La Voix du Lézard

Armistice : Suspension des hostilités. Consommer : Détruire par l’usage, achever, accomplir. (Consommer du pain). Consumer : Détruire purement et simplement, faire dépérir. (L’incendie consume la foret). Eclaircir : Rendre clair. (Éclaircir la voix, un fait, une question, un texte …). Eclairer : Répandre de la lumière sur : (Le lampadaire éclaire la rue ; éclairer la conscience, la raison). Effraction : Fracture des clôtures d’un lieu habité. Infraction : Violation d’une loi, d’un ordre

Et qui s'envoleront aussi dans l'inconnu. Il a son chapeau blanc, elle montre un pied nu, Tous deux sont côte à côte ; on marche à l'aventure, Et le ciel brille, et moi je pousse la voiture. Toute la plaine en fleur a l'air d'un paradis ; Le lézard court au pied des vieux saules, tandis Qu'au bout des branches vient chanter le rouge-gorge. Mademoiselle Jeanne a quinze mois, et George En a trente ; il la garde ; il est l'homme complet ; Des filles comme ça font son bonheur ; il est Dans

funèbres. Ismène tente de l’en dissuader. Ismène. – Tu sais, j’ai bien pensé, Antigone. Antigone. – Oui. Ismène. – J’ai bien pensé toute la nuit. Tu es folle. Antigone. – Oui. Ismène. – Nous ne pouvons pas. Antigone, après un silence, de sa petite voix. – Pourquoi ? Ismène. – Il1 nous ferait mourir. Antigone. – Bien sûr. À chacun son rôle. Lui, il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère. C’est comme cela que ç’a été distribué. Qu’est-ce que tu veux que nous y fassions 

encoignures. Sur les tablettes denticulées des dressoirs, rayonnaient d’immenses plats du Japon, aux dessins rouges et bleus, relevés de hachures d’or, côte à côte avec des émaux de Bernard Palissy, représentant des couleuvres, des grenouilles et des lézards en relief. Des armoires éventrées s’échappaient des cascades de lampas glacé d’argent, des flots de brocatelle criblée de grains lumineux par un oblique rayon de soleil ; des portraits de toutes les époques souriaient à travers leur vernis jaune

doigts, par ses yeux, sa bouche, ses cheveux, ils rejoignaient les éclats des rochers et de la mer (…) La lumière continuait à entrer, jusqu’au fond des organes, jusqu’à l’intérieur des os, et elle vivait à la même température que l’air, comme les lézards ». Elle écrit des mots sur des feuilles de papier qu'elle brûle ensuite. Puis elle rencontre un garçon qui revient de la pêche, rêveur et solitaire. Enfin elle se laisse guider dans les rochers-gaufrettes par d'étranges messages : «trouvez-moi» -

éclats le décorum du mariage et ouvre la voix à Gide et Proust. A cette époque Colette rencontre Jean Lorrain, grand journaliste, homosexuel, célèbre dans tous les lieux louches, ravagé par la syphilis. Il s’entoure d’un petit groupe qu’il appelle La Petite Classe, « un syndicats de mortels amoraux unis par la même quête du plaisir, de l’insolite et des sorbets aux aphrodisiaques ». Pierre Loti se maquille et porte des talons, Judith Gautier orne d’un lézard vivant son chapeau, Rachilde se décore

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Un jour, Arpatilaos a appelé dans la sale du trône trois courtisans de confiance; Tilios Xeftilios (xeftila=humiliation) ,  son aide de camp, Voulimios Vlimma (voulimia=voulimie+ vlimma= imbécile), le chef de la garde, et Savrilios Vrisilie ( savra=lézard), le magicien du palais. -Est-ce que vous pouvez m’expliquer, Arpatilaos a demandé, pourquoi mes sujets ne m’aiment pas? J’ai créé plus de cinquante lois qui précisent qu’il faut m’aimer à en crever, mais je ne vois pas de résultat!

|phénomène | | |phil(o)- |qui aime |philanthrope; philatélie | | |phon(o)- |voix |phonographe | | |photo- |lumière |photographe | |

la Terre, où quelque part doit se trouver la joie de Dieu 15 Comme une chose inattendue, éblouissante ; Désormais tu reposes et tu goûtes les saisons Qui reviennent portant la brise ou le soleil, et tes pierres Connaissent l’éclair froid des lézards ; et le chatouillement Des doigts légers du vent dans l’herbe où sont les rails 20 Rouges et rugueux de rouille, Est ton seul visiteur. L’ébranlement des trains ne te caresse plus : Ils passent loin de toi sans s’arrêter sur ta pelouse, Et