquaient cruellement. Les conditions sont déshumanisantes, et propices aux maladies. La survie y est très difficile, le confort inexistant. 900 soldats meurent chaque jour, dans les tranchées ou lors des assauts. Les combats

Suisse à la mer du Nord (env. 800 kms) .Savoir décrire le système de tranchées avec la première ligne pour les assauts, la deuxième de préparation et la troisième où l’on vit entre deux assauts (casemates), les tranchées sont reliées par des boyaux. A l’arrière l’artillerie lourde. Entre les deux tranchées énemies : no man ‘ s land couvert de barbelés, mines….. Vie dans les tranchées par mots clés : savoir se servir des lettres de poilus pour reparler de la peur, du froid, de la boue, des rats et du manque

La Guerre (Der Krieg), Otto Dix. La couleur Dans cette œuvre Otto DIX utilise principalement des nuances de rouge et de brun. La couleur dominante est le brun, brun de la terre des tranchées, environnement quotidien et unique horizon des poilus. Le rouge est utilisé pour représenter tour à tour le ciel tourmenté sous lequel les soldats partent au front (panneau de gauche), l’amas de viscères ensanglanté (panneau central) et le feu du champ de bataille (panneau de droite). L’artiste choisit