La Voix du Lézard

leur plus large ouverture […] sans jamais battre les paupières. »[75] Cette description un peu bizarre nous fait penser à un lézard, qui est décrit un peu plus tôt dans le texte : « Le lézard, sur la barre d’appui, est maintenant dans l’ombre […] », et aussi : « […] une queue deux fois tordue, quatre pattes assez courtes et la tête tournée vers la maison. »[76] Même si un lézard n’a pas de cils, elle a cette forme des yeux, qui sont chacun à une côté de la tête et aussi elle ne batte jamais les paupières

met à pleurer. C'est là qu'arrive sa marraine, qui comprend qu'elle veut aller au bal. Sa marraine est une fée. Elle lui demande d'apporter une citrouille, qu'elle change en un merveilleux carrosse. Ensuite, elle transforme un rat en cocher et six lézards enlaquais. Elle finit par changer les haillons de Cendrillon en beaux habits. Mais elle la prévient que tous ses sorts seront rompus à minuit et qu'elle devra être partie avant cette heure. - Toute heureuse, Cendrillon la remercie et part. Arrivée

phénomène de l’écho : malédiction de Junon à Echo (souvent complice des infidélités de Jupiter) : répéter les derniers mots qu’elle entendait. Echo méprisée par Narcisse. De honte, elle se cache et se transforme en rocher . D’où on entend toujours sa voix lorsqu’on l’appelle. * Némésis veut venger les jeunes nymphes éplorées par Narcisse => condamné à aimer sans être aimé. * Narcisse tombe amoureux de son reflet dans l’eau. Il ne dort plus et ne mange plus. Désespoir : il ne peut toucher

autre chose. Son haleine tombait, son regard grandissait. C’était un cadavre auquel on sentait des ailes. Il fit signe à Cosette d’approcher, puis à Marius ; c’était évidemment la dernière minute de la dernière heure, et il se mit à leur parler d’une voix si faible quelle semblait venir de loin, et qu’on eût dit qu’il y avait dès à présent une muraille entre eux et lui. — Approche, approchez tous deux. Je vous aime bien. Oh ! c’est bon de mourir comme cela ! Toi aussi, tu m’aimes, ma Cosette. Je savais

nuit, le silence. Le nid Se tait, l'homme est rentré sous le chaume qui fume. Seul, l'Angélus du soir, ébranlé dans la brume, A la vaste rumeur de l'Océan s'unit. Alors, comme du fond d'un abîme, des traînes, Des landes, des ravins, montent des voix lointaines De pâtres attardés ramenant le bétail. L'horizon tout entier s'enveloppe dans l'ombre, Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre, Ferme les branches d'or de son rouge éventail. José-Maria de Hérédia, Les trophées, 1893  

Ce poème témoigne et rend hommage à l’engagement d’hommes dont la vocation n’était pas la guerre. On peut même dire que la poésie à une force particulière dans le débat d’idée : ainsi pendant l’occupation nazie un groupe de poète fait entendre sa voix pour redonner du courage à la population. Les poèmes ont été déversés par avion sur les populations civiles. Mais il existe aussi une poésie moraliste. Grâce à la poésie les poètes peuvent donner certains conseils moraux comme par

le cas où le nombre d’élèves dépasse le nombre de phrases, certains élèves auront la même phrase. S’assurer que chaque membre du groupe ait une phrase différente.Leur accorder un certain temps pour lire plusieurs fois leur phrase seul et ensuite, à voix haute, aux autres élèves de leur groupe. q Circuler et aider les élèves à comprendre le nouveau vocabulaire s’il y a lieu. q Demander à chaque groupe de noter ou dessiner une ou deux idées pour la réponse à la devinette. q Demander aux élèves d’un

Lysandre. Et celui-ci, mon gracieux duc, a ensorcelé le coeur de mon enfant. C'est toi, c'est toi, Lysandre, qui lui as donné des vers et qui as échangé avec ma fille des gages d'amour. Tu as, à la clarté de la lune, chanté sous sa fenêtre, avec une voix trompeuse, des vers d'un amour trompeur : tu as surpris son imagination avec des bracelets de tes cheveux, avec des bagues, des bijoux, des hochets, des colifichets, des bouquets, des friandises, messagers d'un ascendant puissant sur la tendre jeunesse 

s’inquiète qu’il ne découvre ses fragilités essentielles qu’elle dissimule sous une impassibilité apparente alors elle s’empare de lui, joue avec lui. Sans vraiment lui demander l’autorisation, sans le quitter du regard. Elle parle aussi. D’une voix douce, avec des intonations lumineuses dans le chuchotement, elle lui explique pourquoi elle a tellement envie de lui, pourquoi elle s’autorise à s’emparer de son corps, à jouer avec, sur le quai d’une gare déserte, au milieu d’une après-midi d’Août

lui est arrivé, à Mme Loth ? — Tu m’as déjà raconté. — Tu as peut-être pas retenu la prophétie. — J’ai pas oublié. — Dis voir ce qu’il lui est arrivé, à Mme Loth ? Junior se met à se triturer les doigts. Ses épaules s’affaissent. Il dit d’une petite voix : — Elle s’est transformée en statue de sel. — Est-ce que tu aimerais devenir une statue, Junior ? — Ce serait pas dynamique. — Alors, ramène ta carcasse par ici et fais attention à ne pas regarder derrière toi. La ville, Junior, c’est un sortilège