La Vraisemblance Dans Ruy Blas

une action unique, concentrée en un jour, en un seul lieu, sans épisodes superflus. À cette cohésion, s’ajoute une exigence de rigueur formelle puisque la tragédie comporte cinq actes, écrits en vers alexandrin ; le respect des bienséances et le souci de la vraisemblance participent également du code de l’écriture théâtrale. Rien de choquant ne doit être représenté sur la scène : ainsi, la mort de Cléopâtre dans Rodogune de Corneille, se déroule dans les coulisses ; le récit de Théramène, dans Phèdre, relate l’épisode

prétend la marier contre son gré. L’habile pseudo-médecin la guérira en introduisant son amoureux auprès d’elle sous l’habit de l’apothicaire (le pharmacien de l’époque), et en facilitant la fuite des deux jeunes gens. Les clés pour comprendre la vraisemblance des comportements des personnages dans la suite de la pièce ont bien été livrées dans cette première scène. À retenir Pour résumer et extrapoler à toute énonciation théâtrale : L’ÉNONCIATION AU THÉÂTRE. Qui parle ? À qui ? L’auteur + les

Ss-titre de RM = drame en trois actes, pas tragé. Tragé = terme qui a quasiment disp au XXe, trop connoté du pt de vue historique (qd on passe tragé, on passe Antiquité ou XVIIe s.), et du pt de vue de la forme ( tragédie syn de règles : unités, vraisemblance, bienséance…) XIXe-XXe : drame qui s’est imposé. Notion très complexe, qui s’applique à auteurs très différents, ms surtt notion floue, dt se servent svt auteurs qui ne veulent pas se rattacher à des modèles très contraignants. Le refus du mot

siècle. Une jeune femme noble, Doña Sol, est aimée de trois hommes : le roi d’Espagne Don Carlos, un proscrit devenu chef de bande, Hernani, et son vieil oncle et gardien don Ruy Gomez de Silva à qui elle est promise en mariage. L’acte III coïncide avec le jour des noces. Hernani a réussi à s’introduire dans le château de don Ruy Gomez en se déguisant en pèlerin ; même après qu’il s’est fait connaître, le vieillard refuse, au nom de l’hospitalité, de le livrer au roi, leur rival à tous deux, qui a mis

anti-épopée, représentation de mentalités étroites. Cependant même après ce déclin le roman garde toujours la nostalgie de l’épopée, style épique omniprésent, même dans la presse. Avec Hugo, style épique dans le roman (pas de psycho / pas de vraisemblance) ; cf. : La fin des Misérables : magnificence descriptive, ou encore Notre-Dame de Paris, où la description de Paris fait environ 150 pages. Imagination visionnaire ; découvrir systématiquement du symbolique dans le quotidien ; cf. : Les Travailleurs

deux définitions extrêmes, on observe que les termes anglais (romance/novel) différent tandis que le français suppose le doute. Pour l'ancien roman, on parlera de « romance » (il s'agit des aventures d'amours, chevaleresques. La question de la vraisemblance ne se pose pas) tandis que le roman nouveau réaliste (roman de mœurs, essentiellement) est appelé « novel », selon les termes anglosaxons. On quitte le romance et on rentre dans le novel au XIXème siècle. Du Bellay (1 p.5) pense que le roman est

d’un empereur romain (Néron ou Titus), d’un prince ottoman du 17ème siècle (Bajazet)… On se méfie même des singularités inhérentes à l’époque ou au pays du personnage considéré. Si on admet une certaine dose de « différences » qui cautionnent la vraisemblance, on refuse que cette singularisation empêche l’identification du spectateur car, on le sait, « le vrai peut quelquefois n’être pas vraisemblable ». il peut même susciter incompréhension, ironie et réaction de regret. Ce n’est pas les cérémonies

des tons, la recherche de la couleur locale avec des sujets empruntés à l'histoire des XVIe-XVIIe siècles et l'utilisation de la prose ou, pour Victor Hugo, de l'alexandrin libéré]. Les principales œuvres de cette période sont :Hernani (1830) et Ruy Blas (1838) de Victor Hugo, On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio (1834 - non représenté) de Musset. L'histoire littéraire garde le souvenir de tentatives de renouvellement à la fin du siècle comme le Théâtre-Libre et le théâtre naturaliste et

des tons, la recherche de la couleur locale avec des sujets empruntés à l'histoire des XVIe-XVIIe siècles et l'utilisation de la prose ou, pour Victor Hugo, de l'alexandrin libéré. Les principales œuvres de cette période sont : Hernani (1830) et Ruy Blas (1838) de Victor Hugo, On ne badine pas avec l'amour (1834) et Lorenzaccio (1834 - non représenté) de Musset, Chatterton (1835) de Vigny, Kean (1831) et La Tour de Nesles (1832) d'Alexandre Dumas père; et un peu plus tard, dans une catégorisation

développée du début à la fin de la pièce, et les actions « accessoires » doivent contribuer à l’action principale et ne peuvent être supprimées sans lui faire perdre son sens. Mais il ne faut pas oublier la règle de bienséance conforme au respect de la vraisemblance et de la morale pour que l'acteur ne choque pas le spectateur (pas de présence de sang sur la scène). De ce fait, violence et intimité physique sont exclues de la scène. Les batailles et les morts doivent se dérouler hors scène et être rapportés