La Vie Spirituelle Bergson

caractérise par son indétermination, sa plasticité, et sa qualité tangible. Elle peut être travaillée par l’artiste. Esprit Etymologie : latin spiritus : « souffle » ; « esprit » ; « vent ». grec psyché « âme » « souffle de vie » soma « corps » (qui est le tombeau de l’âme pour Platon) Sens métaphysique : le principe de la pensée, voire la chose pensante (= res cogitans chez Descartes, opposée à la res extensa (corps). L’esprit c’est la csc

un attachement à sa religion et ses pratiques. L'être humain avant de faire partie à part entière d'une religion, se pose des questions comme « qui suis-je ? », « d'où est-ce que je viens »ou encore « vers où la vie me mènera » car en principe devant l'inconnu et la complexité de la vie, l'homme cherche à se procurer les faveurs d'une divinité, dans le but de le protégé des malheurs. La religion a vu naître des communautés religieuses qui se donnent pour mission de prendre en main chaque fidèles

donner sens à l’existence en produisant et en admirant des objets durables, apparemment sans utilité : l’art dépasse la sphère de la nécessité matérielle. Il semble manifester une orientation désintéressée vers le beau et le vrai, il est de nature spirituelle. 1. Art et technique a. Réalités naturelles et productions techniques Dans l’antiquité le mot grec «teckné» (dont l'équivalent en latin est «ars») servait à désigner aussi bien les productions techniques, visant l’utile, que les productions artistiques

de caractères, nos capacités peuvent souvent être l’objet de fausses croyances. D’autres part, une opposition tranchée entre une vie intérieur inaccessible aux autres et une apparence extérieure publique n’est pas aussi évidente qu’on pourrait le penser.I/ La primauté de la connaissance de soiA première vue, il semble évident que nous pouvons mieux connaître notre vie intérieur que ne peut toute autre personne. En effet, le langage semble le meilleur moyen de communiquer aux autres mes désirs, mes

existe tout d’abord, puis il se sent exister dans le monde. Cependant, il ne se définit en tant que telle qu’après. Sartre caractérise l’existentialisme dans son ouvrage : L’existentialisme est un humanisme .L’homme se questionne tout au long de sa vie sur ce qu’il est, et il se redéfini à chaque instant. Il se libère aussi des déterminismes auxquels il se croit parfois soumis. En effet, il y a une différence entre la conscience de soi et la conscience d’une partie de soi et ses diverses caractéristiques

créé par le sens équivoque du terme Suisse désignant à la fois un Pays mais aussi un domestique, cette figure rhétorique met à jour cette impersonnalité propre au langage qui ne permet pas de saisir une chose ds toute sa singularité. Ainsi, pour Bergson (in Le Rire, 1900) , le langage s’inscrit ds une logique purement utilitaire et dont la finalité n’est qu’un rapport efficace par rapport au réel : la communication permettant les échanges et donc la société. La langue tend ainsi à schématiser

Hervé Barreau Bergson et Zénon d'Élée (suite et fin) In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 67, N°95, 1969. pp. 389-430. Citer ce document / Cite this document : Barreau Hervé. Bergson et Zénon d'Élée (suite et fin). In: Revue Philosophique de Louvain. Troisième série, Tome 67, N°95, 1969. pp. 389-430. doi : 10.3406/phlou.1969.5503 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/phlou_0035-3841_1969_num_67_95_5503 Bergson et Zenon d'Élée (suite etfin)(*) II

culture est-elle un luxe ? Par luxe on entend le superflu, ce qui n’est pas vraiment nécessaire. La culture peut avoir trois sens : un sens « ethnologique » : - l’ensemble des représentations, des manières de vivre et de penser, des techniques de la vie matérielles qui confèrent à un peuple sa place originale dans l’univers. - Un jugement élitiste qui considère que certaines productions des sociétés méritent d’être considérées comme culturelles, par exemple les arts, les sciences, la religion etc…

d’autre part notre conclusion, en se complétant, nous fournit une réponse plausible à la question que nous venons de poser : tous les êtres vivants sont-ils des êtres conscients, ou la conscience ne recouvre-t-elle pas qu’une partie du domaine de la vie ? Si, en effet, conscience signifie choix, et si le rôle de la conscience est de se décider, il est douteux qu’on rencontre la conscience dans des organismes qui ne se meuvent pas spontanément et qui n’ont pas de décision à prendre. A vrai

Thèse soutenue  : Henri Bergson pour l'une des figures majeures du courant des « philosophies de la vie » [footnoteRef:1] . L'évolution créatrice publié en 1907 associera définitivement à la philosophie bergsonienne l’image de « l'élan vital » . [1: Aux côtés de Nietzsche, de Dilthey et de Simmel.] La réflexion de Bergson entamée dans ses précédents ouvrages ( Essai sur les