La Vraisemblance Dans Ruy Blas

théâtre Exercice 8* 1. Arlequin, Scapin, Sganarelle sont des types de la comédie italienne. Ce sont des domestiques comme Figaro. Ruy Blas, même s’il est momentanément un domestique, remplit plutôt l’emploi du jeune premier. 2. On pourra demander aux élèves de raconter ce qui rend légendaires Antigone, Don Juan et Faust. Oncle Vania, Chimène, Célimène, Ruy Blas ne sont ni des types, ni des mythes. Célimène est certes le type même de la coquette, mais le personnage de Molière est tellement

Traditionnellement (depuis le XVIIIe siècle), un entracte s’intercale entre le troisième et le quatrième acte : il correspond à un moment de suspension dramatique où l’action semble avoir trouvé un dénouement heureux. ■ La règle classique de la vraisemblance impose, au milieu du XVIIe siècle, que l’acte soit une unité temporelle absolument continue, les ellipses étant situées entre les actes. Le temps de l’acte est alors une représentation en temps réel, tandis que l’entracte, aussi court soit-il

représentatifs de ce siècle. Comme tous les modules d’Histoire littéraire, ILF II demande une grande participation de l’apprenant dans son apprentissage. En ce sens, nous vous invitons à lire les textes suivants : R. de Chateaubriand, Renée V. HUGO, Ruy Blas Hernani H. de Balzac, le Père Goriot STENDHAL, le Rouge et le Noir Flaubert, Madame Bovary ZOLA,l’Assommoir Introduction générale au module Qu’est-ce qu’un mouvement littéraire ? Cette notion, essentielle à la lecture historique de la littérature

postérité P. Corneille, Horace H. de Montherlant, La Reine morte ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE P. Corneille, Horace TEXTE 2 J. Racine, Bajazet D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 A. de Musset, Lorenzaccio TEXTE 3 J. Racine, Mithridate D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 V. Hugo, Ruy Blas ANALYSE D’IMAGE P. Picasso, Les Pauvres au bord de la mer TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS Lecture de Bajazet A. Dumas, Antony G. Moreau, Œdipe voyageur T. Chassériau, Andromède B. Cellini, Persée P. Bruegel, La Chute d’Icare

2 la tragédie avec la comédie ; ils rapprochent les extrêmes, « l’ombre à la lumière, le grotesque au sublime, en d’autres termes le corps à l’âme, la bête à l’esprit » (Hugo, Préface de Cromwell, 1827). On abandonne les règles classiques de vraisemblance, de bienséance, d’unité de lieu et de temps. Lors des représentations d’Hernani, en 1830, les partisans de la pièce de Hugo, menés par Gautier et Nerval, s’opposent violemment aux défenseurs du classicisme. Pour les romantiques, l’esthétique et

une exclamation bien romantique : « Est-il rien de plus bizarre que ma destinée ! », comme est romantique le malheur de cet enfant qu’il évoque, ainsi que son aversion pour l’immoralité de ses ravisseurs. En fait, cette enfance rappelle celle de Gil Blas, le héros préféré de Beaumarchais, qui lui aussi, « volé par des bandits, élevé dans leurs mœurs », s’en est dégoûté. L’expression « courir une carrière » s’employait parce que la carrière était à l’origine le lieu où se faisaient les courses de chars

avec soi-même et avec l’univers. Senancour arrive à la correspondance de tous les sens et annonce la poésie moderne. Le roman intime du XIX-e siècle connaît donc des avatars multiples. Débordant de lyrisme chez Chateaubriand, aspirant à la vraisemblance chez Benjamin Constant, il se cherche de nouveaux supports dans la poésie. Le roman historique est le fruit du romantisme. Une des grandes découvertes du roman au XIX-e siècle est celle d’avoir attribué à l’histoire un rôle central

Paris d’Hugo. On retient également Chatterton de Vigny en 1835, phénomène à la fois littéraire et social. La Confession d’un enfant du siècle en 1836 témoigne d’un texte sur la destruction mais aussi l’autodestruction. Hugo publie l’année suivante Ruy Blas, incarnation du peuple qui est sur le point d’arriver. En 1948 émerge une nouvelle République avec Louis Napoléon Bonaparte qui est élu, surtout avec les voix des campagnes. On peut dire cependant qu’il demeure des restes de romantisme après 1950

70-73). Texte C : Extrait de la scène 2 de l’acte I de Dom Juan ou le Festin de pierre de Molière (pp. 73-75). Texte D : Extrait de la scène 3 de l’acte III de Lorenzaccio d’Alfred de Musset (pp. 75-76). Texte E : Extrait de la scène 2 de l’acte II de Ruy Blas de Victor Hugo (pp. 76-78). Texte A : Extrait de la scène 7 de l’acte IV de Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand (p. 254, v. 2075, à p. 257, v. 2090). Texte B : Extrait du chapitre 5 de Gargantua de François Rabelais (pp. 262-263). Texte C : Extrait

vraisemblablement, peut-être, probablement //affreusement, justement, hélas, heureusement … ► Il a réellement une conduite royale. -     des expressions ou locutions : à coup sûr, sans aucun doute… // selon toute vraisemblance, à ce qu’on dit, je ne sais quel… ► Selon toute vraisemblance, Voltaire a raison.       -     des verbes d’opinion : assurer, affirmer, certifier… // penser, croire, douter,  supposer, souhaiter, espérer… ►Je crois qu’ il a une conduite courageuse. -     un mode verbal : le