La Vraisemblance Dans Ruy Blas

et des sensations extrêmes (sensualité , conscience de la mort)  Exalter la liberté du Moi devant l’instabilité du monde Classicisme :  Codifier chaque genre littéraire et respecter les règles esthétiques fixées  Peindre avec goût naturel et vraisemblance les caractère et les sentiments  Trouver un idéal fait d’équilibre , de symétrie et d’honnêteté( sur le plan sociale et moral)  Instruire et distraire a la fois le public corneille Tragédies « Horace » « L’illusion Comique » Racine Tragédies

quelques mots dans une pièce classique du XVIIe siècle (La scène est à Séville pour Le Cid de Pierre Corneille) à des indications scéniques détaillées sur le décor, les lumières, les costumes, les gestes, les déplacements, les intonations..., comme dans Ruy Blas de Victor Hugo ou Rhinocéros d'Eugène Ionesco. On peut même noter le cas limite de Acte sans paroles de Samuel Beckett qui ne comporte que des didascalies. L'œuvre publiée indique également le découpage en scènes, en actes ou en tableaux. Le

« […] Qu’en un lieu, qu’en un jour, un seul fait accompli    Tienne jusqu’à la fin le théâtre rempli. […] » Boileau, L’Art poétique, chant III. Les règles de la bienséance devaient être aussi respectées afin de ne pas choquer le public. La vraisemblance était également de rigueur. Les thèmes tragiques sont souvent l’héroïsme, l’honneur et la vengeance, l’amour, la fatalité, l’homme face à son destin, etc. Le dénouement d’une tragédie est souvent malheureux (par exemple : la mort). « La principale

: La Révolution va lancer le « théâtre politique », mais bien vite en Allemagne le romantisme va être inventé laissant place à une révolution. Schiller avec Les Brigands ou plus tard Goethe avec Faust lancent un genre ignorant les règles, la vraisemblance et même parfois le bon goût. Il arrive en France durant la Restauration (période entre la chute du premier empire en 1814 et la révolution des Trois Glorieuse en 1830, il s'agit d'un retour à la souveraineté monarchique). Le héros va être

faire une peinture totale de la société. On cherche la vérité historique dans les détails (meubles, habits,…) pour comprendre l´histoire en profondeur. Il faut des lieux différents pour placer les histoires. Le héros peut être un être marginal (Ruy Blas). Le peuple peut être présent comme acteur ou comme héros. Le personnage central ne sera plus le roi. Si on veut montrer toute la société, il faudrait montrer plusieurs endroits et plusieurs décors. Un autre grand thème du drame historique

du cœur <= alcoolisme et plaisirs 1852, entre à l’académie, mais inspiration poétique tarie : mort dans l’obscurité en 1857 - Œuvres romantiques engagées : Lucrèce Borgia – V. Hugo Kean – Dumas Chatteron – Vigny Lorenzaccio – Musset Ruy Blas – V. Hugo Le Romantisme - Principaux thèmes du romantisme : Le moi Accent sur l’individu Grande passion Mal du siècleLa nature Miroir de l’âme Confidente Manifestation du divinL’idéal social Liberté Égalité FraternitéLa

- lieu : un seul lieu - temps : un seul jour But : atteindre une forme de perfection dans des règles. Plus de convenance pour conserver l’illusion : - un prince doit parler comme un prince par vraisemblance. - pas de meurtre sur scène On a des pièces qui se passent dans une multitude de lieux, l’action s’étend sur des années. La pièce se compose de plusieurs intrigues secondaires. Des scènes de bataille. Mélange constant de style élevé (très

décrire le monde objectif dans ses multiples dimensions, mais également à dire le sens de ce monde qui échappe pourtant aux individus qui en font partie. La troisième grande forme romanesque est celle d'une fiction qui se dégage de toute espèce de vraisemblance au profit d'un déploiement imaginaire qui pourra aller jusqu'au fantastique. Honoré de Balzac, inspiré par Ernst Theodor Amadeus Hoffmann produit dans cet esprit : La Peau de chagrin, l'Auberge rouge et la plupart de ses œuvres philosophiques.

résoudre ce dilemme. Puis, toutes les actions sont compréhensibles, or depuis le début de notre échange, vous n’avez jamais osé reconnaître cette règle fondamentale qui permet au spectateur de suivre et comprendre normalement la pièce :la règle de vraisemblance. Et enfin, la règle de bienséance, les actions acceptables et les allusions à la mort des personnages, montrent la capacité d’imagination et de réflextion du spectateur, qui choisit lui-même la représentation de la mort qu’il lui convient. -Christian

choses, l’instabilité, le changement. Corneille utilise une mise en abyme (procédé consistant à représenter une œuvre dans une œuvre) pour exprimer sa conception du monde. Le classicisme : il est qualifié par deux notions très importantes : la vraisemblance (vérité acceptable pour les spectateurs) et la bienséance (ne pas choquer le spectateur). Les actions de combats sanglants sont simplement racontées au public. La comédie est considérée comme moins noble que la tragédie. Elle met en scène des bourgeois