La Vie Ne Vaut Rien Mais Rien Ne Vaut La Vie Camus

Caligula, drame en quatre actes d'Albert Camus publié en 1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience que

horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme, Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour attacher son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de l'absurde. Définie dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde (1942), reprise dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu

GARDER LA FOI - Il accepte la volonté divine, le destin, il se soumet - C’est le prix à payer pour aller au Paradis - Le reste nous fait perdre notre âme et la vie éternelle Vision de l’autre : - Tout le monde a une dignité puisqu’il a été créé à l’image de Dieu - La vie est précieuse puisqu’elle est don de Dieu - Il faut maintenir la vie jusqu’au bout - L’homme est le gardien de son frère, il doit l’aimer comme il s’aime lui-même Vision de soi : - La dignité que l’on accorde aux autres doit

Camus, Les Justes, texte 1 Acte I. L'appartement des terroristes. Le matin. Le rideau se lève dans le silence. Dora et Annenkov sont sur la scène, immobiles. On entend le timbre de l'entrée, une fois. Annenkov fait un geste pour arrêter Dora qui semble vouloir parler. Le timbre retentit deux fois, coup sur coup. ANNENKOV – C'est lui. Il sort. Dora attend, toujours immobile. Annenkov revient avec Stepan qu'il tient par les épaules. ANNENKOV – C'est lui ! Voilà Stepan. DORA, elle va vers

La peste Albert Camus L’auteur : Albert Camus est né à Mondovi en Algérie le 7 Novembre 1913. Il est le second enfant de Lucien Camus, ouvrier agricole et de Catherine Sintes, une jeune servante illettrée d'origine espagnole parlant difficilement le français. Albert ne connaitra pas son père, il meurt dans la bataille de la marne en 1914. Grace à un de ses instituteurs, Albert Camus obtient une bourse et peut ainsi poursuivre ses études au lycée Bugeaud d'Alger. Il y découvre

cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme, Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour attacher son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de l'absurde. Définie dans Le Mythe de Sisyphe, essai sur l'absurde (1942), reprise dans L'Etranger (1942), puis au théâtre dans Caligula et Le Malentendu

endormi. Il peut ainsi passer des journées entières sans s’éveiller un seul instant. Songe seulement à cela au milieu d'une foule, et tu te verras environné d'un peuple de somnambules. L'homme passe, non pas, comme on dit, un tiers de sa vie, mais presque toute sa vie à dormir de ce vrai sommeil de l'esprit. Et ce sommeil, qui est l‘inertie de la conscience a beau jeu de prendre l’homme dans ses pièges : car celui-ci, naturellement et presque irrémédiablement paresseux, voulait bien s'éveiller certes

Camus et l'absurde « Un jour vient [...] et l'homme constate ou dit qu'il a trente ans. Il affime ainsi sa jeunesse. Mais du même coup, il se situe par rapport au temps. [...] Il appartient au temps et, à cette horreur qui le saisit, il y reconnaît son pire ennemi. Demain, il souhaitait demain, quand tout lui-même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde ». Bien qu'apparenté dans une certaine mesure à l'existentialisme, Albert Camus s'en est assez nettement séparé pour

tion Caligula, drame en quatre actes d'Albert Camus publié en 1944, s'inspire assez fidèlement du destin dément du jeune empereur romain assassiné en 41 après Jésus-Christ et d'anecdotes authentiques évoquées par l'historien latin Suétone. Mais l'auteur en fait un héros de l'absurde, aux côtés de Sisyphe, de Meursault, de l'Étranger et de Jan, victime du Malentendu, pour constituer ce qu'il a appelé « le cycle de l'absurde ». À la mort de sa sœur et maîtresse Drusilla, Caligula a pris conscience

stoïciens, ont été de grands hommes politiques. Mais l’épicurien ne fait pas de politique (cf devise de l’école). Il n’est en fait pas certain que le bonheur soit affaire de politique : A la politique le soin d’organiser les conditions matérielles de la vie heureuse ( la paix civile plutôt que la guerre), mais pas plus : le paternalisme (« du pain et des jeux ») est infantilisant, il maintient les peuples dans l’enfance. Les utopies politiques sont dangereuses et quand la politique se mêle d’assurer le