La Ville Campagnes Hallucinées Verhaeren

mendiante rousse", Les Fleurs du mal, LXXXVIII (1857). Texte 3 : Emile VERHAEREN, "Les Mendiants", Les Campagnes hallucinées (1893).   Texte 1 : Victor HUGO, "Le Mendiant", Les Contemplations, livre V (1856).                      LE MENDIANT Un pauvre homme passait dans le givre1 et le vent. Je cognai sur ma vitre ; il s'arrêta devant Ma porte, que j'ouvris d'une façon civile2. Les ânes revenaient du marché de la ville, Portant les paysans accroupis sur leurs bâts3. C'était le vieux qui

Lecture analytique n°2 Emile Verhaeren, "La ville" dans Les Campagnes hallucinées Vocabulaire exhumer : ex (sortir de) / humus (sol) : sortir du sol Gorgones : femme aux cheveux de serpent qui a le pouvoir de pétrifier avec son regard. naphte et poix: matière visqueuse issue du goudron. môles : digue fanal : lanterne tombereaux : grosse charette gonds : ce qui permet d'ouvrir et fermer les portes choir : tomber gibet: armature qui permet de pendre les pendus ramifiés : qui se

des Villes tentaculaires de Verhaeren publié en 1895, « La plaine » donne le ton du recueil et revient sur ce moment crucial qu’est le passage d’un monde agricole à un monde industriel. Ce poème d’ouverture, qui par son titre, contraste avec celui du recueil et semble s’en écarter, est conçu par Verhaeren pour nous plonger au cœur des prémisses, des premiers moments de l’industrialisation des campagnes. Poète de la ville par excellence, il revient ici vers cet espace agricole

Verhaeren : biographie Verhaeren est né à Saint-Amand (Saint-Amands en Belgique), au bord de l'Escaut, dans une famille aisée où on parlait le français, tandis qu'au village et à l'école régnait le flamand. Il fréquenta d'abord l'internat francophone Sainte-Barbe, tenu par des jésuites à Gand, puis il étudia le droit dans la vieille université de Louvain. C'est là qu'il rencontra le cercle des écrivains qui animaient La Jeune Belgique et il publia en 1879 les premiers articles de son cru dans

Les Fleurs du mal, la ville devient un thème privilégié de la modernité poétique. On le relrouve par exemple avec Ernile Verhaeren, poète flarnand francophone qui publie en 1893 un recueil intitulé Les Carnpagnes hallucinées dont le poème liminaire, « La ville », évoque I'extension urbaine et le développement industriel qui transforment les paysages en cette fin de XlXe siècle. Nous en étudierons ici les premières strophes. ll s'agira de montrer en quoi le poèie présente la ville moderne cCImme irn

littéraireEmile Verhaeren est un poète Belge de la fin du 19è siècle. Ce poète s’est beaucoup intéressé au monde moderne, il en a fait un sujet poétique. En effet, il publie en 1893 son recueil “campagnes hallucinées” dans lequel il montre à la fois sa nostalgie de la campagne du passé avant que les villes soient industrielles. Le premier poème “La ville” annonce dès thèmes se rapportant aux villes tentaculaires. On pourrait donc se demander comment Verhaeren fait-il la description d’une ville moderne à

SQ n°1 (1°L) Horizons urbains : la ville en poésie Objets d’étude : la poésie, l’argumentation Problématique / projet de lecture : Dans quelle mesure l’univers citadin est-il poétique ? Comment sa représentation évolue-t-elle ? Thèmes : - Lien entre l’humain et l’urbain, entre ville et poésie. - Evolution de la forme poétique au cours des siècles. - Caractéristiques de l’éloge et du blâme. Lecture cursive : Paul Verlaine, Poèmes saturniens. SQ1, s.1 : Nicolas Boileau, Satires

Emile Verhaeren, Les Campagnes hallucinées, 1893 I./ La description de la ville : un espace immense, chaotique et écrasé 1.) l’immensité La ville est évoquée à travers l’article défini « les » ou « la » avec une valeur générique qui indiquent une ville indéterminée mais à valeur générale. On peut parler de description grâce aux nombreux termes géographiques qui identifient les différents éléments de la ville moderne et des termes qui indiquent leur organisation. Cette immensité est présente grâce

Introduction: Emile Verhaeren est un poète d'expression française, né en Belgique en 1855, et mort à Rouen en 1916. Enfant, il passera des années particulièrement heureuses, au sein d'une famille unie, dans un environnement rural et harmonieux. Le souvenir de cette campagne belge inspirera largement son œuvre. Ainsi, dans le recueil Les Campagnes hallucinées, le poète exprime à la fois sa fascination et son inquiétude

Londres reflets et réalité d’une ville emblématique « Aucune ville ne présente une variété de formes aussi désordonnée, un aussi capricieux mélange de beau, de laid, de magnifique, de pauvre, de triste, d’étrange, de grand, d’ennuyeux.. » Edmondo de Amicis, Souvenirs de Londres 1880 ________________________________________________________________ I.Plongée dans une « ville tentaculaire » A. La Reine Noire des cités B. Berceau des révolutions industrielles C. Dans une explosion