La Vérité Du Romancier

expliquent des phénomènes « par les lois du mécanisme et sans recourir à des causes surnaturelles. » Il s’agit donc pour un romancier naturaliste de décrire des faits et non de créer un décor pour mieux relater une histoire. Zola se définit, avec les autres romanciers naturalistes, comme étant « des naturalistes » qui ramassent « des insectes », qui collectionnent « des faits ». Le romancier naturaliste devient alors plus savant que créateur d’un récit. Il refuse d’ailleurs le surnaturel, le spiritualisme

qu’on a longtemps entendu par roman : «  Un tissu d’événements chimériques et frivoles ». Dans ces conditions, la lecture du roman n’apporte rien et peut même se révéler dangereuse pour la formation de l’individu et n’est d’aucun intérêt pour le romancier –philosophe. On constate en effet que JF ne souscrit à aucune des attentes concernant les conventions romanesques. A. Le refus de l’illusion romanesque : - Le dialogue que le narrateur instaure avec le lecteur rompt l’illusion romanesque

gloussement des lèvres ». Les convives s’animalisent au point que le père bru a un gésier au lieu d’une gorge. Le tableau devient vision monstrueuse. Mais ce sont les connotations érotiques associées à « l’oie » qui transforme le réel pour dire la vérité suggérée des comportements. Au geste de « s’enlever un bout d’aile de la bouche » l12 répond celui antithétique de «s’enfonc[er] un pilon entier dans la bouche » l32. A la voracité monstrueuse et animale dans le geste d’ « arrach[er] la viande avec

(roman parlant de la nature, du terroir). | Conception littéraire : | Maurice GENEVOIX est un romancier et un poète. Il publie des écrits de guerre non seulement autobiographiques mais qui rendent hommage, grâce au témoignage, à ses compagnons mutilés ou morts au combat.Il est héritier du réalisme par la vérité et la sincérité de ses romans. | Citation(s) : | « Si l'humanité n'était faite que de romanciers, il n'y aurait pas de guerres.  » Maurice Genevoix Extrait d'un Entretien avec Jacques Jaubert

réaliste moderne. Son réalisme se situe cette fois au niveau de la satire des moeurs. Mais qu’il s’agisse de Balzac ou de Stendhal, la nouvelle et le roman réalistes s’ancrent dans l’Histoire et dans un contexte politique et culturel. La génération des romanciers nés dans les années 1820, au premier rang desquels Gustave Flaubert, approfondit et renouvelle le récit réaliste. Bien qu’on ne puisse pas réduire l’oeuvre de cet auteur à la seule étiquette de « réaliste », il en est l’un des principaux représentants

l'énoncé délibéré d'un fait contraire à la vérité, ou encore la dissimulation de la vérité (dans ce dernier cas on parle plus particulièrement de mensonge par omission). Il ne faut pas le confondre avec la contre-vérité, qui désigne simplement une affirmation inexacte, sans préjuger du fait que son auteur le sache ou non. Le mensonge est une forme de manipulation qui vise à faire croire ou faire à l'autre ce qu'il n'aurait pas cru ou fait, s'il avait su la vérité. En général, le mensonge s'oppose à la

psychologie, la structuration d’une intrigue en causes et effets, en bref, la construction d’une pseudo-réalité sur une base anthropomorphique. A l’univers structuré du roman qui privilégie l’écriture de l’aventure d’un personnage, les nouveaux romanciers opposent "l’aventure d’une écriture" (Ricardou), qui est avant tout une recherche sans finalité, une exploration de l’inconscient, dans laquelle le sujet (personnages, intrigue, situations) est dilué. Cette vision de l’écriture conduit à des textes

« Il ne faut pas qu'un écrivain s'intéresse trop à son époque, sous peine de faire des œuvres qui n'intéressent que son époque ». Le romancier, Henri de Montherlant en affirmant cette phrase pense au futur, à l'avenir de son œuvre littéraire. Il est vrai que le but de l'écrivain est de créer des œuvres éternelles, de savoir toucher au-delà des siècles. Or Montherlant semble croire que l'intemporalité, c'est-à-dire la non-appartenance à une époque, est pour une œuvre, la condition essentielle

l’affaire de chaque romancier. Comment exploiter les exemples ? Ceux du corpus : on peut y prendre des citations, les mots indiquant qu’il s’agit de discours ou de pensée, et on réutilise la question sur corpus. Ceux étudiés en classe : on peut citer si on a de la mémoire, mais on peut aussi se référer plus vaguement, à condition de pouvoir situer un épisode dans lequel tel ou tel personnage parle, pense, exprime une opinion, ou un passage d’une préface du romancier dans lequel il annonce

lors des soulèvements du Maroc Pour l'indépendance de l'Algérie 1.6 Fin de vie Mort en 1970 à Paris Hommage national 1.7 Son caractère Ecrivain humaniste et chrétien A la fois polémiste, autobiographe et romancier 1 Son œuvre 1.8 Un catholique qui fait des romans et non un romancier catholique Ne se considère pas comme un auteur présentant des thèses S'écarte du conformisme, de l'édification ou du moralisme qui déforme parfois la réalité 1.9 Des personnages tourmentés Mauriac = chrétien