La Vraisemblance Dans Ruy Blas

en scène russe, qui suggérait à ses élèves de revivre sur scène une situation déjà vécue, tel que le deuil ou le premier amour, par exemple. C'est ce qui prône déjà chez Diderot, un jeu naturel dans Les Bijoux indiscrets en 1748, au nom de la vraisemblance. Un bon acteur serait donc celui qui transforme le personnage en personne réelle. Le théâtre joue sur l'identification entre le spectateur et l'acteur. Effectivement, au premier abord, ce qui emporte l'adhésion du spectateur, est ce qui copie

acteurs et la mise en scène, est-elle l’unique condition pour que l’illusion théâtrale s’installe, ou bien n’est-ce une condition ni nécessaire ni suffisante à cette mise en place ? Dans une première partie nous montrerons que la recherche de la vraisemblance peut favoriser l’illusion théâtrale. Dans une deuxième partie, nous détaillerons différents exemples permettant de conclure au maintien de l’illusion théâtrale malgré de multiples entorses à la réalité. Enfin dans une troisième partie, nous montrerons

réparti sur plusieurs répliques. On mélange le grotesque et le sublime. Dans chaque drame, on doit trouver la couleur locale : époque, lieux, âmes, etc. PAS de 3U, PAS de vraisemblances, PAS de bienséance, PAS de règle de l’Antiquité, PAS de règle de noblesse des personnages, PAS de langage soutenu. Exemples : « Ruy Blas », 1838 qui a inspiré « La folie des grandeurs » « Hernani », 1830 Les effets En 1830, a lieu la bataille d’Hernani. Victor Hugo applique sa théorie littéraire avec

qui lui fait rappeler qu’il est au théâtre. De plus, les deux heures de représentation narrent une histoire qui se déroule pendant plusieurs années. Le théâtre se sert de divers processus pour qu’il reste un lieu d’illusion et mensonge. La vraisemblance est un aspect essentiel de l'œuvre théâtrale qui permet au spectateur de croire aux faits représentés et de s'identifier aux personnages. L’illusion théâtrale se traduit par le fait qu’à un moment donné, le spectateur oublie qu’il est assis, qu’il

comique et de comédie 6 Repères historiques 6.1 Le théâtre dans la littérature française 7 Bilan 8 Notes et références 9 Voir aussi La spécificité du théâtre[modifier | modifier le code] Sarah Bernhardt dans le rôle de Doña Maria dans Ruy Blas (1897). Au théâtre, il y a un intermédiaire entre le texte écrit par l’auteur et le spectateur : le comédien dit et joue le texte, il l’interprète au sens fort, guidé souvent par un metteur en scène, c’est-à-dire qu’il permet et oriente la compréhension

théâtre : règle des unités, respect de la vraisemblance et de la bienséance. La tragédie classique et la comédie au XVIIème siècle en France Le XVIIème siècle est le grand siècle français du théâtre. La tragédie classique française est inspirée des tragédies antiques grecques. Son action s'inspire de l'histoire ou des légendes. La tragédie classique respecte la règle des trois unités (unité d’action, unité de lieu et unité de temps). Elle doit respecter la vraisemblance et la bienséance. Le dénouement d’une

fois pas le vraisemblable ». Les Euménides ne respectent ni la règle de temps, ni celle de lieu. En effet la pièce comme à Delphes et se finit à Athènes. Il faut du temps à Oreste pour qu’il soit lavé de son crime. Lieu – toujours au nom de la vraisemblance, un seul lieu pour l’action. b la bienséance : Boileau – « Ce qu’on ne doit point voir, qu’un récit nous l’expose » La violence, le sexe, le sang ne sont pas montrés. Dans l’antiquité l’eccyclène (plateforme à roulettes) servait à

balmont.free.fr/pedago/romeojuliet/index.htm Séquence proposée par Michel Balmont. Objectifs : le théâtre et le registre tragique.  Ruy Blas, Victor Hugo (Ac Rouen) http://www.ac-rouen.fr/pedagogie/equipes/lettres/francais/romantik/ruy-blas/accu... De nombreux documents et ressources sur Ruy Blas et le drame romantique sur le site de l'académie de Rouen.  Ruy Blas, Victor Hugo (Ac Lille) http://www4.ac-lille.fr/~weblettres/productions/RuyBlas/RuyBlas.htm Sur le site de l'académie de Lille, C

laquelle le monde est rempli d’illusions. B – LE CLASSICISME *Visée : PLAIRE et INSTRUIRE. * Plaire = faire rire (comédie) Emouvoir (Tragédie) *Principes : Vraisemblance et Bienséance * Bienséances=Respecter les règles de bonne conduite (On ne les voit ni manger, ni se laver, ni se tuer [pas de crime]) * Vraisemblance=Refus de toute sortes de rebonds invraisemblable ou irréaliste. A partir de 1660, les auteurs vont respecter ces 2 principes : * S’interdire des rebondissements

registre de la pièce : ♦ Un palais pour les tragédies classiques (Phèdre de Racine); ♦ Une maison populaire ou bourgeoise pour une comédie (Tartuffe de Molière); ♦ Des lieux ouverts pour un drame romantique (il y a beaucoup de lieux différents dans Ruy Blas ou Lorenzaccio, par exemple). Comment ? La scène d’exposition permet au spectateur de comprendre le registre de la pièce. S’agit-il d’une tragédie ? D’une comédie ? Le traitement du thème est-il comique, amusant ? Ou bien sérieux ? Dramatique ? Les