La Vérité Du Romancier

son temps. Mais le terme est ambigüe : il faut distinguer l’objectif réaliste (qui a toujours existé) et le mouvement, qui lui est limité aux années 1850-1870. Il s’agit d’un courant littéraire qui représente le réel contemporain avec un souci de vérité et d’exactitude. Il s’est construit tout entier en réaction contre le romantisme. Depuis les années 1830 et l’apogée du romantisme, le contexte intellectuel à beaucoup évolué. La bourgeoisie, confirmé dans ses droit par le Révolution en 1789, et

b- Une éducation originale A travers la mere, mme de la fayette transmet un programe educatif = L.9 : joue un role de précurseur, elle lui fait par du bon de la vie pour qu'elle comprenne mieux les danger qu'elle lui apprenait. Present de verité generale = L.9 «simaginent», L.14 «plongent», L.20 «est» d'aimer son mari qui accentue le jugement critique de la romanciere. Vision pessimiste de l'amour et du mariage a travers cette éducation : L.14 «peu de sincerité, tromperie, malheurs».

levier puissant qui [lui] permet de [se] faire connaître et d'augmenter [ses] rentes » Il bénéficie de l'essor formidable de la presse de la seconde moitié du XIXe siècle qui assure l'émergence immédiate de nouvelles plumes. Tous les apprentis romanciers lui demandant conseil, et jusqu'aux derniers jours de sa vie, l'écrivain propose de marcher sur ses pas, en écrivant d'abord dans les journaux. -En 1866, il devient journaliste, ce qui lui permet de se documenter et d'enquêter sur Paris, corrompu

omission sera désigné par le prénom Marcel). Le personnage proustien est à la fois un regard (sur le monde) et une conscience réflexive sur lui-même. Il est donc toujours en construction, en formation, jusqu’à la fin où il découvre les différentes vérités du monde et des êtres et où il se persuade que « La vraie vie, la vie enfin découverte et éclaircie, la seule vie par conséquent réellement vécue, c’est la littérature. Découverte capitale : « (… )Notre vie ; et aussi la vie des autres car le style

partie ce que déforme l’auteur par rapport à la réalité. Enfin, nous nous intéresserons à la fonction du roman, qui est de mieux nous montrer la réalité, par un instrument d’optique. I – L’ambition du réalisme, c’est de « montrer la vérité, rien que la vérité. » Ainsi le roman est un miroir de la réalité, son reflet exact. Le roman est une peinture du contexte où il a été écrit. En effet, il représente la société, où est tout simplement un exemple emprunté à cette société. Dans le Rouge et le

Émile Zola, né à Paris le 2 avril 1840, mort à Paris le 29 septembre 1902, est un écrivain, journaliste et homme public français, considéré comme le chef de file du naturalisme. C’est l'un des romanciers français les plus populaires1, l'un des plus publiés, traduits et commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévisionN 1. Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour

refuse l’invraisemblable au nom de la vérité. * Refus du conformisme de la littérature (attente/préjugés stéréotypés du lecteur des amours de Jacques). De même le que le philosophe, le romancier doit briser les stéréotypes du lecteur pour jouir librement de la littérature. * Pas d’intrigue, pas de construction, de progression. Quel sens ? Dans la vie la signification des évènements n’apparaît pas tjs clairement or, la construction pour un romancier, c’est la conjointure, mettre du sens

Jorge Semprun, auteur de L'écriture ou la vie justifie ce recours à l'art pour dire l'inimaginable. Il nous invite à nous poser la question suivante : face à l'historien qui recherche méticuleusement la vérité d'une époque, d'un événement l'artiste peut-il prétendre atteindre cette même vérité par des chemins qui lui sont propres ? Pour répondre à cette question nous émettrons certaines critiques à l'encontre de la position de Semprun; puis, nous verrons ce que permet spécifiquement l'art dans l'évocation

qu’un reflet ? C’est une image fidèle, liée à l’objet du miroir et à l’idée d’objectivité. C’est une reproduction qui donne l’illusion de vérité. Néanmoins, le roman n’est-il pas qu’une simple imitation ? C’est une création, il peut donc offrir à ses lecteurs une représentation plus ou moins déformée de la société. Pourquoi ? Est-ce intentionnel ou tout romancier est-il condamné à la subjectivité ? Par ailleurs, si le roman est une création, n’est-ce pas dans sa façon de recréer le réel et la société

la ville et de l’habitat. Avec La Bête humaine, Zola choisit un thème lié à la réalité matérielle -ici, le chemin de fer- et ancre son roman au cœur de la modernité scientifique, invitant son lecteur à s’immerger dans l’univers ferroviaire. Le romancier poursuit dès lors le but d’une littérature scientifique et tente ici de transmettre la réalité concrète du monde, d’où son attrait pour la matière brute comme le fer ou le charbon. Quel rapport entretient l’art naturaliste avec le réel ? En quoi