La Vérité Est Elle Immuable

La Vérité tel que nous la concevons est en général un fait solide, sur lequel on peut s’appuyer, mais il arrive que cette proposition que l’on tenait pour vrai se voit remplacer par une autre quiaprès réflexions parait plus juste. Cela nous amène à nous demander « Existe-t-il des vérités définitives ? » D’abord qu’est ce que la vérité, on peut la définir comme l’adéquation des faits avec lapensée ou encore ce qui relève de l’intelligible et non du sensible. Cette vérité est t elle « définitive

Depuis saint Thomas D’AQUIN on défini la vérité comme « Une adéquation entre l’homme et le réel ». Ainsi la vérité n’existerait pas indépendamment de nous. Il semblerait alors que la vérité soit relative. La vérité est ce qui caractérise le vrai, le réel. Ce qui est relatif est quelque chose qui ne se suffit pas à lui même et dont l’essence dépend d’autre chose. Donc si la vérité est relative cela voudrait dire qu’il peut y avoir plusieurs vérités pour une même chose. Mais dire cela reviendrai

nous n'avons ce rapport que d'une manière plus ou moins approximative, et que les théories que nous possédons sont loin de représenter des vérités immuables. Quand nous faisons une théorie, générale dans nos sciences, la seule chose dont nous soyons certains, c'est que toutes ces théories sont fausses 10 absolument parlant. Elles ne sont que des vérités partielles et provisoires qui nous sont nécessaires, comme des degrés sur lesquels nous nous reposons, pour avancer dans l'investigation ;

La vérité métaphysique « il est absolument nécessaire que Dieu ait en lui-même les idées de tous les êtres qu’il a créés, puisque autrement il n’aurait pas pu les produire, et qu’ainsi il voit tous ces êtres en considérant les perfections qu’il renferme auxquelles ils ont rapport (…) il est certain que l’esprit peut voir en Dieu les ouvrages de Dieu, supposé que Dieu veuille bien lui découvrir ce qu’il y a dans lui qui les représente. » Malebranche, De la recherche de la vérité.

La vérité I/Deux aspects de la vérité : a) La vérité matérielle : Le jugement " il pleut " est vrai seulement si dans les faits, il pleut. Dès lors, pour être sur de dire le vrai, il faut un vérificateur de l'énnoncé, pour pouvoir vérifier que ce que l'on dit est conforme à ce qui se passe dans la réalité. Il faut des preuves. b) La vérité formelle: Accord de la pensée avec elle-même. Il faut pouvoir démontrer ce que l'on dit. Le problème serait alors de garantir le lien entre la démonstration et

problème de la vérité suppose en premier lieu de briser l’identification « non philosophique » entre vérité et réalité. Nous avons tendance à juger que ce qui est vrai est ce qui est réel. Pourtant, on ne peut qu’admettre la différence suivante : supposons que je regarde le soleil, je dirai sans hésitation qu’il est réel ; mais quel sens y aurait-il à dire que le soleil est vrai ? Lorsque j’affirme que quelque chose est réel, je ne fais rien d’autre que reconnaître son existence. La vérité semble exiger

cartésien est une opération essentielle de la raison, avec laquelle l’ignorance pousse à faire de recherche, d’analyse. Il refuse la vérité spontanée non vérifié. Le doute cartésien consiste à remettre en question tous les idées reçues, toutes les opinions admises, toutes les cultures transmises pour nous éviter de nous enfermer dans des illusions, des fausses vérités, des pistes erronées. Descartes dit : « je rejetai comme fausses toutes les raisons que j’avais prises auparavant pour démonstrations

TEMPS QUI FUIT 1) Un présent éternel « Sous le pont Mirabeau coule la Seine » : Vérité générale, présent immuable. Répétition du vers comme un refrain : rassurant, immuable. Certains adverbes renforcent cette éternité : « toujours » ; les deux négations « Ni temps passé ni les amours reviennent » jouent le même rôle. Rien ne revient, tout s’échappe. Enfin nous avons les « éternels regards ». Le pont est immuable, solide, inébranlable à l’opposé de cet amour perdu. 2 ) Le temps cyclique Le dernier

qu’Anaximandre cherche la vérité du monde par la raison. Il met de l’ordre dans le chaos des apparences grâce à sa notion nouvelle d’infini et à sa recherche d’explication aux phénomènes à l’extérieur du mythe. On retrouve ensuite Héraclite, un philosophe qui fait appel à l’énergie des contraires. Sa philosophie est très complexe et obscur. Pour ce sage, l’homme ne peut pas vraiment accéder à la compréhension de l’univers. Il ne croit pas que l’humain peut atteindre la vérité absolue ou plutôt qu’il

Pour Saint Augustin l’homme semble donc mieux disposer à aimer « connaître » qu’à aimer « l’erreur ». Cette disposition propre à l’âme humaine, introduit une notion de devoir, une éthique qui doit être acquise par toute âme qui souhaite accéder à la vérité. En effet, à la ligne 21, Augustin nous dit de garder « le bon sens ». Soit il faut entendre ici l’idée qu’il faille avoir un « esprit sain ». En effet, posséder un « esprit sain » est une qualité requise pour tout homme désirant « connaître ». Être