La Voix humaine

temps où les êtres humains ne se voulurent de supériorité que sur la mort." G. Bataille. 8- "L'art est ce par quoi les formes deviennent style". Malraux, Les Voix du silence. "L'art naît... de la fascination de l'insaisissable, du refus de copier des spectacles, de la volonté d'arracher les formes au monde que l'homme subit pour les faire entrer dans celui qu'ils gouvernent ... Les grands artistes ne sont pas les transcripteurs du monde, ils en sont les rivaux." Malraux, Les Voix du silence.

du lecteur devant la condition humaine. Il accompagne le plus souvent les thmes de la mort ou de limpuissance de lhomme face un destin qui le dpasse. Oui, cette dfinition sapplique au texte. Le condamn ne peut changer le cours de son destin. Il est vraiment face sa condamnation mort. Rappel de la dfinition du registre pathtique il utilise les mmes procds dcriture dans le but dexprimer une motion douloureuse. Mais les situations exposes sont en gnral plus humaines, moins soumises la dtermination

qui est une métaphore lexicalisée du péché et du diable. La suite est introduite par le connecteur logique, « par conséquent » et fini par « celui-ci est un homme »,  après l’ellipse de la seconde prémisse sous-entendue et correspondant au jugement humain précédant notre extrait. Cette parodie de plaidoirie a comme une transition dans un discours oratoire mettant en valeur la logique d’un raisonnement méthodique: « Vous savez », il faut maintenant examiner,  « si », d’autant plus paradoxal puisque

La Politique , livre I, chapitres 2 et 8, Aristote nous exprime l’idée qu’un homme est fait pour vivre dans une cité, une société donnée “celui qui vit hors cité [...] est soit un être dégradé, soit un être surhumain”. Un être humain vivant hors d’une cité est un être qui n’a ni loi, ni foyer, ni cadre de vie. Il vit donc sans limites. Un homme vivant seul hors d’une cité, n'apporte rien à cette dernière, aucune ressources, aucune économies. Même si par nature l’homme cherche

milieu de l’après-midi, qu’il avait du mal à s’engager dans une longue conversation, qu’il lui fallait des heures et plusieurs verres de whisky pour s’animer quelque peu, qu’il disait de lui-même qu’il était mort et qu’il n’avait pas de sentiments humains, il ne montrait d’intérêt que pour les choses de l’esprit. À l’âge de dix-sept ans, entrant à ‘’Trinity College’’, il choisit le français et l’italien comme langues étrangères, se destinant à une carrière de professeur de langues romanes. Il goûta

mais aussi contre la tyrannie. Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957 cherche à nous faire prendre conscience de l’absurdité de la condition humaine. Où l’on aurait pu trouver une tragédie classique et sombre, Camus réussit le tour de force d’ajouter une touche ironique à son empereur fou. Je compte proposer un univers ou la mécanique humaine est révélée, la machinerie théâtrale sera donc au cœur de mon adaptation. Le comédien sera au centre de mon dispositif : celui qui incarne Caligula véritable

personnages. Mis à part l’intrigue et la narration, nous pouvons remarquer que certaines scènes sont similaires. En effet, de nombreuses scènes du film paraissent semblables à celles du livre. Ce qui est le plus frappant ce sont les dialogues et la voix off, ceux-ci sont quasiment identiques au livre. La chapitre IV et V du roman et la retranscription de ces scènes dans le film sont très semblables. Les répliques de cette scènes, les costumes de l’abbé Mathieu et du M. Caignet sont très fidèle à la

Les portraits selon Balzac Créer Représenter Illustrer Dossier enseignant – collège Maison de Balzac 47 rue Raynouard - Paris XVIe 01 55 74 41 80 balzac.paris.fr Introduction Balzac s’est donné pour objectif, dans La Comédie Humaine, d’analyser les rapports sociaux. Mais comment comprendre les relations de deux personnes, si l’on ne sait pas qui elles sont, où elles habitent, quelles sont leurs habitudes, de quels milieux elles sont issues, comment elles se sont rencontrées, quel est leur

c'est le « je » et tous les pronoms personnels réfléchis ou possessifs qui prennent le dessus: « me », « moi », « mon ». Le vocabulaire est simple, ordinaire, celui de tous les jours. Aucune ponctuation, seulement des tirets à un moment: une seule voix et non pas un dialogue, un flot de pensées. S'apparente à une conversation intérieure: éléments disparates, passe d'un sujet à un autre, du présent à un retour en arrière à l'imparfait dans la 4ème strophe. Dispersion de l'attention, retranscrite

porté par une invincible confiance dans la vérité qui se montre au cours d’une mise en question inflexible. Accepter avec loyauté de ne rien savoir, ce n’est pas se décider pour le « rien », et jouer des grands airs sur le néant des choses humaines et du savoir humain, ce n’est pas tout nier, tout critiquer. C’est plutôt rechercher la totalité de ce qui est, affirmer ce qu’il en est de la vérité de ce qui est. Socrate semble dans cette démarche ne pas reconnaître d’autorité extérieure, que ce soit dans