La Vraisemblance Dans Ruy Blas

➢ Naît au 19eme siècle veut s’opposer aux genres de l’époque classique ➢ Caractéristiques : 1) Rejet des conventions du théâtre classique : ➢ Remise en question des bienséances et des vraisemblances ➢ Artifices des unités de temps (plusieurs mois) et de lieu (plusieurs endroits) ➢ Refuse la division entre tragédie et comédie ➢ Souci de la couleur locale, détail typique (d’où beaucoup de décors

Dans un premier temps, elle ne respecte pas la règle des trois unités et peut ainsi comporter plusieurs intrigues, se dérouler à plusieurs endroits, sur plusieurs jours, semaines, mois ou années. Elle est également indifférente aux règles de vraisemblance et de bienséance. Par cela, elle s’adresse surtout à un public pour qui le respect de ces règles n’a pas vraiment d’importance et qui, au contraire, préfèrent les intrigues surchargées. La tragi-comédie se caractérise également par la multiplication

roman réaliste, de tous les attributs d’une personne réelle. Les personnages sont les « personnes » fictives d’une œuvre littéraire et ils sont aussi le « moteur » de la fiction romanesque ; c’est avec eux que nous pouvons mesurer le degré de vraisemblance et d’authenticité qu’il faut leur accorder. Le romancier se fait alors « peintre » de la vie en esquissant des personnages plus ou moins singuliers ; fidèles ou non à l’image de la réalité. Ainsi François Mauriac, romancier, essayiste et critique

aspects essentiels : le drame historique, le drame humain et le drame social. Nombre de dramaturges donneront à ce genre ses lettres de noblesse, parmi lesquels Musset (Lorenzaccio, 1834), Vigny (Chatterton, 1835) et bien sûr Hugo (Hernani, 1830; Ruy blas, 1838; préface de Cromwell, 1827). ➢ Le vaudeville se mêlent théâtres et chansons, traite de manière plaisante et satirique certains sujets d’actualités, et parodie volontiers les grands genres. C’est un type de comédie à la mode au XIXe siècle

bras ne peut plus soutenir, Je le remets au tien pour venger et punir. (Acte I, scène 4) La réparation d'un affront public doit se faire en public ; dans son "examen de la pièce", Corneille évoque en détail ces problèmes de mise en scène, de vraisemblance et de bienséance ; cette dernière exige que le duel n'ait pas lieu sur scène mais soit censée se dérouler en coulisse : "J'achève par une remarque sur ce que dit Horace, que ce qu'on expose à la vue touche bien plus que ce qu'on n'apprend que par

drame romantique. Cyrano est aussi, tout comme dans Ruy Blas, « un ver de terre amoureux d’une étoile ». La motivation des grandes actions de Cyrano n’est autre que la honte que lui inspire la laideur grotesque de ce nez. La laideur du corps est donc à l’origine du sublime. 
 Dans le même souci de réalisme, les romantiques rejettent les unités de temps (l’action se limite à 24 heures) et de lieu (un seul décor) qui sont contraires à la vraisemblance et étouffent la création. Seule l'unité d'action

structure fixe (1ère partie = prologue, 2ème parodos = l’entrée du chœur, 3ème =la scène, 4ème exodos= sortie du chœur). 5 actes de la tragédie. Le premier à théoriser le théâtre grec = ARISTOTE. Avec le mimesis = th. Doit mimer la réalité= règle de vraisemblance. Et la catharsis = doit servir pour purger les passions, vider les spectateurs de leur ressenti et frustration. 2ème théorie = personnages dionysiaques VS apolliniens. Dieu Dionysos = dieu du déséquilibre -> méchant. Apollon = de l’équilibre ->

plus extrêmes, la mélancolie… Avec le romantisme apparaissent de nouvelles formes littéraires, comme, au théâtre, le « drame romantique », qui mélange le tragique et le comique et peut tout représenter, sans plus se soucier des règles de vraisemblance ou d’unité de la tragédie classique. Pour ce qui est du style, les romanti- ques favorisent un vers libre et un vocabulaire direct, sans périphrases pour éviter les termes triviaux. Le temps des grands acteurs Les succès des pièces

vérité même »+ le spectateur devra « se croire présent à un véritable événement » - Chapelain passe de la vraisemblance à la véracité => l'art, par la maîtrise lois du beau, permet de « corriger » la nature sans lui être infidèle=> concept de Belle Nature= 4 paramètres : le Beau, le Plaisant, le Noble, et le Simple. -Belle Nature= stylisation ms ne doit pas entrer en conflit avec la vraisemblance, ni avec la ressemblance - fictif= aboutissement positif d'un travail qui a « imité et perfectionné en

catastrophe. (Pratique du Théâtre, 1657) 5 La vraisemblance Le respect de la vraisemblance hante le siècle classique. D’après Corneille, ce principe peut s’appliquer à la comédie qui met en scène des perso de la vie quot mais pas à la tragédie, peuplée d’être hors du commun. Les certitudes de l’histoire L’Histoire est le garant de la vraisemblance mais d’ap Corneille, si les actions qui composent la tragédie sont fidèles à l’Histoire